Face à la surpopulation carcérale grandissante, la maison d’arrêt de Brest se retrouve dans une situation critique, frôlant l’implosion. En effet, selon le syndicat Force Ouvrière (FO), le nombre de détenus dépasse actuellement les 458, pour une capacité d’accueil officielle de seulement 254 places. Cette surpopulation carcérale alarmante n’est pas sans conséquences, impactant durement les conditions de détention et engendrant des tensions croissantes, tant pour les détenus que pour le personnel pénitentiaire.
Au niveau national, le taux d’occupation des prisons pour les détenus en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines atteint 147,7%, dépassant même les 200% dans 16 établissements pénitentiaires.
Pour tenter de faire face à cette situation intenable, la maison d’arrêt de Brest a été contrainte de mettre en place des solutions de fortune. Des matelas sont désormais installés à même le sol pour accueillir les détenus supplémentaires, atteignant un nombre record de 77. « .
La promiscuité engendrée par la surpopulation carcérale est source de tensions et de dangers accrus. Les détenus se retrouvent entassés, souvent à trois dans des cellules de neuf mètres carrés, ce qui peut mener à des altercations et à des drames. Un personnel pénitentiaire inquiet rappelle le cas tragique d’un détenu retrouvé mort dans sa cellule en 2021, frappé et étranglé par son codétenu.
Le personnel de la maison d’arrêt de Brest est également durement affecté par la surpopulation. Un surveillant se retrouve souvent seul face à une soixantaine de personnes, ce qui rend la gestion des incidents et la sécurité des lieux extrêmement difficiles. Le stress et l’épuisement professionnel, menant au burn-out, sont des réalités quotidiennes pour les surveillants, qui se sentent abandonnés et en sous-effectif.
Certains représentants syndicaux proposent d’augmenter les transferts de détenus vers d’autres établissements pénitentiaires ayant des places disponibles. La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes reconnaît la gravité de la situation et plaide pour une collaboration accrue avec les magistrats afin de développer des alternatives à l’incarcération…comme le travail d’intérêt général.
Il serait intéressant de connaitre le taux d’occupation en France des prisons après expulsion de l’intégralité des étrangers et des personnes ayant la double nationalité qui y sont actuellement. Entre ça, et la rénovation totale des prisons en France, voici deux gros chantiers qui devraient permettre à la fois aux détenus de payer leur dette à la société dans des conditions plus humaines et décentes, aux personnels de se sentir plus en sécurité, et à la société dans son ensemble de ne plus assumer un coût abyssal.
Illustrations : DR
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5 réponses à “Surpopulation carcérale à Brest : la maison d’arrêt au bord de l’implosion (Combien d’étrangers ou de bi-nationaux dans les prisons françaises ?)”
C’est une honte. Mais c’est une honte voulue par le Gouvernement actuel. Et bien entendu, cela ira de pire en pire. Car, afin d’atténuer le taux d’occupation carceral actuel, de soulager les effectifs humains destinés à ces tâches, et reduire les risques dangereux de superpopulation carcérale, le seul moyen, tout en évitant l’edification de nouvelles entités carcerales sur le sol de France, serait, comme je l’ai toujours promulgué, l’edification de bagnes en Terre Adelie (Pole Sud) où la France possède un immense territoire, destiné « à la recherche » … Mais quel est le Gouvernement Francais, quel est le politique européen qui aura le courage de le proposer ?…
C’est tout simple mais quand on a des politicards qui n’ont rien entre les jambes voilà la situation: tous les ressortissants étrangers renvoyés chez eux ils seront mieux traités que chez nous!!!!les binationaux déchéance automatique de la nationalité français et direction l’autre pays. les prisons se videraient sans oublier cuex que nous avons récupérés de l’état islamique, Vu le nombre de personnes assassinées, une loi d’exception, et tous ce beau monde au poteau d’exécution, les autres réfléchiraient à deux fois avant de demander à rentrer mais pour ça il ne faut pas être un gigolo ou nun inverti , il faut s’appeler un homme, un vrai
indicateur très pertinent hélas du délabrement de notre pays !
et alors, en attendant la construction de prisons( promesse non tenue de macron) pourquoi ne pas expulser les étrangers, ça ferait des places, et puis s’ils ne veulent pas être entassés ils n’ont qu’à pas se faire prendre! le salvador a construit des hangars où des milliers de délinquants sont parqués (mais les droits de l’homme trouverait ça inhumain) le gouvernement choisit de mieux traiter les racailles plutot que les français
Rouvrir Pontaniou ceux qui rentraient qui n’avaient pas une pneumonie étaient chanceux.
Comme il y aurait moins de récidive.