Un homme de 32 ans a été condamné à trois ans de prison, dont un an et demi avec sursis, pour violences conjugales par le tribunal de Saint-Brieuc mardi 19 mars. Le prévenu, un migrant né au Soudan en 1992 et arrivé en France en 2016, était marié à la victime depuis 2015. Le couple a deux enfants ensemble, nés en 2020 et 2023.
Un comportement violent et menaçant
En décembre 2023, l’homme a commencé à se montrer violent et menaçant envers son épouse, la poussant à quitter le domicile conjugal avec ses enfants. Il l’a ensuite harcelée, la suivant partout et lui téléphonant tous les jours.
Le 2 février 2024, il lui a ordonné de rentrer au domicile familial. Devant son refus, il l’a empoignée et lui a asséné deux gifles au niveau du cou, en proférant des menaces : “Je suis militaire dans mon pays ! Je te frappe si j’en ai envie, on va voir qui c’est l’homme !”
Un déchaînement de colère au tribunal
Lors de l’audience, le prévenu s’est montré incontrôlable, insultant la présidente et perturbant le déroulement du procès. Il a été expulsé de la salle d’audience à trois reprises.
La victime a déclaré que son mari s’était déjà montré violent en 2022, et que la famille était intervenue pour tenter de régler le problème.
Le tribunal a condamné le prévenu à une peine de trois ans de prison, dont un an et demi avec sursis, assortie d’une interdiction de paraître dans les Côtes-d’Armor et du retrait de l’exercice de l’autorité parentale.
Par contre, aucune expulsion dans son pays d’origine. Il pourra donc continuer à enrichir nos contrées à sa sortie…
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