Chaque année, des centaines de milliers de travailleurs d’Europe de l’Est, attirés par des rémunérations trois fois supérieures à celles de leur pays d’origine, traversent le continent à la recherche d’emplois contraignants et peu qualifiés. Quittant Prague, la journaliste tchèque Sasa Uhlova éprouve, dans la peau de ces migrants économiques essentiels pour la prospérité de l’Europe occidentale, la réalité de ces jobs précaires. En Allemagne, dans une vaste ferme de fruits et légumes aux côtés d’immigrés polonais, dans un hôtel irlandais en compagnie de collègues slovaques puis en tant qu’auxiliaire de vie à Marseille, elle expérimente ainsi la douleur physique, le stress, la fatigue, les cadences infernales et les heures supplémentaires non payées.
Fracture européenne
Quatre ans après son premier documentaire Limits of Work, qui explorait le phénomène des emplois mal payés en République tchèque, Sasa Uhlova, devant la caméra de la réalisatrice Apolena Rychlikova, poursuit son investigation des conséquences des politiques néolibérales sur le travail en Europe. Entre les heures à ramasser les salades puis à les emballer jusqu’à en avoir mal aux mains, les étages entiers d’un hôtel à nettoyer sous la surveillance accrue de la direction via Whatsapp et les emplois du temps intenables imposés par une plate-forme d’aide à domicile, elle décrit avec précision, grâce à un astucieux dispositif de caméra cachée, le quotidien de ces travailleurs invisibles, par ailleurs majoritairement féminins. Dans ce film très personnel, parsemé de parenthèses auprès de ses proches dans lesquels elle livre ses réflexions et ses indignations, elle dénonce les mauvaises conditions de travail, les bas salaires et l’exploitation d’une main-d’œuvre bon marché par certaines entreprises occidentales, qui, accentuant les inégalités, aggravent la fracture entre l’Ouest et l’Est de l’Union européenne.
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4 réponses à “Les travailleurs de l‘Europe de l’Est..ces invisibles”
Bonjour MESDAMES MESSIEURS, très touché par votre reportage, néanmoins vous parlez de gens ou de sociétés qui sont des voyous et qui ne respectent pas les règles du travail et l’être humain en général, j’ai fait travailler pendant + de 20 ans des gens venant des pays de l’est comme vous dites … et on est loin de vos commentaires …de temps en temps il serait bien que l’on parle du positif aussi et que l’on en fasse le quotidien de toutes et tous … je reste à votre disposition, sincères salutations Martin
Des blancs de religion chrétienne, donc ils travaillent et se font exploiter. Les musulmans et les africains, quand ils ne sont pas les deux en même temps, ne se prennent pas la tête et vont pointer directement au bureau 14 pour toucher du blé sans rien faire d’autre d' »officiel ». Nous vivons une époque formidable !
Merci Breizh Info, d’avoir proposé cet excellent documentaire Arte, de Sasa Uhlova.
Première chose, en apparence anecdotique, mais qui ne l’est pas… puisque ce documentaire poignant a été filmé lors de la plandémie/tyrannie nazitaire, nous y voyons à quelques reprises, beaucoup de personnes masquées… en particulier au moment de l’enterrement du père de la journaliste, Petr Uhl, ancien journaliste-essayiste-député tchèque. Or, lorsque je reconsidère, à travers ces images, à quel point nous avons été martyrisés, sciemment manipulés, dupés, pendant cette plandémie nazitaire, je continue toujours, et encore, de me demander comment nous avons pu supporter cela, et reste stupéfait, finalement, de notre absence de révolte générale, concertée, puissante, contre ceux qui nous ont infligé toutes ces tortures.
Tortures, comprenons le bien, qui ne sont qu’une pâle préfiguration de ce qui nous attend, de ce que nous avons déjà à endurer, dans le cadre du vaste plan de cette « Grande réinitialisation », « Great Reset » qui vient d’être activé.
Voilà pourquoi nous ne devons rien oublier, et rester prêts, disposés, à aller demander des comptes à des personnes comme Sarkozy, Hollande, Macron, Véran, le sénateur Claude Malhuret… pour ne citer que quelques noms…
Deuxième chose, toujours en passant, en apparence bien anecdotique : le parcours du père de la journaliste, Petr Uhl, qui meurt au cours du tournage de ce documentaire. J’ai du mal à comprendre, comment Petr Uhl, bien que signataire de la Charte 77, journaliste et député, conseiller aux « droits de l’homme » (quelle fumisterie maçonne !!!) de Vaclav Havel, ne se soit jamais départi, au fil de sa vie, de ses emprisonnements politiques répétés (9 ans si je compte bien), de son point de vue marxiste du monde (il cherchait « des variantes du communisme à visage humain… »), avant de s’engager, au terme de celle-ci, dans l’écologie, au profit du Parti Vert…
Je ne remets pas en question la sincérité de Petr Uhl, de sa fille, dans leur recherche de la justice sociale… mais suis tellement surpris que l’un comme l’autre, père comme fille, ne voient pas que le communisme rampant, qui ne dit plus directement son nom, mis en oeuvre, sous couvert de la « Grande réinitialisation », « Great Reset », ce sont souvent eux, les écologistes, eux, ceux qui poursuivent des objectifs de progrès social en absence de toute spiritualité, qui sont les principaux, les meilleurs contributeurs-vecteurs, de la construction de ce monde inhumain qu’ils décrient tant, vers lequel nous sommes acheminés à marche forcée, à l’Ouest comme à l’Est, par toutes sortes d’outils sophistiqués, d’ingénierie sociale en particulier.
Le documentaire est ponctué par une parole de Petr Uhl : « Une vie digne, c’est une vie consacrée au progrès social. Une vie digne, c’est lorsqu’on est prêt à se mettre en danger. Pour atteindre le but que l’on considère bénéfique pour la société. »
Eh bien le but bénéfique, me semble-t-il, plus que jamais aujourd’hui, c’est bien, avant de parler du progrès social, de défendre nos libertés qui s’amenuisent de jours en jours, à vitesse grand V, partout dans le monde…
Certaines personnes nous donnent de très beau témoignage du combat qu’ils mènent pour cette vraie liberté, qui va bien au-delà du progrès social. Comme, par exemple, cet extraordinaire Tycoon, fervent catholique, de nationalité taïwanaise et britannique, Jimmy Lai, actuellement emprisonné par les autorités chinoises, à l’âge de 76 ans, depuis décembre 2020, à Hong-Kong, dans les conditions les plus violentes qui soient (faisons confiance à la science marxiste chinoise, pour la viciosité de l’enfermement carcéral), parce qu’il défend nos libertés…
Mais il n’y a pas à aller à l’autre bout du monde, pour voir à quel point nos libertés, sont désormais mises en grand péril.
Regardez le texte scandaleusement liberticide que viennent de voter « nos » députés-godillots, potiches à pleurer, aux ordres de la ripouxblique, qui permet désormais, au nom d’une « injure non publique », d’aller vous réprimer jusque dans la sphère privée, pour des propos que vous pourriez tenir en famille, avec des amis…
Je cite un extrait de cette loi : « La diffamation non publique envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros.
« Est punie de la même peine la diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap.
« Lorsque les faits mentionnés aux premier et deuxième alinéas sont commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende.
« Art. 225-16-6. – L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros.
« Est punie de la même peine l’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap.
« Lorsque les faits mentionnés aux premier et deuxième alinéas sont commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende.
« Art. 225-16-7 (nouveau). – À tous les stades de la procédure pénale, y compris lors de l’exécution de la peine, la victime et l’auteur d’une infraction prévue à la présente section se voient proposer une mesure de justice restaurative, selon les modalités prévues au second alinéa de l’article 10-1 du code de procédure pénale. » ;
b) (nouveau) L’article 225-21 est ainsi rétabli :
« Art. 225-21. – Les personnes coupables des infractions prévues à la section 3 ter du présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :
« 1° L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
« 2° La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
« 3° La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction, qui était destinée à la commettre ou qui en est le produit ;
« 4° Le travail d’intérêt général, pour une durée comprise entre vingt et cent vingt heures ;
« 5° L’obligation d’accomplir un stage de citoyenneté. Sauf décision contraire de la juridiction, ce stage est effectué aux frais du condamné.
« Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues à l’article 121-2, des infractions prévues à la section 3 ter du présent chapitre encourent, outre l’amende prévue à l’article 131-38, la peine de confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction, qui était destinée à la commettre ou qui en est le produit. »
Voilà où nous en sommes. Préparons-nous donc au pire… pour défendre nos libertés, qui dépassent largement, je le répète, le progrès social.
Saint Jean-Paul II, écrivait ceci, en 2003, à l’occasion du centenaire de la mort de sainte Marie Goretti : « Le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d’être disposé à payer de sa personne, même par la mort, pour rester dans la fidélité à Dieu et à ses commandements. »
N’est-ce pas là une idée essentielle, qui pourrait nous animer pour les temps dans lesquels nous sommes, pour les temps qui viennent ?
tiens donc il n’y a pas que les migrants africains qui sont surexploités par un patronat odieux