La mort n’est plus ce qu’elle était. Elle n’est plus un événement précipité par l’arrêt du cœur, mais un processus cérébral lent et complexe, au cours duquel les neurones traversent des états incertains vers le crépuscule de la conscience phénoménale. À l’approche du point de non-retour, encore indécelable, un sursaut d’activité inattendu survient dans le cortex cérébral.
Est-il à l’origine des expériences de mort imminente ? Nous permet-il de saisir consciemment, et de manière fugace, la fin de notre existence consciente ou n’est-il que le chant du cygne de neurones proches de s’éteindre définitivement ? Tout en discutant ces questions, nous suivrons pas à pas le déclin erratique du cerveau vers une mort toujours insaisissable. Avec Stéphane Charpier, Professeur de neurosciences à Sorbonne Université, il dirige une équipe Inserm à l’Institut du Cerveau à Paris. Il a été élève de l’Institut Pasteur.
3 réponses à “Mort de la conscience et conscience de la mort. Par Stéphane Charpier”
Montesqieu: « Quand on a raté sa vie, il faut au moins essayer de réussir sa mort »…Humour ?
Montaigne: « Philosopher, c’est apprendre à mourir »
Descartes: « Il faut s’habituer au « pensement » de la Mort »
Bonne journée et…bonne santé.
Quand on demande aux gens quel est le contraire de la mort , ils répondent en général-la vie – or le contraire de la mort , c’est la naissance .L’etre humain est une entité essentiellement spirituelle , l’ame , qui s’incarne dans un corps lors de la conception . lors du décès , l’ame quitte le corps comme on quitte un costume : la mort n’existe pas .Les scientifiques qui analysent la mort avec des impulsions électriques sont à coté du problème , il faut avoir vécu vécu ce passage , au delà de la lumière et en etre revenu pour comprendre . ILS SONT TROP MATERIALISTES , en fait ils ne sont que ça !
La grande majorité des médecins considèrent que les « visions des ancètres », le « passage du Tunnel » dans un océan de lumière, voire des conversations avec des Anges…relatés par seulement quelques unes des (nombreuses) personnes (elles se taisent craignant de passer pour folles) ayant survécues à l’EMI (Etat de Mort Imminente) ne sont que des hallucinations dues à la privation d’oxygène de leur cerveau…Moi j’aurai au contraire cru à une sorte d' »ivresse » due à une suroxygénation qui n’a pas lieu en la circonstance.
Ce diagnostic était communément admis jusqu’au jour où une écrivaine, sur la table d’opération, à l’état de mort clinique, au cerveau totalement hors circuit (sans aucune impulsion électrique) puisque quasiment congelé, revint à la vie et se mis à décrire tout ce qu’elle avait « vécu » dans l' »Au-delà » exactement comme tous ceux qui avaient subi une EMI « normale ».
Ce constat semble accréditer l’hypothèse de VORONINEet je suis plutôt d’accord avec lui.