« Une Italienne à New York : « Je suis en pleine dictature woke. Je suis blanche et je dois m’excuser même si je ne suis pas raciste. Et malheur à demander « d’où viens-tu ? » » . Il ne s’agit pas d’un quelconque témoignage sur X, mais du titre d’un article récemment paru sur le Corriere della sera, le plus diffusé des grands quotidiens italiens.
Une entrevue ahurissante pour les naïfs qui voient encore dans le wokisme, une simple avancée progressiste aux mains de joyeux lurons privilégiés. Une entrevue intéressante pour les autres, puisque réalisée par un de ces médias de grand chemin qui ont dans un premier temps largement favorisé la propagation de cette idéologie.
« J’ai 42 ans, je suis arrivée de Vénétie à New York en 2009 et j’en suis tout de suite tombée amoureuse. Je devais rester pour un stage de quelques mois, et je suis toujours là. En Italie, je me considère comme progressiste, voire radicale. À New York, je dois m’excuser d’être blanche, donc privilégiée et incapable de comprendre les minorités ethniques. Je suis cataloguée du côté des oppresseurs. Je passe mon temps à marcher sur des œufs, à dribbler autour des règles de la culture woke pour les éviter, tout ce que je dis ou fais peut être condamné comme une micro-offense contre les afro-américains ou les latinos. »
Et le journaliste de spécifier que la femme souhaite rester anonyme parce qu’elle travaille dans une importante institution culturelle italo-américaine. La peur des répercutions est implicite.
Inscrite à un Master de la Columbia University, elle a été exclue du cours qui l’intéressait le plus, l’aide aux toxicomanes, « parce que les non-blancs sont prioritaires. Au cours de la première semaine du Master consacrée à l’orientation des nouveaux inscrits, il a été demandé aux étudiants blancs de s’excuser auprès de leurs camarades de classe noirs pour le racisme dont nous sommes porteurs. (…) Toutes les deux semaines, une blanche comme moi doit participer à une réunion de White Accountability (« responsabilité blanche ») : deux heures avec une personne qui nous interroge pour nous faire reconnaître nos micro-agressions envers les Noirs et nous faire nous repentir« .
Et ces micro-agressions que sont-elles ? Le simple fait de demander à un camarade de classe d’où il vient, ou dans quel camp il entend s’orienter. Le mot camp « pouvant évoquer les plantations de coton où travaillaient les esclaves » pour un Noir, et pour une personne d’origine mexicaine « un terrain agricole où son grand-père était ouvrier. » Et si jamais vous avez fait l’erreur « vous devez aller le déclarer et vous excuser, puis faire une analyse sur le privilège blanc qui vous a induit en erreur« .
En parallèle, la femme décrit les réunions « safe space » interdites aux Blancs où se réunissent les étudiants afro-américains pour dénoncer le « racisme systémique » des premiers, et de préciser que tous les cours dispensés par l’université doivent être enseignés dans l’optique du « PROP » : Pouvoir Racisme Oppression Privilège. Son examen d’entrée avait d’ailleurs prévu la rédaction d’un texte où elle devait faire état de son futur engagement contre le racisme, celui « des Blancs contre les Noirs« , le seul que reconnait la Columbia University.
L’Italienne raconte aussi plusieurs épisodes précurseurs, comme lorsque durant l’épidémie de Covid-19 à Brooklyn, la directrice des volontaires qui fournissaient de l’assistance aux plus démunis et aux immigrés clandestins avait été contrainte de démissionner parce que blanche et à ce titre incriminée de néocolonialisme. Quant aux Noirs du quartier qui avaient osé la défendre, « ils furent à leur tour accusés d’avoir assimilé le racisme, et d’avoir le complexe du sauveur blanc« .
Face à ces délires, une personne intelligente riposterait que le wokisme est le véritable racisme, puisqu’il pose systématiquement le racisé dans une posture de victime, lui niant de la sorte toute capacité d’autodétermination. Mais à la lecture de ce témoignage, on se demande si les universités servent encore à fabriquer des personnes intelligentes.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Flickr (photo d’illustration)
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6 réponses à “Dictature woke : une Italienne à New York témoigne « je dois continuellement m’excuser d’être blanche »”
En fait, ces pauvres » blanches » ou » blancs » sont culpabilisés pour un pseudo colonialisme qu’ils n’ont même pas connu mais il faudrait aussi pour être dans l’ idéologie Woke s’excuser pour un ancêtre romain qui a participé à l’achat d’esclaves dans la Rome Antique ! Avant qu’on m’oblige à m’excuser sur ce genre d’idioties, c’est pas demain la veille comme on disait en France avant !
Je m’excuse d’être Blanc, hétérosexuel, de faire partie d’une civilisation judeo-chrétienne qui a tout inventé du Monde moderne et des Droits de l’Homme, dont profittent sans retenue et encore moins de reconnaissance, tous les autres peuples du Tiers Monde même si en raison de leur démographie démentielle, nous en pouvons tous les satifaire….Mea Culpa…
Nous sommes entrés de plain-pied, par toutes formes de violences, dans un monde de dinguos, de servitude volontaire, de wokisme à la manque, qui permet aux mondialistes d’accélérer leur emprise, d’installer toujours plus vite leur système de coercition, de contrôle social à la chinoise, d’asservissement et de dépeuplement.
Seules, la Foi, la révolte et la résistance agissantes, laissent encore un mince espace de liberté, à ceux qui ont le courage, et la volonté, de mettre ces forces en pratique.
le pouvoir appartient aux plus violents et aux plus nombreux, c’est la loi de la démographie. Quand le seuil est atteint, il est simple d’éliminer ceux qui restent. La marée démographique n’est pas en faveur des blancs.
Commentpeut-elle tomber amoureuse d’une telle ville de fous ?
en france idem, des colloques interdits aux blancs, et hier l’entrée à sciences po paris a été signifié à une étudiante parce que juive! vive la démocratie