Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Terrain d’insertion pour Roms à Saint-Herblain : le projet stoppé par le Conseil d’État

Le Conseil d’État a suspendu les travaux d’aménagement d’un terrain d’insertion pour Roms à Saint-Herblain, près de Nantes. Cette décision fait suite à un recours déposé par des riverains qui s’opposaient au projet.

Un projet controversé

Le projet, porté par la mairie de Saint-Herblain, visait à accueillir une quinzaine de familles Roms dans des mobile-homes installés sur une parcelle agricole. L’objectif était de leur proposer un accompagnement social et professionnel avant de les reloger dans des logements durables.

Dès l’annonce du projet, des riverains se sont mobilisés pour s’y opposer. Ils craignaient notamment une dévaluation de leurs biens immobiliers, des nuisances sonores et une augmentation de la délinquance.

Les riverains ont déposé un recours gracieux auprès de la mairie, qui a été rejeté. Ils ont ensuite saisi le tribunal administratif de Nantes, qui a également rejeté leur requête.

Le Conseil d’État donne raison aux riverains

Les requérants se sont alors pourvus en cassation devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française. Le 23 février 2024, le Conseil d’État a rendu une décision en leur faveur, suspendant les travaux d’aménagement du terrain. Le maire de Saint-Herblain, Bertrand Affilé, a exprimé sa déception suite à cette décision. Il a déclaré qu’il allait réfléchir à la suite à donner au projet.

Les riverains, eux, se sont félicités de la décision du Conseil d’État. Ils estiment que le projet n’était pas adapté à ce site et qu’il aurait pu avoir des conséquences négatives sur leur qualité de vie.

Il est encore trop tôt pour dire si le projet sera relancé ou non. La mairie de Saint-Herblain a indiqué qu’elle allait prendre le temps d’analyser la décision du Conseil d’État et de réfléchir aux options possibles.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

8 réponses à “Terrain d’insertion pour Roms à Saint-Herblain : le projet stoppé par le Conseil d’État”

  1. VORONINE dit :

    Depuis qu’ilsfurent chassés par les musulmans qui n’en voulaient plus , du piémont de l’Himalaya , il y a 1000ans , ces peuplades vivent aux crochets des sociétés qu’ils infiltrent . Ils n’ont jamais rien produit, leur occupation se limite aux vols , trafics …..Ils vivent dans d’épouvantables conditions de saleté, détruisent tout , les ayant vus » dans leur jus « , dans les BALKANS, mème dans les coins les plus déshérités de la planète on ne trouve pas de telles moeurs , j’ai vu des gamines de 11/12 ans enceintes, sur le périph. de SKOPJE , un gamin de 3/4 ans écrasé par un camion sur la chaussée , recouvert d’un sac en papier : des sauvages !

  2. Bran ruz dit :

    Je soutiens ces personnes . Il faudrait d’ailleurs que tous les riverains à Nantes et dans l’hexagone fassent de même concernant les installations de camps de Roms , de CADA etc…. Le moyen de régler le problème dans chaque cas concernés = vote des citoyens de la commune qui se voit imposés ces installations que pour beaucoup ils refusent clairement. L’argent des contribuables doit dans ce cadre être utilisé qu’avec leur assentiment, n’est-ce pas cela la démocratie dont nos élus nous parlent constamment ? De plus , dans une période de crise majeure du logement, construisons des logements pour nos compatriotes.  » les nôtres avant les autres » du bon sens non !!

  3. Lesaignoux dit :

    désplé mais nous ne sommes pas du même avis..si vous voulez des ROM…dans votre jardin ? :-)))

  4. PHILIPPE AUBRIET dit :

    Je soutiens ces personnes . Il faudrait d’ailleurs que tous les riverains à Nantes et dans l’hexagone fassent de même concernant les installations de camps de Roms , de CADA etc…. Le moyen de régler le problème dans chaque cas concernés = vote des citoyens de la commune qui se voit imposés ces installations que pour beaucoup ils refusent clairement. L’argent des contribuables doit dans ce cadre être utilisé qu’avec leur assentiment, n’est-ce pas cela la démocratie dont nos élus nous parlent constamment ? De plus , dans une période de crise majeure du logement, construisons des logements pour nos compatriotes. ” les nôtres avant les autres” du bon sens non !!

  5. Hermine dit :

    Bonjour.C’est l’Europe ! Et pour que la politique européenne change, il faut changer les hommes qui la,dirige!!

  6. kaélig dit :

    Mais bien sûr…La France a largement les moyens d’offrir à ces 15 familles, logement en mobilhomes, puis « accompagnement social et professionnel » avant de leur livrer des « logements durables » (enfin s’ils ne les dévastent pas !).
    Il y en a bien pour 2 à 3 millions d’€.
    C’est un bon investissement pour des populations reconnues travailleuses, paisibles et dont les dizaines de campements autour de Nantes nous gratifient de leurs « services ».
    Et puis, si çà se trouve, il y a peut-être des médecins et des ingénieurs parmi eux !
    « Une chance pour la France », je vous dis.

  7. Val dit :

    Je ne vois aucun inconvénient que des personnes vivent en caravane lorsqu elles respectent le pays qui les accueil et les lois.

    Mais ce n est pas le cas des roms..et ce sont nos impôts qui servent à payer les dégâts occasionnés.
    Tous les endroits qu ils occupent deviennent des décharges ..tout est saccagé alors qu ils bénéficient de toutes les aides possibles et j en passe…
    Ils imposent leur mode de vie là où ils font leur camp c est ça le problème sans Parler de la maltraitance animal…

  8. Eliane Goude dit :

    Nous ont en as dans nos immeubles privés !!Nous payons leurs dégâts ! L’été ils s’installent sur nos pelouse ! Braille !( c’est insupportable 😫 (ces gens ne peuvent Absolument pas vivre dans des appartements))!!!

Soutenez Breizh-info

Publicité

LES DERNIERS ARTICLES

Société

Arte Junior explique l’élection de Trump aux enfants : une pur exercice de propagande

hongrie_revolution

International

La Hongrie défend sa loi de protection des enfants face à la pression de certains dirigeants de l’Union européenne

Sociétal

« Veuillez mourir ». Quand Gemini, l’IA de Google, dérape face à un être humain

Sociétal

Retour à Crépol, un an après la mort de Thomas : la mère de Nicolas tué par balles quelques mois après, se confie [REPORTAGE]

Immigration, Sociétal

Immigration : est-ce que la méthode Retailleau commencerait à porter ses fruits ?

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

NANTES

Nantes face à un nouveau fléau : trafic de prégabaline et violences désinhibées

Découvrir l'article

NANTES

À Nantes, l’arrestation d’une bande de mineurs violents met fin (temporairement) à une série noire d’agressions

Découvrir l'article

Economie, Social

Les meilleures villes pour les seniors en France et en Bretagne : Où s’épanouir pleinement après 60 ans ?

Découvrir l'article

NANTES

En Loire Atlantique, plusieurs villes apportent leur soutien au premier jour du timbre Lucie Randoin

Découvrir l'article

Economie, NANTES

Scandale à La Remaudière près de Nantes : quand une salle polyvalente à 2 millions d’euros devient un symbole du gaspillage public

Découvrir l'article

A La Une, NANTES, Politique

Foulques Chombart de Lauwe, candidat à la mairie de Nantes en 2026 : « Pour Johanna Rolland, un délinquant est toujours d’abord une victime » [interview]

Découvrir l'article

NANTES

Inquiétude et exaspération à Nantes : la ville plongée dans un cycle infernal de violences

Découvrir l'article

NANTES

Nouvelle fusillade dans le quartier Bottière à Nantes : aucun blessé signalé

Découvrir l'article

NANTES, Sociétal

Exclusion de la présidente de l’UNI à Nantes : sanction politique ou justice académique ?

Découvrir l'article

A La Une, NANTES, RENNES

Rennes et Nantes : au cœur de l’explosion du trafic de drogue, riverains et policiers à bout de souffle

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky