Le tournage de la série « 37 Secondes » (inspiré du livre du même nom, aux éditions Locus Solus), consacrée au tragique naufrage du Bugaled Breizh, bat son plein. Cette série en six épisodes, réalisée par Laure de Butler et produite par Alain Bonnet pour Arte, promet de plonger les spectateurs au cœur de ce drame maritime qui a marqué l’histoire française.
Un tournage immersif au cœur de la communauté maritime
L’équipe de production a pris le temps de s’imprégner de l’atmosphère du port et de tisser des liens avec la communauté locale. « Il était important pour nous de gagner la confiance des gens et de respecter leur douleur », explique Alain Bonnet. « Leur soutien est essentiel pour la réussite de ce projet. »
« 37 Secondes » se veut être un récit poignant et respectueux des victimes et de leurs familles. La série ne cherche pas à donner une version définitive de l’affaire, mais plutôt à explorer l’impact humain de ce drame et le combat des familles pour obtenir la vérité.
La série réunit au casting Nina Meurisse, Mathieu Demy et Jonas Bloquet. La diffusion est prévue pour 2025 sur Arte et HBO, une chaîne américaine qui a déjà préacheté la série.
« 37 Secondes » est un projet ambitieux qui permettra de faire revivre l’histoire du Bugaled Breizh et de sensibiliser le public à ce drame maritime. La série s’annonce comme un véritable hommage aux victimes et à leurs familles, et contribuera à entretenir la mémoire de ce chalutier bigouden disparu en mer.
Bugaled Breizh, qu’est-ce que c’est ?
Le 15 janvier 2004, le chalutier bigouden Bugaled Breizh disparaissait en mer, laissant derrière lui cinq familles endeuillées et une communauté entière traumatisée. Ce naufrage, qui a coûté la vie à Yves Gloaguen, Patrick Gloaguen, Pascal Le Floc’h, Georges Lemétayer et Eric Quemeneur, a marqué l’histoire maritime française et soulevé de nombreuses questions.
Les circonstances du naufrage du Bugaled Breizh restent à ce jour un mystère. L’enquête judiciaire, qui a duré plusieurs années, n’a pas pu déterminer la cause exacte de la disparition du chalutier. Plusieurs hypothèses ont été avancées, dont la collision avec un autre navire (un sous-marin), l’explosion d’une mine ou une avarie technique. Mais aucune d’entre elles n’a pu être formellement prouvée.
Depuis le naufrage, les familles des victimes se battent pour obtenir la vérité. Elles ont notamment créé l’association « Bugaled Breizh, familles et amis » afin de faire avancer l’enquête et de maintenir la mémoire de leurs proches.
Le drame du Bugaled Breizh a également mis en lumière la dangerosité du métier de pêcheur. En France, la pêche est l’un des métiers les plus meurtriers.
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3 réponses à “37 Secondes : Une série poignante sur l’affaire du Bugaled Breizh en tournage pour Arte et HBO”
Dans le rapport d’expertise, figure cette information: au moment du naufrage, le cul du chalut était à l’aplomb d’un haut-fond sablonneux, d’une profondeur de 40 mètres, par 49° 42′ N et 5° 10′ W, haut-fond
où passe le segment 10 du câble SEA-ME-WE 3 (39.000 km), reliant Penmarch à Goonhilly, en Cornouaille; rappelons que, le 29 septembre 2022, le sous-marin Novorossiisk avait été repéré à 100 km au large de la pointe bretonne. Or, tant la NSA, que la Russie, disposent de submersibles gigognes, capables de déposer un sous-marin de poche ou des plongeurs de combat, pour récupérer le « mouchard » posé sur le câble, quelques semaines avant un transport de Mox de La Hague à Takahama (Japon), le cargo étant suivi d’une escadre de sécurité, dont les sonars auraient détecté tout intrus sur ce lieu stratégique. Maintenant, tentez d’expliquer ces faits aux personnes concernées par ce naufrage, c’est mission impossible.
Pour moi, dès le début, il n’y avait pas photo quant à la cause du naufrage ultra-rapide (37 sec) du Bugaled Breizh: Seule la croche des funes du chalut par un submersible évoluant à bonne vitesse peut expliquer l’implosion de la cale avant du bateau tant l’immersion fût rapide et imparable.
A l’époque la Ministre de la Défense, Alliot-Marie, pour « noyer le poisson ! » inventa une prétendue collision avec un gros cargo asiatique qui fût suivi pendant un mois jusqu’au terme de son trajet où il fût inspecté, sans aucun résultat.
Je pense que,comme pour la destruction du conduit gazier russe Nordstream vers l’Europe,on nous aura caché les vrais organisateurs de ladite destruction… Pourtant,pourtant les noms des organisateurs apparaissent,mais on les taît…..Peut-être que pour le Bugaled Breizh,un sous marin américain était dans le secteur- en observation des sites,( chut,faut pas le dire,..) aujourd’hui,on accuserait les russes…Respect aux familles des pêcheurs..