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Royaume-Uni. Les arguments économiques en faveur de l’immigration de masse ont fini par s’effondrer

Ci-dessous la traduction (extraits) d’un commentaire de Sam Ashworth, sur le Telegraph, au sujet de l’immigration au Royaume-Uni.

Au lieu de stimuler la croissance, l’immigration au Royaume-Uni exerce une pression quasi insupportable sur les services publics, le logement et les infrastructures.

Il s’agissait d’une théorie séduisante. L’ouverture des frontières de la Grande-Bretagne entraînerait un afflux de capital humain qui rendrait le pays plus riche, la charge fiscale moins lourde, les services publics plus forts et notre culture enrichie. Et, en tant que théorie, elle avait le grand avantage d’être pratiquement impossible à falsifier, à moins que quelqu’un ne soit assez fou pour l’essayer en pratique.

Malheureusement, grâce aux conservateurs, c’est ce qui s’est passé. Et la confrontation avec la réalité qui en a résulté a démoli une idée vraiment magnifique. Rapport après rapport, ensemble de données après ensemble de données, un message simple est martelé : l’immigration de masse n’améliore pas la situation de la Grande-Bretagne.

Le dernier en date a mis à mal l’argument selon lequel l’immigration est désespérément nécessaire pour soutenir nos services publics qui s’effondrent.

Comme l’affirme l’Institute for Fiscal Studies, la « marge fiscale » générée par l’immigration est largement illusoire. Plutôt que d’être le résultat d’une sélection minutieuse d’arrivants à hauts revenus et à faibles coûts, elle est plutôt liée à la manière dont l’Office for Budget Responsibility établit ses chiffres, en intégrant des plans de dépenses qui ne tiennent pas compte des exigences accrues d’une population plus nombreuse. Une fois ce facteur pris en compte, le dividende migratoire se dissipe.

Cela ne devrait pas être surprenant. Même avant que les conservateurs ne remodèlent le système d’immigration pour faire venir un grand nombre d’aides-soignants et d' »étudiants », de nombreuses études montraient que les migrants non européens constituaient un important gouffre fiscal.

Cela tient autant à la générosité de l’État britannique qu’à toute autre chose ; le citoyen britannique moyen reçoit plus en services publics qu’il ne paie d’impôts. Mais cela signifie que pour que les migrants puissent payer leur part, ils doivent gagner des salaires très élevés ou partir après leurs années de travail. Comme on pouvait s’y attendre, beaucoup d’entre eux ne le font pas.

Les problèmes ne s’arrêtent pas là. L’augmentation du nombre de personnes dans une économie la rendra presque toujours plus importante, mais cela ne signifie pas que la situation des personnes déjà présentes s’améliorera. La Grande-Bretagne souffre d’une grave pénurie de logements, d’infrastructures encombrées et de conflits croissants entre des communautés ayant des visions radicalement différentes de ce que le pays devrait être.

L’arrivée d’un grand nombre de personnes originaires du monde entier ne contribue guère à améliorer la situation et l’aggrave même. Lorsque les journaux nationaux publient des articles sur l’augmentation massive des investissements nécessaires pour faire face à l’afflux de nouveaux arrivants, c’est que quelque chose a mal tourné. Il est difficile de ne pas penser que la Grande-Bretagne est en train de suivre le Canada dans le piège démographique du tiers-monde, où le coût des outils, des logements et des infrastructures nécessaires aux nouveaux arrivants a stoppé la croissance des revenus.

L’argument économique en faveur de l’immigration étant en déroute, ses défenseurs se sont mis à souligner les avantages nébuleux de la diversité, ou à affirmer qu’elle pourrait être une véritable fusée économique s’il suffisait de réformer la planification, les impôts, les prestations, le maintien de l’ordre, les infrastructures, l’énergie, l’éducation, l’eau – la liste n’est pas close. Mais affirmer que cela signifie que nous n’avons pas besoin de réduire les niveaux actuels d’immigration revient à mettre la charrue avant les bœufs, sans parler du fait que de nombreuses personnes peuvent se demander s’il est souhaitable de remodeler leur pays pour faire de l’immigration un élément positif.

À maintes reprises, les Britanniques ont voté en faveur d’une réduction de l’immigration. Les élites ont mis cela sur le compte de l’ignorance. Elles devraient plutôt considérer qu’il s’agit simplement d’un intérêt personnel rationnel.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
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4 réponses à “Royaume-Uni. Les arguments économiques en faveur de l’immigration de masse ont fini par s’effondrer”

  1. Bran Ruz dit :

    Je suis allé plusieurs fois en Angleterre dans le cadre de mon travail et mon constat est que Londres , Birmingham, Manchester sont devenues des villes tellement diversitaires que nous pouvons dire sans nous tromper que sauf dans quelques quartiers de ces villes , nous ne sommes plus en au cœur de la perfide albion mais , au Londonistan ,au Manchesteristan , tout ce qui s’écrit et ce décrit en tan de fait , et pas seulement. Le royaume britannique est submergé par ses anciennes colonies, le remplacement des britanniques est en phase d’accélération et cela de manière stratosphérique. Et en France, nous suivons le même chemin destructeur que celui de nos voisins, envahis que nous sommes par des ressortissants de nos anciennes colonies, Tunisie, Maroc ,Algérie, Sénégal et bien d’autres … ils viennent saturés nos services sociaux, médicaux, judiciaires , douaniers ,policiers , logements sociaux, familiaux, d’ASE et j’en oublie certainement . L’immigration une chance pour le France et l’Europe disent en chœur les immigrationistes de tous poils et bien non !! Les faits sont têtus, ruine économique, accélération de la criminalité, penetration de l’islam politique avec son lot d’attentats et de morts , effondrement de notre système médical et de santé, tribunaux débordés devant tant d’affluence de migrants en goguette dans notre pays etc….Notre effacement et celui des peuples européens est en phase définitive, refusons le ,ou notre civilisation millénaire disparaîtra inexorablement. Votons le 9 juin pour des partis qui défendront notre identité, notre culture et la priorité nationale.

  2. vert dit :

    Une étude récente a été publiée sur le coût de l’immigration en Allemagne. Selon cette étude, il n’existe aucun scénario dans lequel l’immigration aurait un impact positif sur les finances publiques. Comment est-ce possible si les immigrés travaillent et paient leurs impôts ?

    La réponse est simple : la plupart des immigrés qui viennent en Allemagne ne travaillent pas et la grande majorité d’entre eux ne travailleront jamais, car ils n’ont pas les qualifications les plus élémentaires.  C’est ce qui ressort d’une étude récente du démographe et expert en finances publiques Bernd Raffelhüschen, de l’université de Fribourg. Raffelhüschen montre que les millions de migrants qui sont entrés en Allemagne depuis 2014 coûteront à l’Allemagne environ 5 800 milliards d’euros au cours de leur vie, soit au moins 116 milliards d’euros par an.

    Ce coût ruinera notre État-providence et paralysera l’économie allemande, non seulement à court terme, mais pour plusieurs générations. Là encore, il existe des études à ce sujet. Une étude du gouvernement danois datant de 2021 a révélé que chaque migrant d’Afrique et du Moyen-Orient coûte à l’État danois l’équivalent d’environ 425 000 euros. Jan van de Beek et ses collègues de l’université d’Amsterdam arrivent à un chiffre un peu plus élevé de 475 000 euros pour chaque demandeur d’asile. Ce chiffre ne s’applique pas seulement aux migrants de la première génération, il reste globalement le même pour les migrants de la deuxième génération.

    (…)

    Une autre étude publiée aux Pays-Bas a calculé le coût de l’immigration. En incluant les allocations, un immigré clandestin africain coûte 625 000 euros au cours de sa vie, selon cette étude. Comment cela est-il possible ?

    Toutes les études que j’ai vues suggèrent que les migrants africains sont les plus chers au monde. Les raisons semblent être culturelles et liées à leur faible niveau de qualification. Ils ne répondent tout simplement pas aux exigences de nos marchés du travail avancés. Nous devons faire un choix : soit nous continuons à ouvrir nos portes aux migrants illégaux d’Afrique et d’Orient et nos États-providence s’effondreront, soit nous fermons les frontières, nous rapatrions les migrants illégaux et nous nous attelons à la tâche colossale de la reconstruction économique. C’est l’un OU l’autre. Nous ne pouvons pas avoir les deux : l’ouverture des frontières ET l’aide sociale

  3. vert dit :

    Une étude du Centre for Migration Control (CfMC) révèle que les migrants légaux sans emploi en Grande-Bretagne ont coûté aux contribuables près de 24 milliards de livres sterling (28 milliards d’euros) entre 2020 et 2023.

    Un fardeau financier pour les services publics

    Le rapport, basé sur des données de l’Office for National Statistics, souligne que 711 500 “migrants adultes économiquement inactifs” vivaient au Royaume-Uni en 2023, tous visas confondus. Ces personnes ne travaillent pas, ne cherchent pas d’emploi et ne contribuent donc pas à l’économie, ce qui représente une charge importante pour les services publics tels que le logement, la santé et l’éducation.

    Rob Bates, directeur de recherche au CfMC, explique ce silence par un “consensus à Whitehall, à Westminster et parmi la plupart des fonctionnaires” selon lequel “l’immigration de masse est égale à la croissance du PIB“. Cette idée dominante, en place depuis la fin des années 1990, occulte les coûts réels de l’immigration pour les contribuables.

    Nigel Farage, ancien dirigeant de l’UKIP, qualifie ces chiffres de “stupéfiants” et estime qu’ils pourraient “changer tout le débat national” sur l’immigration, qui se focalise actuellement sur l’immigration clandestine à plus petite échelle

  4. An dit :

    La différence est qu’une part importante de l’immigration au RU est originaire d’Inde, qui a des capacités non-négligeables en termes socio-économiques.
    En France, la seule équivalence est l’indochinoise (vietnamienne et chinois de l’ancienne Indochine) mais qui représente une part ridicule.
    Donc en terme de quantité, le RU a un temps d’avance (et encore, la densité du pays étant très forte, les impressions le sont aussi) mais l’impact sera peut-être moins chaotique.
    De plus, la culture britannique survivra quelques temps même avec la disparition du RU. Pas seulement par la langue, même si énormément.
    Alors que la culture française… En dehors de nous refaire, en plus mauvais, les Trois Mousquetaires… Ou le Comte de Monte-Cristo, avec ce monstre de charisme viril qu’est … Pierre Niney…

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