La lutte contre les « fake news » est devenue une industrie (et une économie à base de subventions publiques et privées) florissante, mais la fiabilité de ces « décodeurs » est sujette à caution. En lisant en profondeur une étude réalisée par des « chasseurs de fake news » eux mêmes, on relève que 85% d’entre eux penchent à gauche, ce qui soulève des questions sur leur impartialité.
Misinformation experts are perhaps not quite unbiased
« Experts leaned strongly toward the left of the political spectrum »
Data from Harvard Misinformation Review, survey of 150 misinformation expertshttps://t.co/J5e3CYu2fQ (here with left to the left and right to the right) pic.twitter.com/RepDrYVA3P
— Bjorn Lomborg (@BjornLomborg) February 16, 2024
L’objectivité : une vue de l’esprit
La neutralité en journalisme est une illusion. Tout journaliste exprime son point de vue, influencé par ses connaissances et ses préjugés. La tromperie réside dans le fait de prétendre à une objectivité totale, occultant ainsi ses convictions. L’étude du journal scientifique Misinformation Review, a interrogé 150 experts de la « fausse information ». L’objectif initial était de comprendre pourquoi le public la croit et la partage.
Mais un élément crucial noyé dans les appendices de l’étude (page 15) révèle que 85% des experts interrogés se situent à gauche de l’échiquier politique. Un chiffre alarmant qui met en question l’impartialité de ces « décodeurs ». L’article note que le terme « désinformation » a connu une explosion médiatique après le Brexit et la victoire de Donald Trump, deux événements qui ont remis en cause la domination des médias traditionnels.
Ces 150 experts « Issus du monde universitaire » penchaient fortement vers la gauche de l’échiquier politique : très à droite (0), assez à droite (0), légèrement à droite du centre (7), centre (15), légèrement à gauche du centre (43), assez à gauche (62), très à gauche (21) selon leurs indications. L’une des principales conclusions de l’étude est que la quasi-totalité de ces experts en désinformation citent l’esprit partisan et le biais de confirmation comme les principales raisons pour lesquelles les gens croient et partagent des informations erronées. Quelle ironie ! Certes, les « experts en désinformation » en question ont été consultés spécifiquement pour cet article et ne représentent pas nécessairement les opinions éditoriales de la Misinformation Review. Mais alors, où étaient tous les experts conservateurs en désinformation que les auteurs de l’article n’ont pas interrogés ?
Ce n’est un secret pour personne que le vocabulaire de la désinformation, de la désinformation et de la malinformation a envahi le discours dominant avec vigueur peu après le Brexit et la victoire surprise de Donald Trump aux élections de 2016. La démocratisation de l’information sur l’internet – soutenue par l’essor des médias sociaux et du smartphone au milieu et à la fin des années 2000 – avait été beaucoup plus fructueuse que prévu. Par ailleurs, la confiance dans les institutions occidentales était en lambeaux comme le montrent le Brexit ou l’élection de Trump aux USA.
Avec l’aide du journalisme indépendant, les masses avaient commencé à se forger leur propre opinion, loin des récits omniprésents de la presse traditionnelle et de la bureaucratie. La crise sanitaire a en effet amplifié la méfiance envers les institutions et les médias officiels, poussant le public vers des sources d’information alternatives. Et a ouvert la voie à la tendance actuelle consistant à traquer non seulement les mensonges flagrants, mais aussi les informations susceptibles de dévier de la « ligne officielle ». Un glissement vers une pensée unique qui menace la liberté d’expression et le pluralisme.
Intolérable pour le système et les élites. Qu’il s’agisse de la folie de l’ère Covid-19, de l’acquisition de Twitter/X par Elon Musk ou de la tentative simultanée dans presque toutes les juridictions occidentales d’introduire des projets de loi sur la désinformation, des tsars de la désinformation ou des départements de la désinformation, la réaction, tardive, a été très puissante.
Et les « Fact-Checkers » font bel et bien partie de ces outils utilisés (et payés) par les systèmes, par les Etats, et par les grandes entreprises pour tenter de faire taire les voix indépendantes. En faisant passer toute information non officielle pour une fake news, en mélangeant des sujets n’ayant rien à voir les uns avec les autres (De la terre plate aux bases américaines en Ukraine…dont il était dit il y a encore deux ans que c’était du complotisme), en discréditant (agents de l’étranger, extrême droite…), et tout simplement, en appelant à la censure, et aux poursuites administratives et judiciaires.
Du côté de la France, les écoles de journalisme regorgent d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, pas de Jordan Bardella.. Quid d’une étude politique sur les fact checkers français ?
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5 réponses à “« Fact-checkers » : à gauche toute !”
Pas la peine de faire une étude politique, il suffit d’écouter (si on le peut encore! ras le bol) notre Président et tous ses proches collabos ! le travail est fini!
Si vous avez la patience d’écouter France Inter ou les chaines publiques 1,2,3 et BFM TV vous avez une idée du journalisme gauchisant et aux ordres du pouvoir…..Les médias comme l’Université, l’Education Nationale, la culture sont devenus des territoires idéologiques tombés aux mains d’une gauche radicale.
Les français ont tout compris en s’informant ailleurs sur le Net avec des journalistes compétents et pluralistes qu’on accuse de complotisme.
Une évidence que les « fast-checkers » ont le coeur, les idées, et les analyses qui penchent à gauche… Je les lis régulièrement, pour « m’amuser », exercer mon sens critique… C’est du concret. Une évidence.
Il faut boycotter toutes les chaînes publiques et fuir comme la peste BFMTV qui cire les pompes sans arrêt du politiquement correct et de l’idéologie gauchiste. Informez-vous sur le Net auprès de journalistes qui ne baissent pas le froc.
est une infox (fakeniouze) tout ce qui n’est émis par la gauche, même la plus bête!
exemple : poutine veut envahir l’europe! d’abord il n’en a pas les moyens, il n’est pas va t-en guerre,la preuve, il a signé les accords de minsk, zélinsky ne les a pas respecté, hollande et merkell ont bien dit pourquoi ils n’avaient rien fait etc.