Il ne décroche pas des écrans, Elle voulait juste qu’on l’aime, Collabo, Roc’h Tredudon 1974, Vocations : voici la sélection littéraire hebdo.
Il ne décroche pas des écrans
Le contact quasi ininterrompu des enfants et des adolescents avec les écrans crée des troubles de la communication et de l’attention, des difficultés d’apprentissage, de compréhension, génère des angoisses, altère en profondeur les rapports familiaux et sociaux…
En s’appuyant sur l’étude de nombreux cas de tous âges et de tous milieux sociaux, la psychologue Sabine Duflo explique les processus qui mènent à ces différents symptômes, traités comme des maladies alors qu’ils sont la plupart du temps des réponses à un environnement où le numérique a remplacé l’humain. Elle propose une méthode adaptée à chaque âge, faite de préconisations simples pour lutter contre la toxicité des écrans.
Elle voulait juste qu’on l’aime
Maltraitée, affamée, négligée. À 11 ans, Ruth n’est plus que l’ombre d’elle-même lorsqu’elle est placée dans la famille de Maggie Hartley. Cette maman d’adoption, habituée à recevoir des enfants en grande détresse, est désemparée devant l’état de la fillette. Avant de pouvoir l’aider, elle doit comprendre son histoire. Et peu à peu, Ruth livre les secrets de sa souffrance. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle n’a que des images violentes qui lui reviennent. Sa belle-mère et son père la rouent de coups et la laissent presque mourir de faim. À force de patience et de tendresse, la fillette raconte le pire, les abus et sévices que lui a fait subir son père… Maggie va aider Ruth à faire traduire en justice ses bourreaux. Pour enfin, lentement, patiemment, pouvoir reconstruire sa jeune vie.
L’émouvante histoire vraie d’une fillette emprisonnée dans un monde de souffrance et d’abus.
Collabo
Issu d’une famille française de Lorraine, Claude se sent depuis toujours à la fois profondément Allemand et Français. Et, alors que les nazis sont arrivés au pouvoir, il n’a qu’une seule envie : voir une véritable réconciliation entre ses deux pays de cœur. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Claude doit choisir son camp. Le jeune homme s’engage aux côtés de Laval et gravit peu à peu les échelons dans le régime de Vichy. Mais plus la guerre avance, plus les illusions de Claude sont battues en brèche par le régime nazi, cet occupant cynique et cruel. Et le jour où il découvre que sa femme est engagée dans la Résistance, son cœur déjà déchiré se morcelle un peu plus. De désillusions en choix difficiles, Claude va devoir faire des sacrifices s’il veut un jour pouvoir vivre dans un monde en paix.
Un homme face à ses choix dans la tourmente de l’Histoire.
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Roc’h Tredudon 1974
Dans la nuit du 13 au 14 février 1974, le FLB-ARB (Front de libération de la Bretagne – Armée révolutionnaire bretonne signe l’un de ses attentats les plus retentissants en détruisant le pylône de l’ORTF à Roc’h Trédudon, dans les monts d’Arrée. Pendant plusieurs semaines, une partie des Bretons sont privés d’une télévision alors largement contrôlée par le gouvernement français.
Aucun membre du FLB-ARB n’a jamais été arrêté et jugé pour cette action qui a marqué l’histoire contemporaine de la Bretagne Cinquante ans après, Erwan Chartier-Le Floch, rouvre le dossier et se penche sur les raisons qui ont entraîné cet attentat ainsi que sur ces conséquences. L’occasion également de s’interroger sur la violence politique en Bretagne.
(Avec illustrations, et dessins de MALO LOUARN et NONO)
Docteur en études celtiques, universitaire, historien et journaliste engagé au sein de la gauche bretonne, Erwan Chartier-Le Floch a co-écrit, avec Alain Cabon, Le Dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons (Coop Breizh 2006) qui reste un ouvrage de référence sur la violence politique en Bretagne. Il a écrit plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur les régionalismes et indépendantismes en France et en Europe. Il est actuellement le rédacteur en chef de l’hebdomadaire local Le Poher en centre Bretagne et le site plus confidentiel Le Penn-Bazh.
Vocations : L’Église en Bretagne, de l’apogée au délitement
On dit que Dieu a trouvé en Bretagne, et particulièrement en Léon, un terreau favorable aux vocations religieuses et sacerdotales. Dans les années 1950-1960, la pratique religieuse était quasi unanime dans le pays. Chaque année, l’ « appel divin » touchait quelques garçons et quelques filles de onze ans qui allaient rejoindre le petit séminaire ou le juvénat, où s’affermissait leur engagement.
L’essai sociologique présenté ici remet en question cette notion d’appel et déconstruit le mécanisme bien rodé qui introduit chez l’enfant le sentiment d’être appelé. Le procédé d’inculcation de la vocation relève d’un ensemble de conduites, de prescriptions, de sélections qui a pour cadre le système paroissial. Anne Guillou a connu dans son enfance le fait d’être ainsi distinguée par les religieuses mais elle n’a pas persévéré sur ce chemin.
Aujourd’hui, Dieu n’appelle plus. Avec la chute de la pratique religieuse au sein des paroisses, c’est le terreau même des vocations qui a disparu. Explorant les sources sociologiques et ses souvenirs d’enfant, Anne Guillou donne ici une lecture argumentée de l’apogée puis du déclin de l’Église bretonne.
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