Swanton, Vermont, une petite ville paisible de 6 500 habitants située à quelques minutes de la frontière avec le Québec, se retrouve au cœur d’une situation tendue : une augmentation significative du nombre de migrants illégaux traversant la frontière.
Une insécurité croissante
Certains habitants de Swanton expriment une peur grandissante face à cette situation. Ils rapportent des rencontres fréquentes avec des groupes de migrants dans les bois et sur leurs propriétés, ce qui a conduit certains à se munir d’armes à feu pour se protéger.
Selon les données du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), plus de 12 200 personnes ont traversé illégalement la frontière entre le Canada et les États-Unis en 2023, soit une augmentation de 240 % par rapport à 2022. Parmi eux, 70 % auraient emprunté le secteur de Swanton.
La proximité de Montréal et Toronto, deux grandes villes canadiennes facilement accessibles par avion, et la longueur de la frontière canado-américaine, trois fois plus longue que celle entre les États-Unis et le Mexique, font de cette région un point d’entrée privilégié pour les migrants illégaux.
Pour les habitants de Swanton, cette situation se traduit par une vigilance accrue, une ambiance anxieuse et un sentiment d’impuissance. L’installation de caméras de surveillance, le bruit constant des hélicoptères et la peur de l’inconnu font désormais partie de leur quotidien.
De l’autre côté de l’Atlantique aussi, les autorités semblent abandonner, de plus en plus, leurs propres citoyens qui n’ont d’autre choix que de s’organiser, par et pour eux mêmes.
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2 réponses à “Sous pression migratoire, des habitants contraints de se munir d’armes à feu à la frontière entre le Québec et les USA”
ben quoi ? c’est le nouvel ORDRE mondial !😂
A quand chez nous ? Très bientôt c’est évident.