« Quel avenir pour les influenceurs ? », s’interrogeait un article de Breizh-Info il y a quelques jours…
En Bretagne, « magie » de l’immigration d’origine extra-européenne oblige, l’avenir d’un « influenceur » TikTok de nationalité centrafricaine semble soudain s’éclaircir, facilitée en cela par la mansuétude du tribunal correctionnel de Brest.
Jugé le 19 février, l’homme âgé de 20 ans a été reconnu coupable d’avoir incité à commettre des émeutes à Brest en juin 2023 suite au décès de Nahel Merzouk.
Le Centrafricain appelait à « faire du sale »
À l’époque, le Centrafricain, dont le titre de séjour expire le 17 mars 2024 , arborant masque et lunettes de soleil, avait appelé à une mobilisation violente à l’encontre des forces de l’ordre via des vidéos diffusées sur Snapchat et Telegram. Un réseau sur lequel il gérait une boucle intitulée « Emeutes Brest ». Avec un langage sans équivoque : « Appel à tous les frères. Ce soir, on se rassemble tous. On va faire du sale à tous ces fils de p…. de keufs. »
Outre ces différents appels, l’homme était également suspecté par les policiers brestois d’avoir eu un rôle de coordinateur vis-à-vis des émeutiers ayant sévi dans la ville finistérienne.
Se présentant à la barre du tribunal brestois comme un « créateur de contenu », l’Africain a tenté de justifier : « Les vidéos, je les ai faites parce qu’on m’a demandé de les faire ».
2 ans de prison ferme… transformés en 5 mois de sursis
À Brest, les divers appels à la mobilisation des émeutiers ne demeuraient pas sans conséquence puisque, dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, des bâtiments publics furent saccagés et des magasins pillés après qu’un rassemblement hétéroclite de racailles de cité et d’extrémistes de gauche ait eu lieu place de la Liberté.
Par ailleurs, l’influenceur centrafricain avait également relayé un appel invitant à constituer « une cagnotte pour s’équiper et combattre la République ! ».
Interpellé deux mois après les émeutes à la suite d’une enquête d’identification, l’Africain devait donc répondre devant la justice du délit de « provocation directe suivie d’effet à un attroupement armé ».
Lors de sa garde à vue, il avait notamment expliqué aux policiers que son objectif était de provoquer des affrontements avec ces derniers en utilisant des mortiers, mais sans participer au pillage. Problème : l’influenceur TikTok a été identifié par des images de vidéosurveillance alors qu’il entrait dans un supermarché pillé lors d’une nuit d’émeutes…
Tandis que le procureur de la République, reprochant au prévenu de « cracher sur les policiers, sur la République », a requis deux ans de prison ferme à son encontre, le Centrafricain, « ayant fui son pays en guerre civile à l’âge de 9 ans », est finalement ressorti du tribunal de Brest avec une peine de douze mois de prison avec sursis assortie de 200 heures de travaux d’intérêt général. De quoi attendre plus sereinement le renouvellement de son titre de séjour…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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9 réponses à “Brest. Il avait incité aux émeutes pour Nahel : un « influenceur » centrafricain écope d’une peine avec sursis”
UNE PEINE SEVERE par la justice macronieene : » du sursis FERME « !
On n’attend même pas la fin de son visa, on le vire de suite avec interdiction de revenir sur le territoire national. Il n’y a aucun danger en centrafrique donc pas de pb. En plus Banguy est très joli la nuit !!!
Certainement un intellectuel révolutionnaire !
Go home !! Retour Bangui.
C’est navrant. Je ne comprends pas la justice « ferme » des hommes politiques macroniens. Veulent-ils une France réduite au chaos (d’où la « stratégie du chaos »)? Un chaos pour quoi faire? On ne va pas lui donner une médaille quand même.
Et je pense à ces innombrables victimes des violences, qui se multiplient, alors que la gauche ferme les yeux courageusement.
Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement de charlots, j’en ai fait mon deuil
« Appel à tous les frères. On va faire du sale à tous ces fils de p…. de keufs. »
Les juges rouges ont répondu : « Touche pas à mon pote. »
il ne sera ni expulsé ni même condamné à de la prison ferme! « on m’a forcé » : belle excuse, qui « on »? une voix ? un diable ?
Dommage que la peine de mort est été abolie dans ce pays , sinon Monsieur de Paris aurait du boulot en permanence.