L’extrême gauche locale dans le Trégor veut faire venir des représentants d’un Etat communiste ultra répressif qui enferme des milliers de prisonniers politiques chaque année, pour compenser l’effondrement progressif du système de santé en Bretagne et particulièrement à l’hôpital de Guingamp.
Le 16 février 2024, une délégation cubaine, menée par l’ambassadeur Otto Vaillant, s’est en effet rendue à Guingamp pour explorer la possibilité d’envoyer des médecins cubains à l’hôpital local. Cette initiative vise à pallier la pénurie de personnel médical qui menace les services de maternité, de chirurgie et d’urgence. Néanmoins, lorsque l’on sait les mensonges au sujet du système de santé cubain, loin d’être idyllique, on peut être inquiet pour la population locale.
L’ambassadeur Vaillant a affirmé que le déploiement de médecins cubains pouvait être rapide, s’effectuant en quelques mois. Il a souligné la volonté de Cuba d’aider la France et la capacité de ses médecins à apprendre la langue locale, comme ils l’ont fait au Pakistan.
Pour concrétiser ce projet, un décret du président de la République est indispensable. Vincent Le Meaux, président de Guingamp-Paimpol Agglomération, se plie visiblement aux souhaits de l’extrême gauche locale, qui bénéficie d’une couverture médiatique assez étonnante et cela depuis des années, et souhaite le soutien du Premier ministre et du ministre de la Santé, ainsi que du contexte favorable. Il propose que Guingamp devienne un territoire pilote pour cette expérimentation, en raison de sa situation socio-économique défavorisée.
Face à la crise sanitaire française, Cuba est sollicitée par plusieurs régions. L’ambassadeur Vaillant a cependant donné priorité à la demande de Guingamp, envisageant une coopération réciproque avec la province de Cienfuegos, incluant l’envoi de médecins cubains et l’amélioration de l’accès à l’eau potable à Cuba. M. Vaillant souligne l’importance d’une collaboration de longue durée avec Cuba, ne pouvant répondre à des urgences ponctuelles. M. Le Meaux appuie cette nécessité, soulignant que les difficultés du système de santé français persisteront jusqu’en 2030, et que le recours à des médecins étrangers est crucial. Il appelle à dépasser l’orgueil national et à envisager une collaboration durable avec Cuba pour sauver l’hôpital de Guingamp et d’autres établissements français en difficulté.
Un pacte avec le Diable pour masquer l’effondrement du système de santé, et pour ne pas avoir à juger et à condamner sévèrement les responsables de ce naufrage ?
Pour rappel, en 2019, une ONG espagnole, « Prisoners Defenders », a dénoncé les conditions de travail des médecins cubains lors de leurs missions à l’étranger et déposé une plainte à la Cour pénale internationale contre Cuba pour « esclavage ». Dans Le Point, la journaliste Claire Meynial estime que « la plupart des médecins gagnent à peine une cinquantaine de dollars par mois à Cuba, et beaucoup, plongés dans la misère, acceptent les missions par nécessité ».
« Les critiques visant le système médical cubain pointent aussi l’idée que l’internationalisme médical de La Havane serait un moyen pour le régime d’étendre son influence idéologique dans le monde et de faire des profits financiers. Il est vrai que, « en 2018, l’exportation de services médicaux a rapporté quelque 6,3 milliards de dollars à Cuba, loin devant le tourisme ». » peut-on lire ici. Pas de quoi inquiéter Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp, et soutien communiste affirmé à Cuba, et à sa dictature.
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8 réponses à “Médecins cubains à l’hôpital de Guingamp. L’extrême gauche locale veut faire venir des représentants d’un Etat communiste ultra répressif”
des medecins d’une petite ile AU SECOURS DE LA FRANCE ?? putain on est vraiment dans la mouise ??!!
Une nouvelle image de la France en perdition, du fonctionnement sectaire et foncièrement déviant de la prétendue Gauche, au profit de la ripouxblique mortifère.
Jusqu’à quand ?
Le monde médical est à la dérive = incurie des divers gouvernements, plus encore celui-ci , qui se sont succédés aux pouvoirs. De plus, arrêtons de soigner le monde entier dans nos hôpitaux, aller aux urgences des hôpitaux français vous fait rapidement comprendre qu’une partie des gens soignés au sein de ces services de l’hôpital public,n’ont rien à y faire, puisque n’ayant aucun droit légal à paraître sur le territoire français. Stop naïveté, soignons en priorité nos compatriotes.
L’île n’est pas si petite que ça mais en effet, la France n’est pas en bon état.
Castro n’est devenu « communiste » que tardivement, il était très proche du parti orthodoxe, sorte de peronisme local mais c’est une autre histoire.
Et si je vous dis, moi, étranger, de Madrid, qu’à Nantes, CHU, il-y-a déjà des cubains? Notamment de la famille Castro, le crorez-vous? Or, c’est vrai depuis longtemps…
autrefois les médecins cubains allaient en angola et dans d’autres pays du tiers monde, sous développés, la france en ferait elle donc partie?. pendant ce temps macron donne 3 milliards d’euros à l’ukraine
Le caractère ultra répressif de l’état communiste cubain est évidemment incontestable, et j’ai une horreur absolue envers le système communiste. Cela étant dit, s’agissant de Cuba, il ne faut pas oublier non plus que ce pays est une victime de très longue date de l’impérialisme américain. Les États-Unis s’acharnent contre Cuba, lui faisant subir depuis des décennies un blocus quasi total. L’empire américain – ploutocratie gérontocratique ou gérontocratie ploutocratique – ne supporte pas d’avoir à quelques encablures de la Floride un voisin qui refuse ses « valeurs démocratiques » et son système de gouvernement. Je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine sympathie pour la résistance de Cuba vis à vis de l’hégémonisme américain, surtout quand on voit combien de nos gouvernants en France et en Europe se complaisent dans la situation de vassalité que nous impose les américains. Et je ne sais pas si on peut dire, entre l’incurie de l’état communiste et le blocus économique imposé par les américains, quel est la cause principale de la pauvreté persistante à Cuba.
« lui faisant subir depuis des décennies un blocus quasi total. » C’est faux. L’île ayant 5700 km de côtes, un blocus nécessiterait des centaines de navires de guerre, et les Américains ont d’autres chats à fouetter que de s’occuper d’un petit pays somme toute insignifiant. Mais je pense que vous confondez « blocus » et « embargo ». Un embargo, oui, c’est ce que font les Américains depuis les années 1960 : l’interdiction à Cuba d’exporter quoi que ce soit aux États-Unis (et c’est efficace, très efficace).