Criminalité, trafic de stupéfiants, ensauvagement, défaillance des services publics : la tiers-mondisation de la Bretagne, dont la fulgurante accélération fait régulièrement l’objet d’articles sur Breizh-Info, est une réalité.
Cette dernière peut se manifester par des formes très diverses. Comme par exemple la saisie de 28 kg de nourriture exotique réalisée à l’aéroport Brest-Bretagne de Guipavas lundi 12 février par la brigade des douanes.
Selon le quotidien le Télégramme, un passager en provenance du Cameroun transportant divers aliments dans ses bagages a donc fait l’objet d’un contrôle qui s’est avéré fructueux. En effet, en inspectant l’un de ses bagages ayant voyagé en soute, les douaniers ont mis la main sur des arachides, des feuillages frais, des épices, de l’igname et de la viande séchée.
Viande avariée et risques sanitaires
Pouvant paraître anecdotiques de prime abord, ces transports de nourriture depuis l’Afrique ou autres pays exotiques vers la France, généralement à des fins de consommation personnelle mais parfois pour être revendus, ont cependant donné lieu à des saisies conséquentes au cours des derniers mois.
Au titre de l’année 2023, ce sont 102 kg de viande et 368 kg de végétaux qui ont été saisis par la brigade des douanes de Brest. Or, l’importation de viande par les particuliers est formellement interdite. Quant aux autres produits, ils doivent impérativement être accompagnés d’un certificat phytosanitaire. Un document que bon nombre de passagers ne sont pas en mesure de présenter, justifiant alors la saisie par les services douaniers….
Comme le note Hélène Castillon, cheffe de la division des douanes du Finistère et du Morbihan, auprès du titre de presse régional, en cas d’absence du certificat phytosanitaire, les produits exotiques sont ensuite détruits « pour éviter que soient disséminés des germes de produits étrangers en France et pour raison de santé publique ».
Un principe de précaution qui semble tout aussi évident à l’égard de la viande importée par ces voyageurs peu scrupuleux. Faute d’avoir été transportée dans des conditions adéquates, cette viande arrive bien souvent avariée sur le territoire hexagonal, avec les risques sanitaires que l’on peut imaginer…
Roissy-Charles-de-Gaulle envahi par la viande de brousse
Toutefois, les quantités de nourriture exotique saisies à Brest en 2023 demeurent modestes en comparaison des volumes arraisonnés à l’aéroport parisien de Roissy Charles De Gaulle.
Dans le seul terminal T2, plus de 36 tonnes de denrées périssables illégales ont été saisies en 2021, dont plus de 10 tonnes de viande de brousse.
— Comité français de l’UICN (@UICNfrance) February 15, 2023
Comme le rapportait France 3 Île-de-France au mois de février 2023, une énième opération les services douaniers avait à l’époque permis de saisir plusieurs centaines de kilos de viande d’animaux sauvages transportés dans les bagages de voyageurs venus d’Afrique australe ou d’Asie.
Parmi les viandes exotiques importées, figurent régulièrement des morceaux de varan, des têtes de singe, des reptiles, ou encore de la viande de pangolin… Si une partie de ces viandes concerne la consommation personnelle, une autre vient alimenter le trafic destiné entre autres à des restaurants clandestins.
Crédit photo : capture Twitter (photo d’illustration)
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2 réponses à “Tiers-mondisation de la Bretagne. Viandes et nourritures exotiques saisies à l’aéroport de Brest [Vidéo]”
La douane n’a qu’à appliquer la loi comme dans beaucoup d’autres pays, exemple les USA ou l’Australie où la trangression de la loi peut coûter très cher. Mais nous, en France, on est trop laxistes.
En ces temps inquiétants où le feu nucléaire revient d’actualité, que ceux qui reprochent hypocritement aux Bretons de ne pas avoir de centrale nucléaire civile pour produire leur électricité en se gardant bien de préciser qu’ils sont richement dotés en nucléaire militaire ne se réjouissent pas : en cas de conflit la fin des Bretons serait leur famine.
Alors disparaître, vaporisé en une fraction de seconde, en ne laissant comme souvenir que son ombre au sol ou mourir de faim à petit feu, quelle serait la fin la plus terrible?
Rassurez vous, Bretons ou pas, personne ne vous demandera votre avis.