Un nouveau mouvement politique vient de naître en Corse, dans la mouvance nationaliste. Mossa Palatina (qui est une prolongation de l’association culturelle Palatinu).
« Mossa Palatina porte la voix du palatinisme dans le champ électoral. Nos idées sont désormais représentées dans tous les secteurs du combat public. MP sera le porte-parole des Corses qui refusent de disparaître dans l’immigration de masse et la subversion woke, elle défendra les intérêts des travailleurs et de ceux qui entreprennent. Nous annoncerons un grand rendez-vous populaire pour le samedi 9 mars à Ajaccio, au Palais des Congrès, à 15h. Un canal Telegram est d’ores et déjà en fonction pour diffuser notre actualité : https://t.me/mossapalatina » indiquent les responsables du mouvement, qui proposent de découvrir leur déclaration de principe que nous reproduisons ci-dessous.
Mossa Palatina inscrit son action dans le cadre du nationalisme corse, modéré et autonomiste. La pensée qui conduit sa politique émane de la doctrine élaborée et soutenue par Palatinu. Elle défend l’existence du peuple corse et sa reconnaissance dans la Constitution française afin d’assurer la pérennisation de son être, la valorisation et la promotion de sa culture historique ainsi que l’établissement de larges libertés locales. Elle entend réformer le nationalisme corse et combattre le tiers-mondisme des années 70, otage de la pensée de gauche, au profit d’un logiciel identitaire nouveau, le palatinisme, qui converge avec la vision sociétale et économique des droites en Europe.
Identitarisme
Les membres de Mossa Palatina fondent leur mouvement politique sur la préservation de l’identité du peuple corse et des nations d’Europe conformément aux caractéristiques spécifiques de chaque peuple.
Elle considère comme fondamentaux les droits de tout peuple à la continuité de son être historique et à la maîtrise pleine et entière de ses politiques d’immigration.
Langue corse et conservatisme
Mossa Palatina identifie et définit trois piliers de l’identité corse : La famille, la langue corse, la catholicité. Elle s’engage à promouvoir la famille par la lutte contre le wokisme, contre l’idéologie LGBT+ ainsi que par la promotion du natalisme. Elle s’engage à défendre la langue corse par le soutien à toutes les logiques immersives, associatives comme publiques. Elle s’engage à réaffirmer la primauté du catholicisme qui, en Corse, n’est pas seulement un culte, mais aussi une part essentielle du patrimoine matériel et immatériel des Corses. Elle soutient le principe de laïcité positive qui consiste, plutôt qu’à invisibiliser les religions, à veiller à ce que les lois soient votées et élaborées non pas par les religieux mais par les représentants du peuple souverain, sans pour autant remettre en cause l’historicité du catholicisme en Corse.
Populisme
Mossa Palatina revendique sa volonté de s’inscrire dans une tradition populiste au sein d’un nationalisme corse modéré sur les questions institutionnelles et très exigeant sur les questions identitaires. Son action consiste à défendre les intérêts des masses populaires délaissées et abandonnées par une caste dirigeante décadente et antinationale face à la submersion migratoire et à la précarisation généralisée.
Libéralisme économique
La liberté est au centre de l’action et de la réflexion de Mossa Palatina. La défense des entrepreneurs, des créateurs d’emploi et de richesses par le refus de la surfiscalité est un principe essentiel. La lutte totale et permanente contre le matraquage fiscal et l’étatisation de l’économie fait partie intégrante de ses préconisations.
Défense des libertés individuelles
Mossa Palatina s’engage à concourir à la défense des libertés individuelles, notamment la liberté d’entreprendre, la liberté d’association, la liberté d’expression ainsi que la liberté sexuelle face à toute forme d’obscurantisme, qu’il soit wokisant ou islamique.
Respect du principe démocratique
Mossa Palatina et ses membres fondent leurs intentions politiques sur les principes de la démocratie libérale, du respect des droits fondamentaux et rejettent ainsi tout lien ou sympathie avec toute intention autoritaire ou totalitaire. Refus de toute violence Mossa Palatina exclut toute violence de ses pratiques politiques ainsi que tout rapprochement avec des forces politiques qui en cautionneraient l’utilisation.
Défense de la ruralité
Mossa Palatina considère la ruralité comme un foyer d’identification des Corses et comme la source où s’élabore leur identité communautaire. Sa défense, son développement, sa revitalisation sont des enjeux primordiaux.
Ecologie
Mossa Palatina acte que la défense de l’identité et du développement économique doit nécessairement s’inscrire dans une volonté d’harmonie et de préservation environnementale tout en rejetant toute idée d’écologie punitive et socialisante. Souveraineté des peuples Mossa Palatina est convaincue que la souveraineté des États et des peuples, fondée sur la coopération entre les nations, est la seule voie légitime et pérenne pour construire l’entente européenne. Elle rejette donc toute politique visant à créer un Super Etat européen ou tout modèle supranational. L’opposition à tout transfert de souveraineté nationale vers des organismes supranationaux et/ou des institutions européennes est l’un des principes fondamentaux de Mossa Palatina.
Convergence civilisationnelle
Mossa Palatina entend établir un autonomisme corse susceptible de tisser des partenariats et des rapprochements ponctuels ou durables avec des forces de droite civilisationnelle et identitaire en Corse, en France et en Europe qui acceptent sur le principe l’existence du peuple corse et la nécessité d’en sauvegarder l’identité. Internationale des régionalismes européens identitaires Mossa Palatina participe à la volonté d’organiser une nouvelle internationale des régionalismes en Europe afin de fédérer tous les mouvements régionalistes, autonomistes ou indépendantistes qui partagent la même vision de l’identité ethnoculturelle et des patries charnelles.
Soutien à Israël
Mossa Palatina entend soutenir en Corse le droit de l’Etat d’Israël à l’existence ainsi qu’à la défense de son intégrité territoriale et de l’intégrité physique de ses citoyens. Spécificités et tendances internes Mossa Palatina reconnait le droit de chacun à défendre ses origines politiques et veille à préserver la diversité des identités politiques de ses membres. Le palatinisme s’établit sur la convergence de militants issus du nationalisme corse conservateur, indépendantiste comme autonomiste, et de la droite régionaliste et identitaire. Il s’agit de respecter les différences et sensibilités de chacun tout en maintenant une puissante cohésion structurelle et doctrinale.
6 réponses à “Nationalisme Corse. Mossa Palatina, nouveau parti politique, est né”
Faîtes la même chose chez nous, sur le continent et Darmanin va vous dissoudre en vous traitant de fascistes !
Bien! très bien!… mais j’avoue que je ne vois pas ce que vient faire le dernier paragraphe: « Soutien à Israël »?… Une explication de ce que veut dire le terme « palatinisme » serait bienvenu.
Bravo! Pourquoi le Nationalisme et l’Ecologie seraient systématiquement des idées de gauche. On peut être Nationaliste et Ecologiste et être à droite (et même à l’extrême-droite).Pour le dernier paragraphe même remarque que Mme Annie QUILICHINI que vient faire ce soutien à Israël.
vouloir rester qui on n’est est un crime en ue
Le soutien à Israël s’inscrit dans le combat civilisationnel contre le péril islamiste. Par pragmatisme, si l’on est contre les mahométans on est de facto dans le camp de ceux qui les combattent en première ligne, peu importe ce que l’on pense de qui de l’œuf ou de la poule était là avant. Si nous identifions l’islam conquérant comme l’ennemi actuel de l’occident, alors en toute logique nous nous inscrivons dans le camp de ceux qui ont la capacité de le contenir. Quant au « Palatinisme » c’est la volonté de tout Corse qui souhaite rester debout sur la terre de ses ancêtres, à l’image des statuts immémoriales qui ont donné son nom au mouvement. Bien à vous.
Pour compléter mon précédent message le soutien à Israël vient également à contre courant du tiers mondisme habituel qui consiste à soutenir systématiquement les peuples dits « opprimés » même si ces derniers sont musulmans et donc ennemis de notre civilisation. Si Israel est si détesté par tous «damnés de l’impérialisme » ce n’est pas seulement parce que c’est un état juif mais surtout parce que c’est un bout d’occident au moyen orient amalgamé aux blancs. Le soutien de Palatinu à Israël, particulièrement depuis le 7 octobre est surtout de circonstance.