Meurtre en gant blanc : inscription dans le marbre de l’avortement

« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui est le crime commis contre l’innocent enfant à naître » Mère Térésa, 1988.

Réclamé de longue date par les collectifs féministes, le projet de constitutionnalisation de l’avortement pourrait bientôt se concrétiser en France.

Le 30 janvier, l’Assemblée a adopté par une très large majorité le projet de loi, en première lecture à 493 voix contre 30. La navette parlementaire aura un arrêt décisif au Sénat le 28 février. Le Président du Sénat Gérard Larcher y est opposé jugeant que « la Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux » et la majorité est acquise à la droite. Un vote favorable reste tout à fait possible comme il y a un an. Une adoption sera ensuite nécessaire par la majorité des 3/5 des députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles le 5 mars.

Aujourd’hui le dispositif législatif est déjà extrêmement favorable et incitatif pour recourir à l’avortement. Mais cela ne suffit pas pour les progressistes qui voient dans le précédent américain une menace pour le droit à l’IVG en France. Le contexte est pourtant bien différent.

La situation de l’avortement en France fait face à des vives réactions de la part des mouvements anti-avortement qui cherchent à minima à ouvrir le débat face à un sujet qui fait plus de 200 000 morts chaque année. 234 000 IVG rien qu’en 2022 ! Cela fait 298 meurtres sur 1000. La France peut-elle se permettre de limiter ses naissances alors que la population vieillit ? La France ne doit l’augmentation de sa population qu’à l’immigration, la forte fécondité des femmes d’origine africaine et à l’augmentation de l’espérance de vie.

C’est sans compter sur les dégâts considérables sur le plan psychologique, physique mais aussi en termes de fidélité. Selon des rapports d’études médicaux anglo-saxons, les suicides sont multipliés par 6.5 pour les femmes qui avortent par rapport aux autres, et elles augmentent le risque de se séparer de leur conjoint à 22 %. Le risque de cancer du sein, des lésions des organes et des hémorragies augmente. La mort directe est aussi possible. Le recours à l’IVG concerne surtout les femmes en situation de précarité : issues de milieux modestes ou seules. 10% des plus pauvres ont un risque d’avorter de plus de 40 % par rapport aux 10 % les plus riches.

Ne pouvant supporter que l’envers du décor de la sacro-sainte liberté soit dévoilé, les chantres de l’IVG se placent en victime et c’est pourquoi ils voudraient le sacraliser. Comment peut-on se proclamer défenseur acharnée des droits des femmes au travers de l’avortement, en taisant tous les dégâts collatéraux qu’elles subissent ?

Il s’agirait de changer de paradigme : l’avortement ne doit pas être envisagé comme une liberté à garantir mais comme un problème social à traiter. Le problème est aussi moral dès l’origine. Le libertinage et le vagabondage sexuel tant prôné par notre société moderne depuis la révolution sexuelle, porte une lourde responsabilité. La tempérance et la prudence serait de mise. Le coût n’en serait que moindre.

Mais le pire : pas un mot pour les droits des enfants. Pourquoi ? Les fœtus ne sont pas considérés comme des êtres humains. Leur survie va dépendre des délais accordés, en proie à l’arbitrage du législateur. C’est ainsi qu’il est possible d’avorter un fœtus totalement développé entre 7 et 14 semaines et jusqu’à 9 mois en cas de « détresse psychosociale » selon un procédé chirurgical implacable : aspiration du fœtus par un tube en plastique qui le déchiquète. Les résidus sont grattés et extraits avec une pince pour faire « place nette ». Le cadavre tombe dans un seau dont le contenu est mis dans un broyeur. Le mélange est placé dans des poubelles étiquetées « déchets organiques ».

La réponse à ceux qui veulent lever l’Omerta sur le scandale de l’avortement, est le délit d’entrave. Les sites, et associations souhaitant réinformer sont accusés de faire de la désinformation et sont passibles de condamnations pour délit. A l’inverse, pour encourager l’avortement, le législateur a permis le remboursement à 100 % de l’IVG, au détriment des services de santé indispensables.

L’état français étant incapable d’obtenir des résultats concluants dans sa politique, il cherche à redorer son blason à travers des symboles. Les forces progressistes et les féministes à l’initiative sont persuadées que l’avortement est un progrès. Incapables de réaliser la stupidité et l’horreur, elles se perdent encore plus dans ce projet de constitutionnalisation. C’est une fuite en avant.

En organisant par la loi, l’éradication du plus faible, l’Etat français a placé le curseur de son inhumanité au plus haut. Tout crime devient acceptable, au nom d’un idéal soumis à l’arbitraire du moment : la liberté des femmes à avorter.

En consacrant cette loi, l’Etat signerait sa totale déchéance.

https://www.vie-publique.fr/loi/292357-liberte-recours-livg-dans-la-constitution-avortement-projet-de-loi

https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/ivg-dans-la-constitution-le-senat-est-une-etape-compliquee-mais-laurence-rossignol-se-dit-confiante

https://www.youtube.com/watch?v=eXfwuh_TEj0

https://www.sosfemmesenceintes.fr/vos-interrogations/l-avortement

https://www.enceinteinquiete.org/tu_envisages_un_avortement_2

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ivg-nbsp-92-des-francais-considerent-qu-un-avortement-laisse-des-traces-psychologiques-20201007

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793238?sommaire=6793391

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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6 réponses à “Meurtre en gant blanc : inscription dans le marbre de l’avortement”

  1. Dany dit :

    Pourquoi mettre l’IVG dans la Constitution? Elle existe , est appliquée avec ses limites de nombre de.mois de grossesse, le planning familial existe…
    Cette inscription est inutile.
    Par contre laisser aux médecins le droit de refuser de la pratiquer est nécessaire.
    Nos dirigeants n’ont rien d’autre à faire???

  2. La Lande dit :

    Bravo à Breizh Info, au docteur Puppinck ? pour cette tribune en faveur du droit des enfants, des fœtus qui ne sont pas considérés comme des êtes humains, ce qui est tout simplement inacceptable. Révoltant.

    Ce projet de constitutionnalisation de l’avortement, risque fort d’être adopté par notre ripouxblique démente, bananière, par nos députés et sénateurs sans foi ni loi, sans le moindre scrupule, dénués de tout courage. Le vote de 493 députés en sa faveur, contre 30 qui s’y opposent, le 30 janvier dernier, en donne une illustration cuisante. Révoltante.

    La France n’en finit pas de couler. Sa rédemption n’en sera que plus saisissante, et passera nécessairement par le sang et les larmes, hélas.

  3. Eschyle 49 dit :

    Aux 234.000 foetus avortés annuellement, il faut ajouter les embryons surnuméraires, issus de la fécondation in vitro (FIV), soit réimplantés sans succès, soit non réimplantés mais non réclamés et détruits au terme du délai légal de 5 ans; soit annuellement plus de 500.000 soldats tombés au champ d’honneur, sans qu’il leur soit rendu les honneurs militaires. Soit, depuis la loi du 17 janvier 1975, voici 48 ans, 48 X 0,5 million = 24 millions de morts.

  4. Noël Stassinet dit :

    Texte courageux et combien sensé ; dans un pays qui s’effondre de partout et qui risque de disparaître les incapables à sa tête n’ont donc rien d’autre à faire que d’encourager le meurtre d’innocents alors que la peine de mort pour les criminels a été abolie par Mitterrand ! La loi Giscard Chirac Veil a fait des dégâts considérables: presque deux générations ont été immolées ; cela fait 18 MILLIONS de personnes en moins que les incapables essaient de remplacer par des éléments allogènes.

  5. nicole dit :

    L’avortement, c’est un industrie. Les foetus avortés qui sont « en bon état » sont achetés par l’industrie pharmaco-chimique pour des tests (pommades, rouges à lèvres, etc), qui sont interdits sur les animaux.
    Tout un trafic juteux

  6. Bettina Zourli dit :

    Bonjour, cet article diffuse des informations fausses. Aucune étude sérieuse ne prouve le lien entre IVG et cancer du sein, selon l’Institut du cancer du sein du Québec: https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/documents/contraception/ivg_et_mythes_associes.pdf
    Je vous partage aussi d’autres sources : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/24/idee-recue-n-3-l-ivg-augmente-le-risque-de-cancer-du-sein_5304027_4355770.html

    En tout cas, pour l’aspect positif, on voit bien que si, le droit à l’IVG est bel et bien menacé en France, rien que par la simple existence de cet article rétrograde et faux.

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