En 3 ans, avec 50 clubs sportifs professionnels, la société́ Poupluche a créé́ la plus grande collection de l’histoire des mascottes sportives Françaises. Avant Noël, son jeune dirigeant Côme Moudenner a rappelé́ volontairement ses créations, pour les opérer en France, par principe de précaution et pour soutenir une ré-industrialisation Française.
La jeune entreprise a subie et découvert un marché́ du jouet protégeant peu les enfants, des peluches venant de l’autre bout du monde, des réglementations qui posent question comme des erreurs de laboratoire dont la société a été victime, un marché inondé de jouets durs et plastifiés profitant d’un droit de restriction d’âge discret sur le papier pour envahir les petits.
Poupluche, une poupée-peluche debout, sportive, de collection aurait pu jouer avec cette règle d’âge. Les pieds dépassant d’un orteil uniquement pour les petits de moins de 10 mois. Mais par principe de précaution, Côme les a rappelé́, pour les faire opérer des pieds dans des ateliers Français. Un investissement de 100 000 €, au bénéfice de 2 ateliers de couture, à but d’emplois.
Pour impulser une ré-industrialisation, d’un des marchés les plus difficiles.
En Auvergne, chez Thiers Entreprise, l’opération vient soutenir une activité́ débutée il y a 2 ans. En lien avec la société́ Plushball, gérée par Lionel Rinck, qui a aidé́ à développer la première usine capable de refabriquer des peluches en France. PlushBall et Poupluche pourraient être concurrents, mais Lionel a proposé́ son aide à Côme car son engagement premier est aussi de relocaliser. Solidaire du Pays, l’atelier s’était mis à la disposition de la Coupe du Monde de Rugby et des Jeux Olympiques, mais les portes sont restées fermées.
En Bretagne, à Saint-Brieuc, l’opération vient soutenir une activité́ née il y a 3 mois. Les mascottes ont contribué́ à des créations d’emplois, l’atelier ayant la volonté́ de pérenniser une activité́ de couture. Cousue mains, l’opération consiste à retirer la petite partie dure sous les pieds qui dépassait un peu trop pour des petits de moins de 10 mois, pour en faire un jouet tout doux, gardant sa forme debout. Une version plus historique, car elle donne naissance à une relocalisation sportive.
Depuis ses débuts de gérant à 20 ans, Côme s’est engagé́ pour une ré-industrialisation de la France, par le sport.
En 2018, il avait relocalisé une production de coques de téléphone, depuis la Chine vers la Bretagne. Avec FootyCase, il a signé́ une licence avec l’Èquipe de France de football qui a porté́ bonheur aux joueurs, sacrés champions du monde ! Avant de subir la violente loi du business, avec la plus grosse usine d’Europe qui a investi pour prendre le marché́. Malgré́ les difficultés, Côme a poursuivi son rêve d’une France ré-industrialisée avec des peluches, sujet encore plus compliqué à relocaliser. Avant 2022, aucun atelier n’existait, et ceux crées à l’occasion des JO ont montré́ porte fermée, car ils sont privatisés.
Heureusement, des ateliers solidaires existent, pour faire perdurer une histoire Française et humaine assez unique. Avec un père, fondateur, qui a transmis son entreprise à son stagiaire, pour donner du temps à l’éducation de sa fille.
Pour un univers sportif plus éducatif, Côme a remplacé́ les peluches de joueurs transférés, par la fidélité́ des mascottes. Et pour défendre les valeurs du sport avec elles, il a arrêté́ une carrière d’agent sportif. Les joueurs bougent, les mascottes restent !
En tournée à leurs côtés, Côme a découvert un vrai sport, fidèle aux valeurs sportives. Avec ses collègues « mascottiers.ères », il travaille à la création de la Fédération Française des Mascottes et leur complétion «Jeux des Mascottes» pour mascotter à l’été 2024 dans un lieu encore secret…
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Une réponse à “Une opération de relocalisation de peluches dans des ateliers en Auvergne et en Bretagne.”
Le prochain jouet de la société Poupluche: https://www.youtube.com/watch?v=3xmBQqkxEYQ&t=45s