Les papes d’aujourd’hui disent l’inverse de ceux d’hier. Le clergé est en crise. L’Église est ébranlée. La foi disparaît. Comment est-ce possible ? Les papes ne sont-ils pas infaillibles ? Comment peuvent-ils se contredire ? Toutes ces questions alimentent différentes théories explicatives. Maxence Hecquard les examine à la lumière des écrits pontificaux, des conciles et des textes émanant des théologiens du XVIe au XXe siècle dans un livre intitulé La Crise de l’autorité dans l’Église (La Nouvelle Librairie)
Une surprise de taille nous guette à l’issue de cette enquête théologique déterminante : la grande apostasie, la défaite et l’éclipse de l’Église sont bel et bien prophétisées à plusieurs endroits de la Bible. Les pères et les exégètes médiévaux donnent une description précise de ce Mystère d’iniquité.
Maxence Hecquard, philosophe, collabore à diverses revues spécialisées. Diplômé de l’ESSEC et de la faculté de droit d’Assas (Paris II), il mène en parallèle une carrière d’homme d’affaires qui l’a conduit à vivre à Tokyo, Buenos Aires et Londres.
Nous l’avons interrogé sur un ouvrage essentiel.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Quelles ont été vos principales sources d’inspiration et de recherche pour écrire ce livre ?
Maxence Hecquard : Philosophe à l’origine, j’ai d’abord enquêté sur les fondements de la démocratie moderne, c’est-à-dire sur l’idéologie des Lumières1. Or les problèmes de l’Église actuelle sont intimement liés à cette idéologie. Pour comprendre l’incroyable situation de l’Église à laquelle nous sommes confrontés, j’ai dû approfondir les grands théologiens et canonistes du passé (Cajetan, saint Robert Bellarmin, Cappellari, Billot, Naz…).
Breizh-info.com : Quelle est la principale motivation qui vous a poussé à écrire sur la crise de l’autorité dans l’Église ? Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par « crise de l’autorité » au sein de l’Église ?
Maxence Hecquard : Depuis le concile Vatican II, le clergé s’efforce de justifier les maximes du monde. Il ne s’agit plus vraiment de se convertir de nos péchés et de suivre le Christ, il faut surtout aimer tout le monde : la religion véritable serait la fraternité universelle de toutes les religions et de tous les peuples. Cette doctrine entraîne la destruction des traditions et de l’identité occidentale. Les fruits du concile sont délétères : les couvents, les séminaires ferment, l’Église disparaît. Quand on voit le pape François bénir les couples homosexuels, force est de constater la contradiction avec le châtiment par le feu de Sodome et Gomorrhe (Genèse c. 19). Les prêtres traditionnels sont pourchassés par le clergé officiel. Les bons évêques sont rares et n’osent plus exercer leur autorité. Toute la hiérarchie est ébranlée. La crise de l’autorité est malheureusement une réalité concrète et douloureuse. Je suis un père soucieux de transmettre la foi catholique à ses enfants. Cela oblige à garder un esprit critique. Mais il faut surtout tenter d’expliquer cette désolation.
Breizh-info.com : Comment les changements historiques et sociétaux ont-ils influencé l’autorité ecclésiastique ?
Maxence Hecquard : Dire que l’histoire de la modernité est celle de la sécularisation, c’est-à-dire de la déchristianisation, est un lieu commun. Ce qui est moins connu, et que j’explique dans ce livre, est que la modernité est d’abord le rejet de l’autorité du pape. L’inventeur de la souveraineté populaire est un franciscain du XIVe siècle, Marsile de Padoue, qui écrit pour le compte de Louis IV de Bavière révolté contre le pape Jean XXII. Il juge l’autorité du concile œcuménique, c’est-à-dire du peuple chrétien, supérieure à celle du pape. L’hérésie du Conciliarisme donnera naissance à toutes les hérésies modernes : protestantisme, gallicanisme, philosophie des Lumières. Le pape Pie VI fait explicitement le lien entre la constitution civile du clergé de la Révolution française et Marsile de Padoue. Les ultramontains triompheront avec la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale au premier concile du Vatican en 1870. Mais cette doctrine sera sapée par le modernisme des démocrates chrétiens. En réalité l’autorité du pape, c’est-à-dire de l’Église, n’a cessé de décliner depuis le XIVe siècle. De nos jours les modernistes ont investi le Vatican et ont prôné à Vatican II la réconciliation de l’Église et du monde issu des Lumières. Tout en tenant les chrétiens d’une autorité que beaucoup jugent tyrannique, les papes de Vatican II ont embrassé la doctrine du sacerdoce des fidèles : la vérité ne vient plus d’en haut, jalousement gardée par la Chaire de Pierre, mais surgit d’en bas, du peuple de Dieu. C’est le sens de l’Église synodale que prône le pape François.
Breizh-info.com : Quelles sont les principales conséquences de cette crise pour les fidèles et pour la structure de l’Église elle-même ?
Maxence Hecquard : Dieu a voulu une hiérarchie dans l’Église pour protéger la foi des fidèles. Mais aujourd’hui les fidèles ne savent plus à quels saints se vouer ! Autrefois il suffisait de faire confiance à son curé pour être dans le bon chemin. Il y a maintenant autant de chemins que de prêtres. C’est une épreuve de la foi. Celui qui veut conserver la foi catholique doit désormais chercher seul le chemin, en justifiant ses choix devant Dieu et sa propre conscience. Il lui faut comprendre pourquoi rester attaché à une institution dont les représentants, souvent corrompus de mœurs, le heurtent chaque jour un peu plus. C’est certainement une des raisons pour lesquelles Dieu tarde à réagir à ce désordre : le chaos purifie la foi des élus. « Il faut qu’il y ait des hérésies, dit saint Paul, afin que ceux qui sont éprouvés se manifestent parmi vous. » (1 Corinthiens 11, 19) La conséquence funeste est qu’on ne peut plus faire confiance à la hiérarchie. Bien sûr les fidèles ont bien raison de suivre les bons prêtres qui leur restent, mais il faut reconnaître que tout le monde est divisé. Même le clergé traditionaliste n’est pas uni. Les évêques n’enseignent plus et ne gouvernent plus. Ils se contentent de distribuer les sacrements.
Breizh-info.com : Comment votre livre aborde-t-il la question de l’infaillibilité papale dans le contexte de la crise d’autorité ?
Maxence Hecquard : L’infaillibilité pontificale est la planche du salut des chrétiens. La proclamation du dogme à la fin du XIXe siècle est certainement une grâce de Dieu dans la perspective de l’affreuse crise qui se profilait. En effet c’est parce qu’ils sont certains que les vérités proclamées par les papes du passé sont infailliblement vraies, que les fidèles peuvent résister avec assurance aux hérésies des papes de Vatican II. C’est aussi cette infaillibilité du pape qui oblige à conclure que les papes de Vatican II sont illégitimes : si le pape est infaillible quand il enseigne les fidèles en matière de foi ou de mœurs, il ne peut dire l’inverse de ses prédécesseurs, il ne peut se tromper.
Breizh-info.com : Quelles sont les réponses ou solutions potentielles que vous proposez ou que vous avez identifiées pour répondre à cette crise ?
Maxence Hecquard : Le salut ne peut venir que de Dieu. Le miracle est possible. Il faut prier Dieu de le faire. Mais il faut vivre et agir comme s’il ne devait pas venir. La grâce vient d’en haut. L’Église ne peut se redresser que par les bons évêques. Les bons évêques sont ceux dont le sacre est valide et qui prêchent la vraie foi. Ils sont bien rares aujourd’hui et ils sont divisés, chacun cultivant son petit troupeau dans son coin. Le début de la solution est que les bons évêques parlent entre eux pour guider les fidèles. Nous en sommes encore loin.
Breizh-info.com : Comment la crise de l’autorité affecte-t-elle les relations entre l’Église universelle et les Églises particulières ?
Maxence Hecquard : La juridiction des évêques dans leur diocèse est beaucoup plus que celle d’un préfet sur un territoire. Ils y sont véritablement les représentants de Dieu et y incarnent l’Église. Pour mieux diffuser les erreurs modernistes, le concile Vatican II n’a eu de cesse de rogner l’autorité des évêques dans leur diocèse. Les mécanismes de la collégialité, comme les conférences épiscopales, se sont posées en instances représentatives du peuple chrétien, vidant la souveraineté des évêques dans leur diocèse de sa substance. Les rappels à l’ordre des évêques ayant quelques velléités traditionnelles montrent bien que les églises particulières n’existent plus vraiment.
A l’inverse, lorsque les fidèles trouvent un prélat qui correspond à leurs vues, ils le suivent au-delà de toute frontière et forment à sa suite comme une nouvelle église particulière. Certains se réclament ainsi de Mgr Lefebvre, de Mgr Williamson, de Mgr Rey, de Mgr Aillet, de Mgr Schneider, de Mgr Vigano, de Mgr Sanborn… et forment autant de groupes plus ou moins étanches. Les théologiens expliquent que l’unité est une « note » de l’Église, c’est-à-dire une des caractéristiques à laquelle on la reconnaît. L’unité de l’Église est la conséquence directe de l’unicité du pape. Elle est abimée quand celui-ci est défaillant. Dans la résistance au modernisme, l’existence de multiples groupes de partisans est inévitable. Elle reste dommageable. Si l’on veut sauver l’unité et l’universalité de l’Église, les chefs de ces factions ont le grave devoir de se parler pour réduire leurs différences.
Quel rôle la théologie contemporaine joue-t-elle dans la compréhension et la résolution de cette crise ?
Maxence Hecquard : Bien sûr tout le monde cherche à expliquer le cataclysme qui frappe l’Église aujourd’hui, mais force est de reconnaître que la théologie actuelle évolue dans un épais brouillard. À l’instar des professeurs de collège qui font commencer l’histoire de France en 1789, ceux qui adhèrent à Vatican II font du passé table rase. Leur travail se réduit donc à trouver une justification dans les constitutions de Vatican II et dans la Sainte Écriture à chaque nouvelle révolution imaginée par les modernistes qui dirigent l’Église. Cette contradiction perpétuelle, cette schizophrénie, entraîne la destruction de leur intelligence : ils sont « les étoiles qui tombent sur la terre » dont parle l’Apocalypse (c. 6). J’ai rencontré un théologien de la Congrégation de la Doctrine de la Foi (ex-Saint-Office) : Il m’a confié avec tristesse que tous leurs travaux ne servaient à rien. Trop traditionnel (il croyait à l’enfer…), il a été renvoyé depuis. Les théologiens traditionalistes sont peu nombreux. Souvent happés par leur ministère écrasant, ils ont peu de temps pour étudier. Ils se contentent généralement de défendre la position officielle des congrégations auxquelles ils appartiennent. Les choses avancent donc lentement.
Enfin, quel message principal souhaitez-vous transmettre aux lecteurs et à la communauté ecclésiastique à travers votre ouvrage ?
Maxence Hecquard : Stopper l’autodestruction de l’Église passe par une « opération vérité » : l’Église est actuellement dirigée par des hérétiques qui n’ont aucune légitimité. Tel est le propos de cet ouvrage. « La vérité vous libérera », nous dit le Christ (Jean 8, 32). Or cette situation catastrophique ne doit pas nous faire perdre l’espérance, car cette crise est dans le plan de Dieu. Elle est prophétisée en détail dans plusieurs livres de la Sainte Écriture. Les pères de l’Église ont abondamment commenté ces textes. Mon travail reprend leurs explications. Nous savons avec certitude que la victoire est au Christ. La seule chose qui nous est demandée est de « tenir à ce que nous avons » (Apocalypse 2, 25 & 3, 11, 2 Thessaloniciens 2, 7), c’est-à-dire de nous accrocher à la tradition de l’Église. « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. » (Mathieu 16, 18)
Maxence Hecquard, La crise de l’autorité dans l’Église, les papes de Vatican II sont-ils légitimes ? La Nouvelle Librairie, novembre 2023, 30 €.
1 Les Fondements philosophiques de la démocratie moderne (4ème édition à paraître en 2024 à La Nouvelle Librairie)
Propos recueillis par YV
Crédit photo : DR
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10 réponses à “Maxence Hecquard : « Depuis le concile Vatican II, il ne s’agit plus vraiment de se convertir de nos péchés et de suivre le Christ, il faut surtout aimer tout le monde » [Interview]”
Merci pour cet éclairage nécessaire
Cet entretien me donne envie de courir acheter ce livre et d’en parler autour de moi, aux prêtres de ma connaissance en particulier…
Je me reconnais particulièrement dans cette phrase de l’entretien : « Autrefois il suffisait de faire confiance à son curé pour être dans le bon chemin. Il y a maintenant autant de chemins que de prêtres. C’est une épreuve de la foi. Celui qui veut conserver la foi catholique doit désormais chercher seul le chemin, en justifiant ses choix devant Dieu et sa propre conscience. Il lui faut comprendre pourquoi rester attaché à une institution dont les représentants, souvent corrompus de mœurs, le heurtent chaque jour un peu plus. »
Une fois de plus, merci Breizh-Info !!! Et à l’auteur du livre naturellement, ainsi qu’à celui qui a mené l’entretien simple et très intéressant.
Le Pape se fait podologue.
Très clair, édifiant d’évidence. Je vais de ce pas me procurer cet ouvrage.
Tout espoir n’est pas perdu. Le pape François vient de se prendre un camouflet avec son « Fiducia supplicans ». Le plus étonnant est que la levée de boucliers est venue de l’Eglise d’Afrique (sans compter bien sûr l’éminent et saint cardinal Sarah). Du coup, la conférence des évêques de France a bien été obligée elle aussi d’émettre plus que des réserves. Or, il est évident que depuis le début de son pontificat le pape professe la plus grande indifférence vis à vis de l’épiscopat (et des fidèles) Européens ou équivalents. Il doit être plus que vexé d’être désavoué par ceux qui a priori représentent pour lui l’avenir de l’Eglise.
« En vérité, je vous le dis, je serai avec vous jusqu’à la fin des temps ». Voilà à quoi nous devons nous raccrocher.
Bon, comme quoi il ne suffit pas d’avoir des titres académiques, sans avoir étudié la théologie, et pas seulement des auteurs…
Oui, la crise a commencé au XIIIè, avec des périodes d’accélération depuis.
Non, ceux qui « adhèrent à Vatican II » (ne) « font » (pas) « table rase de ce qui le précède » : toute proclamation nouvelle doit être lue par et dans la Tradition…Et chaque texte jouit d’un degré d’autorité variant selon ce qui en a été proclamé (constitution n’égale pas décret etc).
Oui, tout cela est prophétisé, connu depuis la Parole de Dieu. Oui encore, recevoir la Tradition en son résumé du Credo et autres explicitations permet de recevoir ou tout ou partie d’une affirmation qui jusqu’à présent n’a jamais été présentée par les papes actuels comme relevant de l’autorité « ex cathedra ».
L’Église n’a jamais nié que le sens de la foi de l’ensemble des fidèles n’existait pas, et que la Vérité venait du seul Chef.
Signe en est que les procès en béatification et canonisation démarrent parce que de nombreux baptisés estiment telle personne « sainte« ; et encore que les proclamations dogmatiques comme les 2 dernières concernant et l’immaculée conception et l’assomption de Marie sont proclamées après examen à nouveaux frais, à cause de la demande venant du peuple de Dieu, laïcs, prêtres, évêques…
Et dans les premiers siècles, évêques et pape étaient choisis en fonction aussi de cette désignation des baptisés du diocèse concerné (d’ailleurs, vous pouvez toujours faire opposition à une ordination sacerdotale comme à un mariage!).
Les deux ne s’opposent pas mais s’articulent, la décision magistérielle venant confirmer et assurer le vœu et la foi des baptisés. Il n’y a pas à choisir entre les deux. Lisez st Paul. St Pierre. Etc..
Les prêtres n’appartiennent pas à l’Église enseignante : ils sont normalement ses porte-parole.
Ceci se vérifie par l’adéquation de leur enseignement à la Tradition connue et partagée dont le Credo est le résumé …
il ne suffit donc pas de « suivre son curé ».
Une certaine paresse peut-être là?
Si l’Église d’avant le dernier concile s’était bien portée, les évêques de ce même concile lui appartenant, ce concile vous apparaîtrait impeccable!
Or il y a belle lurette que papes et apparitions mariales, en parallèle, mais non sans lien entre les deux, affirment que l’état d’un certain clergé et de l’Église n’est pas bon.
Lisez Léon XIII et ses successeurs, et les apparitions depuis la Salette (1846).
Et ce n’est pas une nouveauté : « augustinisme Noir », « thomisme sclérosé », « jansénisme » etc ont dominé des périodes sombres de l’Église jusqu’au début du XXè (relisez Thérèse de Lisieux et ce qu’elle décrit de sa communauté?)
Ce combat n’est pas seulement un combat d’idées et d’idéologies, mais il est spirituel.
C’est pourquoi il est prophétisé depuis les pères de l’Église, et par Jésus Lui-Même « le Fils de l’homme quand Il viendra trouvera-t-Il la foi sur terre? »
L’histoire de l’Église vit comme un parallèle à l’histoire d’Israël…
Ils étaient peu nombreux au pied de la croix.
Debout.
C’est vrai encore de nos jours.
Et ceux qui sont debout ne sont pas forcément les plus repérables (cf par ex les grossières histoires d’abus de pouvoir dans des communautés dites « traditionnelles » voire « traditionalistes » (cf les « Dominicaines du St Esprit ») ou encore abus sexuels dont la fraternité st Pie X est loin d’être exempte…
Correctif :
Paragraphe « lÉglise n’a jamais nié que le sens de la foi. . »
Lire :
« L’Église n’a jamais nié le sens de la foi de l’ensemble des fidèles , ni affirmé que la Vérité venait du seul Chef. «
Par ailleurs, ne pas oublier que si le concile Vatican II exista , c’est que le premier concile du Vatican, qui devait également considérer l’ensemble du corps ecclésial, et pas seulement le ministère de Pierre, fut interrompu par la guerre.
Ceci influa sur une espèce de déséquilibre, un pan entier de la réflexion et des décisions liées manquait.
Enfin, chaque concile demande au moins 100 ans pour être compris, et appliqué…Pour certains ce fut nettement plus long et plus houleux, plus violent aussi..
« La Sainte Église » est aux mains du mouvement « woke ».
Ce Pape a une idéologie destructrice pour le Christianisme.
Il ne faut pas oublier que l’islam mène une guerre sainte, le Pape
se comporte comme un vassal alors que nous avons besoin d’un « guerrier »
Est ce que les « wokistes » se rendent compte qu’ils s’auto détruisent et nous
entrainent dans leur spirale de la mort?
Non! Trop abrutis par leur dogme!
Très largement renforcé par l’extrême gauche!
« Père, ne leur pardonne pas! »
La dégradation de l’Église a commencé depuis très longtemps, d’abord dans son interprétation de la Parole de Dieu, puis dans les nombreuses fausses doctrines qui se sont rajoutés à travers les siècles, dès les débuts du Moyen-Âge. Il était inévitable que cela conduirait à l’apostasie actuelle. Quant aux églises évangéliques, quoique plus conformes bibliquement, elles ont laissé pénétrer en elle l’esprit de Laodicée, l’esprit du confort matérialiste qui les ont rendues spirituellement tièdes et qui les exposent à être vomies de la bouche du Seigneur. Nous sommes vraiment dans les temps de la fin. En ce qui concerne l’Église catholique, je vous exhorte à lire ce chapitre extrait de mon livre « Vive le Québec VRAIMENT libre » qui expose l’influence néfaste qu’a eu le catholicisme sur le Québec, qui en fait un des endroits en Amérique avec le plus faible pourcentage d’enfants de Dieu. Bonne lecture!
Je ne ferai pas d’autres commentaires étant donné que le format est trop indigeste à lire. Si vous voulez vous procurer le livre, il se vend en ligne à $20 CND (14 euros) en suivant le lien suivant:
https://heavenlydestiny.ca/boutique/ols/products/xn-vive-le-qubec-vraiment-libre-pdf-k9c
Que l’Esprit-Saint vous inspire et vous conduise selon Sa volonté parfaite dans ce monde profondément perdu!