Après une fin d’année particulièrement agitée, l’année 2024 commence de façon tout aussi turbulente dans le quartier « prioritaire » du Blosne, à Rennes.
Ce secteur connu pour être un haut lieu du trafic de drogue dans la capitale de l’Ille-et-Vilaine a ainsi fait l’objet d’une nouvelle opération policière visant à mettre à mal les réseaux de trafiquants mardi 9 janvier au matin.
Mais cette descente des forces de l’ordre au Blosne ne s’est pas faite sans opposition de la part de certains voyous locaux : vers 10 h, un individu en scooter a délibérément foncé sur un policier de la compagnie d’intervention de Rennes.
Au Blosne, des roues arrière devant les policiers…
Selon une source policière citée par France 3 Bretagne, « les collègues présents sur la place de Serbie effectuaient une opération contre le trafic de drogue. L’homme en scooter s’amusait à passer et repasser devant eux en faisant des roues arrière ». C’est alors que les policiers ont décidé de contrôler l’individu. Qui ne l’entendait manifestement pas ainsi…
Après avoir percuté l’un des policiers, le blessant au niveau du genou, le conducteur du deux-roues s’est enfui à pied. Un deuxième fonctionnaire sera blessé à l’épaule en le poursuivant. Bien que légères, les blessures des deux policiers ont toutefois nécessité une intervention des pompiers rennais.
Quant à l’homme au scooter, âgé de 26 ans, il a finalement pu être appréhendé et n’aurait pas de lien avec le trafic de stupéfiants pourtant omniprésent au Blosne. Après un passage en garde à vue, il est désormais susceptible d’être poursuivi pour refus d’obtempérer et violences avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Des coups de feu en série au Blosne
Cette dernière manifestation de la délinquance au Blosne intervient quelques jours seulement après un autre épisode puisque des coups de feu ont été tirés dans les fenêtres d’un immeuble du quartier dans la nuit du 6 au 7 janvier derniers.
Des faits qui se sont produits aux abords de la place du Banat vers 1 h du matin, tandis que le lieu est un point de deal notoirement connu du Blosne.
C’est d’ailleurs aux abords de cette même place du Banat que des coups de feu avaient déjà retenti le samedi 9 décembre dernier. Un riverain témoin de la scène avait alors confié avoir aperçu un individu tirer à plusieurs reprises vers une cible indéterminée avant de prendre la fuite.
Comme lors d’épisodes précédents, après les détonations de la nuit du 6 au 7 janvier 2024, certains témoins auraient aperçu sur la place plusieurs individus vêtus de noir et le visage caché prendre la fuite à bord d’un véhicule. Par la suite, des douilles ont été retrouvées à proximité de la scène de tir tandis que, selon le quotidien Ouest-France, cinq impacts de balles ont été relevés sur la porte d’entrée d’un immeuble située au 4 place du Banat à Rennes.
Concernant le motif de cette nouvelle fusillade, difficile de ne pas y voir en arrière-plan la lutte entre gangs rivaux pour la mainmise sur le trafic de stupéfiants au Blosne.
Trafic de drogue à Pontivy : quatre individus condamnés
Enfin, et comme nous n’avons de cesse de le répéter sur Breizh-Info, ce fléau qu’est le trafic de drogue ne se cantonne plus aux seules grandes villes bretonnes.
C’est ainsi que le 12 septembre 2023, une scène d’une violence inouïe avait lieu à proximité d’une école de Pontivy. Armés d’une batte de base-ball, trois individus avaient alors attaqué un quatrième dans le cadre d’une expédition punitive sur fond de trafic de stupéfiants.
Le matin même, cette fois à Loudéac, un individu avait été braqué chez lui par trois hommes cagoulés et armés venus mettre la main sur des produits stupéfiants, de l’argent et des objets de valeur. Quelques heures plus tard, les représailles de Pontivy avaient lieu.
Présentés devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc mardi 9 janvier, les trois auteurs présumés de la descente dans la ville morbihannaise (et âgés de 25, 30 et 33 ans) comparaissaient en compagnie d’un quatrième individu poursuivi pour trafic de stupéfiants.
À l’issue de l’audience, un certain Kadafi Athoumane Hamadi a été condamné à trois ans de prison ferme avec maintien en détention, et l’interdiction de paraître à Loudéac et Rostrenen pendant 5 ans. De son côté, Mpewere Mingeli a écopé d’une peine de 18 mois de prison, avec mandat de dépôt.
Quant aux deux autres comparses, ils s’en sortent avec respectivement deux ans de prison dont neuf mois ferme pour l’un et 18 mois dont huit mois ferme pour l’autre, sans mandat de dépôt.
Au sujet du quartier « prioritaire » du Blosne et des centaines de millions d’euros d’aides qui y ont été déversées :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Rennes. Au Blosne, fusillades et roues arrière devant les policiers…”
Ceux qui achètent ces saloperies sont aussi coupables que ceux qui les vendent. Et du désordre et criminalité qui s ‘ ensuit. Point
Une question : est ce que quelqu’un a entendu un politicien dire que l’état devrait faire quelque contre le Narquo royaume du Maroc.
vous vivez désormais dans la joyeuse société du spectacle de rothchild ! amusez vous bien !😈