En Bretagne, la situation du saumon sauvage est de plus en plus préoccupante. Au cours du dernier siècle, ces poissons ont presque disparu de tous les fleuves français, à l’exception notable de quelques cours d’eau bretons. Cependant, même dans cette région réputée pour être un sanctuaire pour le saumon sauvage, les populations sont en déclin notable.
Selon un article de France 3 Bretagne, « sa population a chuté de 23% depuis une dizaine d’années. Une baisse qui s’observe dans les quatre rivières côtières françaises qui servent à mesurer l’état de la ressource. Le Scorff est l’une d’elle et on observe clairement une baisse depuis 2015 : « Le nombre de saumons observés a été divisé par deux » explique Nicolas Jeannot, responsable du site atelier morbihanais qui suit la dynamique de population des poissons migrateurs depuis 1994. Les chercheurs capturent les saumons, les marquent, les mesurent, étudient leurs écailles, etc »
Les facteurs contribuant à cette diminution sont multiples. La surpêche, la pollution des eaux, l’introduction de prédateurs invasifs, et la construction de barrages hydroélectriques sont parmi les principales menaces qui pèsent sur la survie des saumons sauvages. Ces obstacles perturbent les routes migratoires essentielles pour la reproduction des saumons et dégradent la qualité de leur habitat naturel.
Malgré ces défis, il existe des zones comme la rivière du Léguer dans les Côtes-d’Armor, qui continuent d’accueillir des saumons sauvages, témoignant de la résilience de ces espèces et de l’importance de préserver ces écosystèmes fragiles. La préservation des saumons sauvages en Bretagne est cruciale, non seulement pour la biodiversité mais aussi pour le patrimoine culturel et économique de la région.
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2 réponses à “Disparition du saumon sauvage en Bretagne. Une situation préocuppante”
Le grand cormoran
Pour les naïfs qui croient qu’il n’y a pas d’argent et que les caisses sont vides : de l’argent il y en a et même en quantité astronomique mais seulement pour certains et il semblerait qu’il ne soit pas toujours dans les bonnes poches.
Les qui n’ont le droit à rien : Cormoran la bête noire des pêcheurs Reportage tf1 Nicolas Hesse Kevin Gaignoux et Renan Hellec.
Celles et ceux qui ont les poches bien gonflées et la table bien garnie : Finances-LPO
Le vieux sage qui grenouille et qui relativise : Quand la ministre de l’écologie « case » ses amis à quelques semaines de la fin du quinquennat Le chasseur français par ISABELLE LECA
Le tout librement consultable sur le net.
Le grand cormoran (suite)
C’est comme pour le loup, ces animaux n’obéissent qu’à une seule loi qui conditionne toute leur existence : celle du ventre.
Dans les zones où ils prolifèrent, comme ils sont beaucoup trop nombreux et qu’ils crèvent de faim, ils ravagent la biodiversité qui finit inévitablement par disparaître complètement.
Alors ils s’attaquent aux élevages et prolifèrent encore plus parce qu’il y a de la nourriture à volonté. A ce stade ça devient de l’élevage.
Les ONG qui défendent l’interdiction de régulation de leurs populations sont certainement motivées par des impératifs bien plus puissants que la défense de la biodiversité puisque cette interdiction aboutit à l’effet inverse.