Canada. Avec l’argent public, Justin Trudeau fait installer des distributeurs de tampons hygiéniques…dans les toilettes des hommes

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau aura tenu sa promesse, faite en mai 2023, d’installer des distributeurs des tampons hygiéniques…dans les toilettes pour hommes, au cours de la semaine précédant Noël.

L’ancienne sénatrice canadienne Linda Frum a déploré que les contribuables canadiens soient contraints de soutenir l’idéologie transgenre : Le New York Post (NYP) a corroboré mardi l’observation des tampons de Mme Frum en publiant un message d’une personne qui s’est présentée comme un membre du personnel de la Chambre des communes.

Back in the day, when only women menstruated we had to pay for our own products. But now that men menstruate too, these products, as of this week, are mandated to be free in all Men’s washrooms in all federal workplaces including Parliament Hill —where this photo was taken today. pic.twitter.com/YuIXVZnqH9

— Linda Frum (@LindaFrum) December 12, 2023

« Ils vont également construire des distributeurs pour tous les tampons qui ne seront pas utilisés puisque 1) les hommes n’ont pas de menstruations et 2) ils les ramèneront gratuitement à leurs épouses », a souligné le prétendu collaborateur parlementaire.

Désormais, le code du travail canadien stipule désormais que toutes les « toilettes réservées aux femmes, aux hommes et à tous les genres devront être équipées de produits menstruels ».

Cette exigence finira par s’appliquer aux toilettes du secteur privé, sous la forme de subventions, l’instrument politique favori des autorités occidentales. Les critiques ont dénoncé la réglementation comme une tentative d’éliminer la masculinité et la féminité, notant que la réglementation a réussi à remplir toutes les toilettes de tampons sans faire référence aux hommes ou aux femmes – elle désigne les utilisatrices de tampons comme des « employées en période de menstruation ».

Selon le quotidien britannique Daily Mail, la manie des produits hygiéniques féminins dans les salles de bains masculines est née d’une volonté de rendre les toilettes plus « inclusives » et de réduire la « stigmatisation souvent associée à la menstruation ».

Les militants ont fait valoir qu’il était injuste d’attendre des « employées menstruées » qu’elles apportent leurs propres produits au travail, les dépeignant comme des personnes en proie à l’insécurité et à l’anxiété parce qu’elles pourraient devoir s’absenter du travail ou de l’école pour acheter des produits en cas d’urgence.

Cela s’est rapidement transformé en une demande pour que des tampons soient mis à la disposition des personnes qui s’imaginent avoir leurs règles, car celles-ci sont tout aussi réelles que celles de n’importe quelle femme, point final.

« Il n’y a pas que les femmes ou celles qui s’identifient comme telles qui ont leurs règles. Les hommes transgenres, les personnes non conformes au genre et les personnes bispirituelles ont également leurs règles, et toutes les personnes qui ont leurs règles méritent d’avoir leurs règles dans la dignité », a insisté l’activiste Rachel Ettinger, qui a lancé la campagne en faveur de l’installation de produits menstruels dans toutes les salles de bains en 2020.

Le chroniqueur du Toronto Sun, Brian Lilley, a écrit un article très cité à la mi-décembre dans lequel il notait que le coût de cette croisade assez dingo allait bien au-delà de la simple mise en place de quelques paniers de produits d’hygiène féminine dans les toilettes des hommes :

« Tous ceux qui ont travaillé dans, avec ou près de la fonction publique fédérale à Ottawa savent qu’il y a maintenant une section entière dans chaque département qui s’occupe de cette question. Ils organisent des réunions, élaborent des plans, rédigent des rapports et ne s’occupent que de cette question. Même dans les services qui s’occupent de questions urgentes pour les Canadiens – comme le logement – il y a un groupe de personnes qui se consacre exclusivement à la mise en place de ces pratiques. C’est scandaleux, mais c’est le lot de la fonction publique fédérale. Nous sommes confrontés à une crise économique et sociale dans ce pays. Les denrées alimentaires sont plus chères que jamais, les loyers et les prêts hypothécaires ont doublé, voire empiré, mais les priorités de notre gouvernement fédéral sont ailleurs »,

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