Nous vous proposons dans cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.
Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».
En 2022, environ 170 saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la Vallée des Saints, en Carnoët.
Le 29 décembre, c’est la saint Ursin
Ursin de Bourges a été le premier évêque de Bourges. Il serait mort en 300. Il est arrivé à Bourges avec son disciple Just qui mourut en chemin.
À Bourges il prêcha l’Évangile et fit de nombreuses conversions. Plus tard, il partit pour la ville de Lyon et fit bâtir une église, et convertit le sénateur Leocade et son fils Lude qui se firent baptiser.
Ses reliques furent données à la ville de Lisieux, pour y faire cesser une épidémie de peste [1]selon des circonstances qui tiennent plus de la légende que de la vérité historique.
Grégoire de Tours en fit un disciple de Jésus, Nathanaël, qui aurait été envoyé après la Résurrection par le Pape Clément Ier, le successeur de saint Pierre, évangéliser la Gaule avec saint Martial, saint Denis, saint Saturnin, Saint Trophime, saint Paulin, et saint Austremoine. Toutefois, les dates connues semblent contredire cette option.
Saint Ursin guérisseur
Une fontaine dédiée à saint Ursin, à Villers-sur-le-Roule était réputée pour guérir les animaux de la fièvre aphteuse, et les humains des aphtes et des maladies de peau.
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3 réponses à “A la découverte des Saints Bretons. Le 29 décembre, c’est la saint Ursin”
C’est un peu lassant, tous ces saints « bretons » sans aucun rapport avec la Bretagne, non?
C’est vrai ! Combien de fois faudra-t-il vous le dire ? Sanctus Ursinus non erat Brito ! Sant Ursin ne oa ket Breizhad !
Un jour vous verrez des gauchos laicards vont vouloir faire enlever toutes les statues et croix catholiques de l’espace public.
Ce jour là il devront se cacher par ce que la population ne laissera pas ces gauchiases foutre le bordel .