Nous l’avons déjà écrit ici, l’immigration économique et la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension est un sujet délicat à aborder pour la droite française, tiraillée entre la prise en compte d’une opinion publique de plus en plus hostile à de telles régularisations et les pressions de certaines entreprises des secteurs concernés, à commencer par l’hôtellerie-restauration.
Un sujet d’autant plus d’actualité que les députés et sénateurs vont devoir trancher prochainement le sort du projet de loi immigration, sur la base de la version du Sénat. Ce dernier a notamment durci les conditions de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
Tandis qu’une soixantaine de métiers sont concernés, le Sénat a supprimé cette régularisation de sans-papiers. En la remplaçant, comme l’a rappelé le magazine Capital, par un nouvel article prévoyant un titre de séjour « exceptionnel », et non plus de plein droit, à la discrétion des préfets.
Alain Fontaine, président de l’association des Maîtres Restaurateurs, sur la loi immigration: « C’est une main-d’œuvre dont on ne peut plus se passer maintenant » pic.twitter.com/nvpK5Bo7B2
— BFMTV (@BFMTV) December 11, 2023
L’immigration économique, un casse-tête italien
Chez nos voisins italiens, la question de l’immigration économique pour faire face a une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs en tension est également un sujet brûlant.
À la fin du mois de novembre, le préfet de Venise signait un accord avec une confédération d’entreprises dans l’optique de former des migrants bénéficiaires du droit d’asile pour répondre à cette pénurie de main-d’œuvre.
Pour resituer le contexte italien, il faut rappeler que près de quatre PME italiennes sur dix auraient déjà tenté de recruter des employés à l’étranger. Dont plus de la moitié dans des pays non membres de l’UE. Et ce, pour faire face à une pénurie chronique de personnel dans un pays où 69 % des PME déclaraient par ailleurs avoir des difficultés à trouver des employés. Une proportion largement supérieure à la moyenne européenne, évaluée quant à elle à 62 %.
La résistance du gouvernement Meloni face aux demandes patronales visant à faciliter l’accès de cette main-d’œuvre étrangère au marché du travail italien est d’autant plus délicate que de l’autre côté, les candidats à l’embauche ne manquent pas…
Le quota de demandes dépassé en une seule journée
En effet, en vertu du récent décret du président du Conseil des ministres italien sur la « Programmation des flux d’entrée légale en Italie des travailleurs étrangers pour la période triennale 2023-2025 », qui prévoit environ 450 000 entrées, approuvées en examen préliminaire par le Conseil des ministres, s’ouvrait le 12 décembre le dépôt des demandes d’entrée des travailleurs étrangers.
En une seule journée, ce sont plus de 82 550 demandes de travailleurs non ressortissants de l’UE qui ont été déposées selon le syndicat agricole italien Coldiretti. Soit plus du total du nombre de travailleurs étrangers autorisé.
Dans le cadre du décret couvrant la période 2023-2025, le gouvernement italien avait annoncé qu’il y aurait 40 000 visas de travail saisonnier disponibles dans les secteurs de l’agriculture et du tourisme.
Indiens et Marocains comme principaux travailleurs
Le 2 décembre dernier, l’Italie avait ouvert le dépôt des demandes d’entrée des travailleurs étrangers pour les « indépendants », suivi deux jours plus tard de celui destiné aux aides-ménagères et aux soignants. Pour toutes les catégories, y compris les travailleurs saisonniers, une phase de pré-remplissage des formulaires de candidature s’est ouverte le 30 octobre et s’est achevée le 26 novembre.
Quant à l’origine de la main-d’œuvre employée par les entreprises agricoles italiennes, Coldiretti a indiqué que les Indiens étaient les plus nombreux, devant les Marocains, les Albanais, les Sénégalais, les Pakistanais, les Tunisiens, les Nigérians et les Macédoniens.
Selon le syndicat agricole, cette main-d’œuvre étrangère aurait fourni jusqu’à jusqu’à 32 % du nombre total de jours de travail nécessaires dans le secteur en 2022.
Crédit photo : Capture YouTube (photo d’illustration)
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10 réponses à “Immigration économique. En France comme en Italie, une équation difficile entre opinion publique et pénurie de main-d’œuvre [Vidéo]”
Il n’y a pas mieux que l’immigration pour faire baisser les salaires du travailleur en général et favoriser la précarité de ce dernier et de l’immigré ! Tout bénèf pour le patronat et but poursuivi par l’Etat qui veut scinder la population en deux; les riches oisifs et les pauvres à leur service ! Quelques millions de chômeurs à qui l’on proposerait un salaire décent devrait régler le problème, mais là ce ne serait pas politiquement correct.
je n’ai rien contre la venue de personnes étrangers pour travailler en Françe mais il faut ce posser une question beaucoup de nos concitoyens ne travaillent pas vivent grace aux aide que l’état leur donne sur le dot des travailleurs
C’est bien beau de donner les papiers aux travailleurs clandestins mais qui dit qu’une fois les papiers en poche avec le droit du sol faire venir sa famille (toutes sa famille) arrèter de travailler profiter de toutes les aides que notre pays offre généreusement au monde entié mais pas à ces resortisants
On veut importer des esclaves qui une fois sur le territoire ne garderont pas forcemment les emplois proposés à bas salaires et iront dealer dans les villes. Ces politiques nous emm….t, ils ont qu’à faire leur travail, arrêter de ne penser qu’à leur réélection, arrêter toutes ces aides qui incitent les gens à ne pas travailler, baisser leurs salaires et leurs avantages somptueux, diminuer les cotisations salariales, et que les restaurateurs et les secteurs en tension paient à leur juste valeur les travailleurs. D’autre part il faudrait que les gens se rendent compte que s’il n’ont pas le niveau ils ne peuvent pas prétendre à des emplois très bien rémunérés, s’ils ne sont pas capable d’écrire une phrase sans faire dix fautes d’orthographe et ne pas savoir faire une addition, il va falloir qu’ils prennent les propositions que leur propose le marché de l’emploi.
Je ne vois pas d’étude intéressante corroborant ces propos au niveau de la France (Secteur de la Restauration, du Bâtiment, des Artisans demandeurs de main d’oeuvre peu ou prou qualifiée et autres) , ne serait-il pas mieux de supprimer les aides diverses et variées de « certains » et de mettre « ces certains toujours » au travail. Il se peut que faisant ainsi et bien évidemment en leur octroyant une rémunération honnête, des jeunes ou moins jeunes Français « de souche » et autres reprennent le chemin du boulot. L’exploitation des travailleurs clandestins est connue et ceci dans les secteurs en tension comme vous dites. Comme quelques fois énoncé lors de divers débat – A qui profite .. …. , cette situation qui a mon avis ne génère que problèmes?? La régularisation des clandestins ne fait qu’accentuer l’effet d’aspiration d’une immigration déjà trop présente. Lorsque l’on voit que ces bougres vivent dans des conditions extrêmes et très précaires, voire indignes, que fait la France? Je ne parle même pas de leur possible formation à des fins professionnelles comme levier d’intégration qui devrait leur être imposée comme condition d’acceptation de leur désir de « vivre ensemble » donc avec les Français « de souche » dans notre beau pays. Ceci n’est d’ailleurs ni un problème de droite ou de gauche ou de « milieu » mais un problème national à mettre au devant de l’avis public par un référendum mais aussi en posant les bonnes questions.
Et si les restaurateurs et autres employeurs des métiers en tension, vous payiez mieux ces métiers, il n’y aurait pas besoin de cette main d’oeuvre bon marché que nous subventionnons avec nos impôts à travers les aides sociales.
C’est nous qui finançons ce que vous refusez de payer.
1° l’état doit arrêter de racketter les entreprises et de distribuer l’argent qui ne lui appartient pas n’importe comment. Plus un sou à ces associations esclavagistes que sont celles qui prétendent aider les migrants. Plus un sou aux migrants, la source se tarira toute seule
2° l’urssaf et consort doivent aussi arrêter de racketter les entreprises
3° conséquences de 2 premières les entreprises , petites bien sûr, pourront mieux payer les employés et les français iront travailler.
Et les 19% de chômeurs oui 19% (parce que les chiffres des menteurs de la macronies sont complètement faux volontairement bien sûr travailleront et baisse du niveau des allocations chomage pour inciiter les gens à aller travailler.
Il y a des solutions simples mais comme on a à faire à des incapables ou plutôt des truands rien ne se fait
C’est quand même un monde ! Déjà se poser la question de l’Immigration est une erreur fondamentale ! Et puis vous avez des gus du genre de J.R. Allemmoz, qui n’a rien compris -ou persiste dans sa cécité- et qui ne realise pas que l’immigtation est un fléaux mortel. Déjà en discutailler est un crime, car immanquablement nous affaiblissons notre patrie. Bref, c’est un voeu pieux, mais j’espère, qu’un jour, un dirigeant Francais frappera un grand coup sur la table, et faisant taire les imbeciles, mettra un terme DEFINITIF à toute immigration, tout au moins l’illicite. A cet egard, rappelez-vous ce que jecrivais il n’y a pas si longtemps : Ouvrir des bagnes en Terre Adelie (Pôle sud / Territoires Francais) ferait vite fait baisser toutes invasions (sournoisement nommees « immigrations » et autres charabias de circonstance.
Le grand patronat veut des esclaves à payer aux lances pierres , remettons au boulot ce qui ont tendance à le fuir , et revalorisons à un niveau correct les salaires . Stop immigration de nos ex-colonies en terre Africaine !!
Si vous supprimez toutes les aides , vous verrez les parasites ils vont se bouger le cul . Un copain m’a fait une réflexion l’autre jour : tu as vu le nombre de racisés et de Maghrébins sur Brest est ce que tu les vois travailler dans les entreprises.
Ben non ! Ils profitent des largesses de l’état.
« C’est une main-d’œuvre dont on ne peut plus se passer maintenant »
quant à nos chomeurs, qu’ils se contentent de rester devant la télé en consommant