Ce weekend débutera la 29ème édition de la Champions Cup. Historiquement la coupe d’Europe, la compétition a changé d’ADN la saison dernière avec l’intégration de plusieurs équipes d’Afrique du Sud. Cette année le format change de nouveau en vue d’une meilleure visibilité.
Le format aux deux grandes poules instauré il y a trois saisons est déjà terminé. A la place, une compétition composée de quatre poules de six équipes avec pas plus de deux clubs d’une même ligue. Chaque équipe jouera quatre matchs en phase de poule et n’affrontera donc pas l’équipe de son championnat (le Stade Toulousain et le Racing qui sont dans la même poule ne se rencontreront pas). A l’issue de la phase de poule, les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale. Le cinquième sera reversé en Challenge Cup (la “petite coupe d’Europe”). Avec ce changement de format, l’EPCR a souhaité rendre sa compétition plus accessible et compréhensible, cependant elle s’annonce presque aussi complexe, preuve d’un tournoi qui se cherche encore.
Leinster, Stade Rochelais… qui sont les favoris ?
Les grands favoris pour le titre seront comme d’habitude au rendez-vous. Ce sera le cas du double tenant du titre et triple finaliste le Stade Rochelais. Malgré un début de saison difficile en Top 14, quatre victoires pour cinq défaites et une neuvième place au classement, les hommes de Ronan O’gara tenteront de réaliser un triplé historique, que seul le RCT est parvenu à faire. Sur leur route ils retrouveront plus vite que d’habitude les Irlandais du Leinster. En effet dès la première journée nous aurons le droit au remake des deux dernières finales entre la Rochelle et le Leinster. Ces derniers, tout juste orphelins de leur ouvreur emblématique Jonathan Sexton, sont encore en tête de leur championnat : le United Rugby Championship. Comme chaque saison la Champions cup sera l’objectif majeur du Leinster. Déjà quadruples champion d’Europe, le Leinster tentera d’égaler le recordman absolu de titre : le Stade Toulousain. Vainqueur en 2021, les rouge et noirs restent sur deux lourdes défaites en demi-finale face aux Leinster. Grâce à leur effectif pléthorique, et malgré un début de saison en demi-teinte, le Stade Toulousain se devra de jouer sur les deux tableaux pour retrouver le succès européen.
Pour concurrencer ses grosses cylindrées, des clubs de tradition européenne seront présents. Les Saracens vainqueurs en 2016, 2017 et 2019, ont toujours du mal à se relever des sanctions sportives et financières qui les ont écartés de la compétition pendant deux ans. Mais armés de nombreux internationaux anglais, les “Sarries” seront de véritables outsiders. Autre triple vainqueur, le rugby club toulonnais fait son retour après deux ans d’absence. Comme le rappelait Dany Priso, cette semaine, “Au RCT, la grande coupe d’Europe est sacrée”. Le retour de ce grand d’Europe est attendu avec grande impatience sur la Rade.
On retrouvera aussi le club anglais d’Exeter, vainqueur en 2020. En Irlande, le Munster sera comme à son habitude une équipe à éviter. Enfin malgré des résultats moyens pour leurs premières participations en 2023, les équipes d’Afrique du Sud, seront aussi des prétendants au titre avec les Stormers et les Bulls.
Une première pour Bayonne, un Racing ambitieux, quelle place pour les autres clubs français ?
L’Aviron Bayonnais découvrira la compétition grâce à sa superbe saison dernière. Le club basque aura fort à faire dans sa poule avec la présence notamment d’Exeter de Toulon et du Munster. En découverte, l’Aviron risque rapidement de laisser filer cette compétition, où il semble être le petit poucet, afin de se concentrer sur la lutte en Top 14.
De son côté le Racing 92 arrive de manière plus anonyme qu’auparavant. En effet, depuis cette cruelle défaite en finale en 2020, le Racing a peiné à retrouver le succès européen. Mais ne nous y trompons pas, le club francilien est une des plus grosses équipes européennes de ces dix dernières années. Par trois fois ils furent défaits en finale, en 2016, 2018 et 2020. Les ciel et blancs pourront compter sur leur nouveau coach Stuart Lancaster, vainqueur de la Champions Cup en tant qu’entraineur avec le Leinster en 2018, face… au Racing. Ainsi, ils semblent armés pour jouer les trouble fêtes, en partie grâce à leur gros début de saison Top 14 qui les voit pointer à la première place.
L’Union Bordeaux Bègles pourra aussi nourrir des ambitions cette saison. Les girondins se sont enfin lancés après avoir récupéré leurs internationaux, et notamment l’insatiable Damian Penaud auteur de sept essais en trois matchs. Néanmoins les hommes de Yannick Bru ont pour objectif suprême la conquête du bouclier de Brennus en Top 14.
Enfin Lyon et le Stade Français tenteront d’exister dans cette Champions Cup qui leur réussit peu. Lyon aura tous d’abord pour ambition de se relever en top 14, car avec cette décevante 12ème place, le Lou est loin de ses objectifs de top 6. Même chose pour le club de la capitale qui malgré un bon début de saison ne parait pas assez armé pour lutter avec les meilleurs en Champions Cup.
Où suivre la Champions Cup ?
Toute la compétition est à suivre sur beIN SPORT. Deux matchs par weekend seront en clair sur France télévision. Pour cette première journée ce sera Stade Toulousain Cardiff, samedi à 16h15 et dimanche à la même heure le choc entre La Rochelle et le Leinster.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Champions Cup : format, favoris, diffusion, tout savoir sur la 29e édition”
Ce sport qui a soi disant des valeurs a perdu son âme.
Les règles qui changent le 50-22 du n’importe quoi , l’espèce d’amas de joueur derrière le ruck pour pouvoir dégager au pied.
Les équipes Sud Africaines en Coupe de quoi ? Les dirigeants du rugby européen ont intégrés ces équipes qui sont au bord du goufre financier.
Le summum ça 50 ans que des équipes se font voler des victoires à cause de l’arbitrage, est ce que les arbitres sont clean ?
Les fédérations ne disent rien , les joueurs des paquets de muscle sans amour propre.