20 jours d’absence rémunérée par an pour les salariées de l’Education nationale, en cas « de symptômes inconfortables liés à leur cycle menstruel ». Ces congés devront être accordés automatiquement, sur simple déclaration, sans « faire l’objet d’un justificatif » et « sans jour de carence ni délai ».
C’est la revendication phare mise en avant par le syndicat d’extrême-gauche SUD (5 % des voix aux élections professionnelles de l’Education nationale), à l’occasion de la « grève féministe massive » du 25 novembre. Elle ira droit au coeur des 50 % de femmes qui connaissent des règles douloureuses et plus encore des 10 % qui souffrent d’endémétriose.
Mais si elle est généreuse, cette mesure est-elle réaliste ? Le syndicat cite l’exemple du Japon, où ce droit existe depuis 1947 et est remboursé par 30 % des (grandes) entreprises. Le parlement espagnol a adopté aussi une loi en ce sens en 2022, mais SUD ne mentionne pas qu’il faut un avis médical préalable. Il y a enfin deux autres pays, l’Indonésie et la Zambie, non cités par le syndicat. Et pour cause : l’activité salariée des femmes est y marginale, ce « congé menstruel » proclamé n’y est guère exercé dans la pratique…
Quant au risque de désorganiser davantage l’école française par des absences incontrôlées, il n’entre pas dans les préoccupations des syndicalistes. Ces derniers élargissent même au maximum les personnes éligibles à ce droit : non seulement les 70 % d’enseignants qui sont biologiquement femmes, mais aussi tous ceux qui ont le sentiment de l’être : « à SUD éducation, nous n’oublions pas que les femmes cis, les personnes non-binaires et les hommes trans peuvent avoir leurs règles », précise le tract de l’organisation. Qui ira faire les vérifications ?
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
7 réponses à “Le syndicat SUD revendique 20 jours de congés menstruels….y compris pour les hommes trans”
Le seul moyen pour qu’un homme trans ait ses règles c’est de lui tirer un grand coup de rangers dans les pompons. C’est vrai que là ça peut être douloureux !
Ces gens n’ont honte de rien. Et le pire c’est que leur demande débile pourrait aboutir.
Bonjour,
C’est normal que les hommes prennent en compte les besoins des femmes puisqu’ils ont voulu les accueillir sur le marché de l’emploi…
CDT.
M.D
en effet la france ressemble en tout genre a ce film ; a la différence nos technocrates sont des nuls et n’ont aucun talent !
Ce syndicat « Sud » est complètement à l’Ouest !
Mille sabords ! Avec les effets désastreux de la piquouse ça va en faire des jours de congés ! Courrez tous vous inscrire sur « Où est mon cycle ? » Un reçu vous sera demandé pour les congés !
Voilà encore un exemple d’idés moralement acceptable complètement dénaturée et qui ne pourra qu’ajouter de la division.
Les femmes ont cette force de vivre avec les douleurs menstruelles.
Elles méritent qu’on leur reconnaisse. Mais il serait plus pertinent de leur accorder une prime financière. Ou un calcul sur la retraite. Notamment face aux inégalités notamment dûes à la maternité (qui devraient être solutionnés bien avant les règles).
Sans excès non plus. Toutes les femmes ne sont pas égales face aux règles. Et ce n’est pas une maladie. Les femmes apprennent à vivre avec.
Et les hommes ont une espérance de vie plus faible (hors conditions de travail souvent plus dures pour les hommes).