Vendredi dernier, Johanna Rolland, le maire de Nantes a défendu sa politique d’illumination de la ville de Nantes dans le cadre du voyage en Hiver sans lien avec la tradition de Noël. Prétendant aimer Noël, elle met en cause les commerçants.
Johanna Rolland affirme aimer Noël
Répondant à Pascal Praud, le populaire journaliste nantais, qui a dénoncé la politique de Johanna Rolland et de la gauche municipale d’abandon de la tradition du Noël chrétien disant dans une émission de la chaîne C nEWS qu’ “À Nantes, Noël n’est plus Noël!”.
Johanna Rolland lui rétorque :
“Évidemment qu’à Nantes, on aime Noël! Évidemment qu’à Nantes on va retrouver le Père Noël, qu’on va pouvoir aller partager un chocolat chaud pour les enfants, un vin chaud pour ceux qui le souhaitent. À Nantes, on aime Noël, mais on aime aussi le Voyage à Nantes! Et moi, j’en suis fière!”
Mais elle aime aussi le voyage en hiver
» À Nantes, on aime Noël, mais on aime aussi le Voyage à Nantes! Et moi, j’en suis fière!”
affirme Johanna Rolland pour défendre l’installation des sculptures multicolores du Voyage en Hiver, inaugurées ce samedi en remplacement des décorations traditionnelles de Noël dans les rues du centre-ville. Elle ajoute : « Je ne vois pas pourquoi on devrait choisir entre nos traditions, et le pari de la culture et de la créativité, »
En déclarant cela, elle ne répond pas à la critique de son choix qui est de privilégier les idées de M. Blaise et d’éliminer les références aux symboles de Noël.
Par contre, elle se défausse sur les commerçants nantais.
Johanna Rolland met en cause les commerçants nantais
En effet, Johanna Rolland déclare selon radio Loire Océan que : » le Voyage en Hiver avait été mis en place à la demande des commerçants après le Covid pour les aider à relancer leur activité « .
Faut-il lui rappeler que l’épidémie de Covid a eu lieu en 2020 et que nous sommes en 2023 ?
Mais Johanna Rolland est très sensible à cet aspect marchand de Noël, loin de la tradition chrétienne, quand elle conclut :
» , . Donc loin des polémiques, profitons de la magie! Laissons les esprits chagrins qui divisent à Paris. Moi, j’invite toutes les Nantaises et les Nantais qui aiment Noël à venir découvrir, comme chaque année, le marché de Noël. »
La magie de Noël se réduit elle au marché de Noël ?
Louis Bonnery
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
14 réponses à “Nantes : Johanna Rolland met en cause les commerçants pour justifier les illuminations sans lien avec Noël”
Bonne fêtes, défunts damnés!
Moi je ne suis ni Nantais, ni Breton.
Pourtant que je sache, les Bretons l’ont elue, non ?…
A qui la faute ?
Johanna Rolland fait appel au caractère discipliné de beaucoup de Nantais : vous aimez votre ville, donc vous suivez votre maire et vous tenez pour bien tout ce qu’elle fait. La confiance s’épuise moins vite à Nantes qu’ailleurs, même là, l’accumulation de bêtises finit par faire son effet. Le Voyage en hiver a eu lieu l’an dernier avec les mêmes résultats. « Ouest-France » avait titré : « les Nantais déçus du Voyage en hiver ». Cette année, on a veillé à reprendre la presse en main, elle n’ose pas de titre aussi radical. Pourtant, les déçus paraissent plus nombreux et plus véhéments. Pourquoi Johanna Rolland a-t-elle refait en 2023 ce qui avait échoué l’an dernier ? Cela paraît politiquement suicidaire.
Honte à cette personne indigne d’être maire de la ville de Nantes. Déconstruire voilà la seule envie de ces personnes.
Comme d’hab, c’est pas moi, c’est l’autre…
Cette bonne femme est du même tonneau que la clique au pouvoir. Si Noël se réduit au Père Noël et à ses élucubrations, elle est vraiment à plaindre. Noël ce n’est ni le père Noël, ni les élucubrations de cette égérie, Une bonne fois pour toute il va falloir qu’ils se mettent dans leur petite tête que Noël c ‘est la naissance de Jésus. point barre. Tout le reste n’est que littérature
A Paris et dans les banlieues les boutiques n’affichent plus joyeux noel mais seulement bonne fetes ..
Le point commun entre tous les élus de gauche et du PS en particulier, c’est qu’ils ne reconnaissent ni n’apprennent de leurs (nombreuses) erreurs. Errare humanum est, perseverare diabolicum, mais on peut douter que Mme. Rolland connaisse Saint Augustin.
Le drame est que cette bobo islamo gauchiste est tout de même réélue , certes avec une forte abstention mais de fait élue. Si les Nantais veulent changer la donne ,qu’ils aillent donc voter ,et ainsi virer ces opportunistes de la NUPES.
la première élection avec une seule voix
« C est johanna qui me remplace »(z ayrault)
La seconde en plein covid.
7.75% des inscrits au premier tour
11.65% au second tour
(La mère nôellle )a tué le père nôel
Les manifestations publiques de culte religieux sont réservées à l’Islam: voiles, abayas, prières de rues, voire dans les aéroports.
Comme je le lis de-ci de-là, dans les commentaires, et comme je me posais moi-même la question, seuls les « abstentionnistes », dont beaucoup doivent rouspéter ici, sont fautifs. Alors quand vous vous déciderez à rejoindre les urnes au lieu de miser sur un « parti abstentionniste », vous constaterez que ces gens là ne seront plus installés dans ces fauteuils qu’on leur offre.
Et c’est aussi valable pour les échéances nationales bien-sûr !…
Sinon à quoi sert de revendiquer des « référendums » si personne n’y va ?…
ben comme son alter ego de Paris, la faute est imputable à d’autres
Que la France ait été chrétienne et qu’elle ne le soit plus beaucoup est un fait indéniable. Mais une religion ne peut pas se réduire seulement à la foi de ses fidèles. Ce pays de France a été catholique et ce fait historique ne peut pas s’effacer aisément en dépit des efforts de tous les tenants de la « cancel culture », les mêmes qui jadis effaçaient des photos publiques les dignitaires du Parti communiste soviétique en fonction des purges du moment. Il y a dans toute religion, toute une civilisation faite de choses immatérielles et matérielles dont nous conservons les témoignages, les traces, les vestiges, sous forme de tant de monuments et d’œuvres d’art par exemple. Entrez dans la cathédrale d’Amiens, écoutez La passion selon Saint Mathieu et il est impossible qu’un sentiment d’admiration, mêlé parfois d’un peu de honte sur nous-mêmes, ne vous saisisse devant la manifestation éclatante d’une ferveur si intense, devant tant de tenue et d’élévation. Quelque chose que toutes les légions des ricaneurs modernes ne cessent de moquer : le sentiment du sublime, sentiment qu’on a peu de chance de partager quand on est biberonné à l’empire des séries dont les héros ordinaires sont plus capables de faire éclater les cervelles que de les nourrir.
Mais je digresse…Pour le chrétien donc, le cadeau de Noël, c’est l’enfant. C’est pour cela qu’elle se nomme la fête de la nativité : fête du solstice au seuil de l’hiver qui marque le début des efforts du jour dans sa rivalité avec la nuit jusqu’à l’équinoxe qui les fera égaux. Fête de l’enfant, mais d’un enfant qui est aussi un dieu, ce qui est moins banal. Pour nous qui ne sommes plus chrétiens et qui fêtons encore Noël, c’est devenu la fête des enfants, pour les enfants. Le cadeau est désormais celui qu’on fait aux enfants. C’est beaucoup plus trivial, ce qui ne veut pas dire que cela soit de moindre importance. Et pour les enfants qui auront eu la chance de recevoir de leurs parents des cadeaux plutôt que des coups – il doit quand même en rester –, cela constitue une source inépuisable de souvenirs, qui l’âge aidant, leur feront verser parfois bien des larmes. Alors bien sûr que le sapin est un peu trop germanique pour être vraiment catholique, que le père Noël est une ordure…, pardon une invention commerciale de Coca-Cola à ce qu’on prétend, mais qu’importe à la fin. Une fête n’est pas un objet historique à déconstruire ou à retrouver dans une pureté originelle qui n’existe pas. Une fête est à fêter sans plus, naïvement, en jouissant de ce temps suspendu, si éphémère comme tout ce qui est précieux dans la vie.
Et bien sûr qu’il y a tous ceux qui ne supportent pas les fêtes des autres et pour qui Noël et ses débauches de consommation, certes peu écoresponsables, est un moment particulièrement douloureux et difficile à passer. Il est vrai qu’on est toujours bête devant le bonheur des autres qu’on ne partage pas. Parfois envieux. Mais doux Seigneurs qui nous gouvernez, ne poussez pas trop loin votre souci permanent de l’inclusivité. Il ne faudrait pas en effet, suivant en cela le tropisme des démocraties modernes qui ne sont plus le règne de la majorité mais celui des minorités, que ceux qui ne fêtent pas Noël imposent leur loi à la majorité qui le fête encore, et qu’au nom du souci de l’autre de ne pas se sentir discriminé, vous ne finissiez le travail d’effacement si bien commencé par une loi d’interdiction qui achèverait toute votre œuvre.