À Questembert, des jeunes identitaires d’An Tour Tan ont rendu hommage à Thomas, la victime de Crépol. L’action s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi, à la suite de la marche blanche qui a eu lieu dans l’après-midi.
[COLLAGE POUR THOMAS]
📌 Les militants d’An Tour-Tan se sont mobilisés ce mercredi soir pour un collage dans les rues de Questembert pour afficher un slogan choc : « Thomas, 16 ans. Tué parce que blanc ».
Plus qu’un slogan, c’est une réalité. pic.twitter.com/UJlBsNnSiR
— An Tour-Tan (@AnTourTanBZH) November 23, 2023
Ils ont collé des affiches sur lesquelles on pouvait lire « Thomas, 16 ans, tué parce que blanc » ou encore « Pour une Bretagne libre, autonome et populaire ».
Nous leur avons posé des questions sur cette action
En quoi le meurtre de Thomas vous touche-t-il, ici, en Bretagne ?
An Tour Tan : Malheureusement, les problèmes d’insécurité liés à l’immigration extra-européenne ne concernent pas seulement la France mais l’Europe occidentale toute entière. Nous sommes touchés en tant que Bretons parce que demain un drame similaire arrivera inévitablement en Bretagne si rien ne change.
Le climat sécuritaire se dégrade de partout. Que préconisez-vous du fait de l’inaction des pouvoirs publics à défendre les citoyens ?
An Tour Tan : Cette question est très complexe car l’État dispose du monopole légal de la violence et donc de la répression. En l’absence de réactions des pouvoirs publics, nous sommes condamnés à ne pouvoir agir qu’avec les moyens qui sont les nôtres : informer, convaincre, et se mobiliser quand c’est possible pour dire « stop » à la politique de remplacement menée par l’État français.
An Tour Tan veut représenter une alternative bretonne dans le pays vannetais. Avez-vous vocation à vous étendre et plus globalement, quel message adressez vous aux jeunes Bretons ?
An Tour Tan : Dans l’immédiat, nous voulons nous concentrer exclusivement sur le pays vannetais. Notre but est avant tout d’agiter l’EMSAV et de proposer aux Bretons une sorte de « troisième voie » entre un mouvement breton très marqué à gauche et un mouvement culturel et associatif parfois trop folklorisant. Notre but est de parler à la jeunesse bretonne, dont nous faisons partie. Nous sommes un mouvement tourné vers l’avenir. Nous souhaitons bâtir avec toutes les forces vives et les personnes de bonne volonté une Bretagne ancrée dans le XXIème siècle, autonome, libre, populaire… Et bretonne !
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “« Thomas, 16 ans. Tué parce que blanc ». À Questembert, des jeunes identitaires d’An Tour Tan rendent hommage à la victime de Crépol [Interview]”
Voici une info relevée dans le Figaro. On peut lire ce qui suit :
» Dans un podcast diffusé par Le Dauphiné Libéré , de jeunes participants à la soirée, en grande partie des amis de Thomas, reviennent sur cette nuit tragique.
Un des témoins assure avoir entendu les assaillants dire «on est là pour tuer les Blancs, on est là pour planter les Blancs». «Je suis allé dehors, je suis sorti de quelques mètres, je voyais du sang, je voulais savoir ce qu’il se passait, et j’ai vu mon pote se faire tuer devant moi, se prendre des coups de couteau» » ( fin de citation )
C’est en effet ce qu’on peut lire : « Planter les Blancs ». Non, n’est pas une invention de l’extrême droite. Ces mots auraient bien été prononcés selon un « pote » de Thomas témoin du crime.
Il semble évident que c’est un crime crapuleux, prémédité, une attaque raciste anti blancs. Mais on peut-être sûr que les médias de grand chemin et toute la bien-pensance politique notamment de gauche se garderont d’y faire allusion.
« Tuer les Blancs », ce n’est pas possible, ça ne peut être qu’une invention de l’Extrême Droite.
Point de droit : Cour de cassation
04/2023.
« lorsque des violences ont été exercées volontairement et simultanément, dans une intention homicide, par plusieurs accusés, au cours d’une scène unique, l’infraction peut être appréciée dans son ensemble, sans qu’il soit nécessaire de préciser la nature des violences exercées par chacun des accusés sur chacune des victimes ».
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Article rédigé par franceinfo avec AFP