C’est l’une des plus spectaculaires découvertes archéologiques faites en Grèce depuis trente ans. En 2017, des fouilles ont mis au jour les vestiges d’un vaste sanctuaire dédié à Artémis, la déesse de la chasse. Retour sur plusieurs décennies de mystère et de recherches acharnées. La localisation du sanctuaire d’Artémis à Amarynthos est longtemps restée l’une des grandes énigmes archéologiques de la Grèce. Ce vaste « Artémision » est évoqué dans plusieurs textes anciens, qui vont même jusqu’à préciser la distance séparant le sanctuaire de la ville antique d’Érétrie, située sur la côte occidentale de l’île d’Eubée. Pourtant, malgré les nombreuses expéditions menées dès la fin du XIXe siècle, le sanctuaire et son temple restaient introuvables.
Dans les années 1960, un jeune archéologue suisse, Denis Knoepfler, se lance à son tour à la recherche du temple perdu d’Artémis. Ses investigations le mènent rapidement dans l’arrière-pays de l’île d’Eubée, bien au-delà des limites des précédentes expéditions. Mais c’est seulement en 2017 qu’une équipe d’archéologues suisses et grecs identifie de manière formelle le sanctuaire d’Artémis… exactement là où Denis Knoepfler avait déterminé qu’il se trouvait enfoui.
Épopée au long cours
Ce documentaire retrace une épopée collective de plus d’un siècle riche en rebondissements, et détaille les étapes cruciales d’une enquête au long cours qui a fasciné plusieurs générations d’archéologues. À la lumière des fouilles menées depuis 2017 sur le site, le récit explore également l’histoire de la cité antique d’Érétrie et plonge dans l’ambiance mystique du culte d’Artémis, la puissante déesse de la chasse, protectrice du monde sauvage et des accouchements.
https://www.youtube.com/watch?v=JOlWGQiEx_w
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Une réponse à “Artémis, le temple perdu”
C’est génial qu’on fasse encore des découvertes archéologiques, surtout dans un pays fouillé et archi-fouillé comme la Grèce ! Un grand bravo à Denis Knoepfler.