Loin de moi l’idée de ressasser des banalités que tout le monde connaît… Et pourtant. À en juger par le climat délétère pour les relations homme-femme, il n’est de banalités que dans certaines têtes pensantes, moins bruyantes que nos féministes de plateaux télé et autres élues de la République.
À les entendre, les malheurs, les inégalités, la fameuse charge mentale ne toucheraient que les femmes, éternelles victimes de l’Histoire. Sur la responsabilité qui incombe aux pères, et aux hommes en général, pas un mot. Ce dernier, par essence pourvoyeur des ressources, a la charge de faire bien vivre toute la famille, une donnée anthropologique que deux décennies de salaire des épouses pourront certes, tempérer mais non effacer. Une angoisse de la performance ignorée, en premier lieu parce qu’il reste encore un peu de dignité chez les représentants du genre masculin pour ne pas geindre publiquement, en deuxième, parce qu’elle n’intéresse pas les pleurnicheuses professionnelles jalouses de leur charge mentale.
Combien d’hommes souffrent en silence, humiliant qu’il serait pour eux d’exposer leurs difficultés économiques ou financières, dans une société qui leur impose d’être performants ? Je précise que l’objet de ces lignes n’est pas d’engager Messieurs dans la course victimaire qui atteint aujourd’hui son paroxysme ; elles s’adressent aux Sandrine, Marlène et aux autres délirantes : Mesdames, il serait temps de prendre en considération ces petites données, histoire de tempérer votre chapitre sur l’horrible vie des femmes soumises au patriarcat qui lui, se la coule douce. N’oubliez pas d’y insérer quelques statistiques : tomber au chômage multiplie par trois les probabilités de se faire larguer par sa femme (c’est l’Ined qui le dit : « le chômage des hommes augmente systématiquement le risque de séparation alors que celui des femmes a moins d’incidence sur la stabilité du couple. »). 95 % des sans-abris sont des hommes, 75% des individus qui mettent fin à leurs jours sont des hommes… une santé morale qui n’ira pas en s’améliorant vu le vaste processus de paupérisation des classes moyennes en cours. Car l’Homme est ainsi fait : se sentir utile, être responsable des siens est un besoin de l’âme masculine. Ce qui d’ailleurs explique la crise de la masculinité et peut-être aussi, une certaine propension des nouvelles générations à la féminisation, le trans ou le non-binaire ayant cette « chance » de pouvoir se délester des responsabilités qui font un Homme. Un poids toujours plus difficile à endosser car, à la crise économique s’ajoute le sentiment d’inanité. Ayant dévolu à d’autres la responsabilité politique et la défense, Monsieur Tout-le-monde se sent bien inutile. Et souvent, son avis n’est même plus requis dans l’éducation de ses propres enfants (quand il a encore le droit de les voir).
Les pères séparés, on en parle ? Autre catégorie totalement bafouée. Fréquemment objets de la vengeance d’une l’épouse trompée ou de celle qui veut « passer à autre chose », ils seront exclus de la vie de leurs progénitures. La conception du « tout maternel » en matière d’éducation – 97% du personnel enseignant en maternelle est féminin, il passe à 72,5 % pour le reste des classes obligatoires – favorise cela, ainsi que… les juges pour mineurs, qui sont parfois les pires ennemis des enfants eux-mêmes. Une absence du père dont on voit les dégâts tous les jours.
Une petite pensée aussi pour les 10 % d’hommes trompés sur leur paternité, qui se retrouvent à leur insu à s’attacher et à éduquer l’enfant d’un autre…
Les métiers les plus physiquement pénibles ? Encore eux. Les plus dangereux ? Encore eux (c’est l’INSEE qui le dit). D’ailleurs, on entend pas souvent celles qui déplorent nos aïeules mortes en accouchant, rappeler les mâles sacrifiés au front. 80 % du total des victimes d’homicide ou de mort violente ? Allé, je vous laisse deviner….
Mais non, on continue de nous rabattre les oreilles avec les inégalités subies par les femmes. Les hommes sont priés de ne plus en être, parce qu’une minorité d’entre eux est composée de connards. Ceux qui n’endossent pas leurs responsabilités, les abonnés absents, les baiseurs d’une nuit… Certes. Il y en a aussi. Mais de quoi vous plaignez-vous au juste, Mesdames féministes ? C’est pas ça, la liberté totale de l’individu, défait des chaînes de la famille, de la communauté et autres contraintes has been ? N’ont-ils pas tourné le dos à ce patriarcat tant décrié ? N’ont-ils pas fait fi de la loi du père, celle qui ordonne, celle qui impose aux hommes la dignité et le devoir de bien se comporter ? Les lâcheurs ne représentent-ils pas l’homme déconstruit que vous appelez de vos vœux ?
Mais le féminisme, ça marche comme ça : en se plaignant des conséquences dont il chérit les causes et en réduisant toute l’humanité masculine à une poignée de milliardaires privilégiés. Un délire de persécution mêlé d’inintelligence, qui, heureusement, finit par se voir.
Audrey D’Aguanno
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4 réponses à “Inégalités, sacrifice, charge mentale… non, les hommes n’y ont pas droit !”
Qui écrira enfin un essai sur ce thème aussi dangereux que le remplacement de civilisation . Il y a d’ailleurs un lien direct avec le rejet par nos « invités non invités » et le neo féminisme qui caracole. J’avais cru trouver cette étude avec Obertone vanté par BI. Pas du tout.
Bon article qui remet quelques pendules à l’heure.
Pas sûr cependant qu’il soit lu ici par celles (zé ceux) qui en auraient le plus besoin.
En lettres pleines.A la fin de ce très bon texte : « C’est pas ça , la liberté totale……has been?N’ont-ils pas tourné (= pas « ER ») le dos…décrié? ».Merci Audrey !
Toutes ces féministes à la gomme en fait sont des femelles en rut mais mal baisées et elles se vengent. Elles n’ont rien compris au véritable amour et la place qui est dévolue aux hommes et aux femmes naturellement . Elles pensent égalité mais il n’y a pas d’égalité sauf devant la loi, le reste n’est que littérature. L’homme et la femme sont complémentaires , il faut un croquis? Mais ça c’est aussi des moyens de ces pimprenelles. Il faut revenir à l’essentiel et en vitesse, revenir à la réalité et au rôle de chacun dans notre humanité. Et arrêter de suivre bêtement les élucubrations des francs macs qui ont pourri la vraie vie en faisant en sorte que la famille se déchire, que les femmes croient qu’elles sont les reines alors que dans la plupart des cas elles sont de véritables esclaves de leur boulot, de leurs idées etc… et en plus maintenant ces givrés veulent légaliser la GPA, le pire esclavage pour faire plaisir à des invertis qui n’ont qu’une chose à faire: se faire soigner et le monde ne s’en portera que mieux