Vivre simplement, sans luxe, sans dépendre de l’argent, c’est l’ambition de Samuel Lewis. Paysan et artiste, il est en quête d’autosuffisance et se nourrit quasiment exclusivement de ce qui pousse dans sa ferme, où il pratique une agriculture traditionnelle, sans pétrole. Cette semaine dans « Extra-ordinaire », notre journaliste Leïla Amrouche s’est rendue chez lui à Duault, dans le département des Côtes-d’Armor, pour découvrir son mode de vie.
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11 réponses à “Duault (22). Samuel aspire à une vie simple, sans dépendance à l’argent”
dépendance à l’argent.
Amis randonneurs,
vous adorez la randonnée pédestre, alors pas sûr que vous aimerez les GR à péage avec morale en bonus.
Ouest-France du 20 octobre 2023 : Pour avoir emprunté le sentier littoral de la Manche, des randonneurs doivent payer…
Si tous les propriétaires fonciers, publics et privés, les imitent marcher va devenir très compliqué. Il vous restera toujours votre canapé et la TV pour regarder de « beaux documentaires avec des images à couper le souffle. »
Trugarez ! Dedennus !
Juste une question : est-ce qu’il perçoit les aides sociales ?
Le RSA pour une personne seule c’est 575,00 €/mois, ça permet d’acheter le gaz et les fauteuils de jardin en plastique qu’on voit à la fin de la vidéo.
Je connais 2 bonhommes de 35 et 37 ans qui habitent une caravane près d’un village paumé. Ils vont 1 fois par mois avec un panier à provision chercher de l’alimentation quand passe la camionnette des resto du coeur. Eux, ils ne cultivent rien, sauf un peu de « fumette » (l’herbe qui fait rire) cachée dans le bois. Ils touchent le RSA et ils ont reçu une palette de croquettes donnée par une association animaliste car ils ont 2 chiens qu’ils ne pouvaient pas nourrir.
C’est la vie simple qui permet de construire des hôpitaux?
Tu as raison. Il faut bien des gens qui cotisent et qui sont ponctionnés sur leur salaire pour soigner ceux qui ne mettent rien dans la caisse commune. Le gars, s’il est très malade, je doute qu’avec des tisanes de grand-mère ça puisse suffire. Il aura besoin d’un toubib, de médicaments et peut être d’une hospitalisation. Moi, je suis ponctionné sur mon salaire pour les aises sociales versées à ceux qui ont compris le Système D et je cotise pour la sécu et pour la retraite que je ne toucherai sûrement jamais !
Je me demande si je ne vais aller dans un bled perdu au fin fond de la Lozère et demander le RSA.
Ah Ah ! Au fond de la Lozère tu vas en trouver des potes au RSA, ils sont tous écolo-gauchistes, anarchistes, anticapitalistes. Ils vivent en marge mais ils crachent pas sur les sous de la CAF, ils sont malins.
Vive l’art de vivre les pieds sur terre de Samuel Lewis !
Les commentaires négatifs que je lis, m’échappent… Pourquoi évoquer ses fauteuils en plastique blanc ? ses histoires de gaz ou les hôpitaux ?
Samuel Lewis ne refuse pas en bloc le monde d’aujourd’hui, et l’exprime parfaitement dans ce court et efficace entretien. Alors, pourquoi jeter un trouble inutile sur son merveilleux périple ?
Pour ma part, je vais surtout chercher à en savoir un peu plus sur les créations et « La vie simple » de Samuel, qui m’enchantent…
Et j’espère que beaucoup d’autres lecteurs de Breizh Info partagent cette idée !!!
Parce que le plastique c’est pas écolo et ça pollue. Il devrait fabriquer des sièges en bois et cuire la popote au feu de cheminée. Les 2 types que j’ai cités et qui vivent dans une roulotte n’ont pas de véhicule et ils ont refusé le travail qui leur était proposé à 30 km du bled. Ben oui, sans voiture tu peux pas aller aller au boulot. Avec le RSA et le panier rempli tous les mois par les restos du coeur, c’est le pied, rien à payer. Moi, je me déplace pour aller bosser tous les jours et j’ai calculé qu’en ne foutant rien avec le RSA et un peu de black je gagnerai davantage qu’en travaillant. Et j’aurai en plus le temps de fumer de l’herbe et de dormir et même de faire quelques légumes et quelques poules.
Mais je refuse ce système qui fait trinquer ceux qui bossent. Combien on leur prélève sur le salaire pour entretenir les chômeurs professionnels et les fumeurs d’herbe qui fait rire ?
@Ar baot
Pour la vie simple qui t’enchante tu demandes à la CAF les aides sociales et la carte maladie. Là tu paies pas d’impôt et c’est net.
Oui! Lecteur du Central Brittany Journal, la rubrique mensuelle de Samuel est pour moi un enchantement. J’y apprends davantage que dans les articles de retour des salons agricoles de Rennes ou Paris. Cela me parle et me va droit au coeur et à l’intelligence. Ma gourc’hemennoù dezhan!
La vie est belle
Il dit que quelquefois il lui arrive de sortir et de manger des hamburgers. Il dit qu’il n’est pas dépendant de l’argent. Avec quoi il achète les hamburgers, avec quoi il paie le gaz, les équipements de cuisine, les chaussures, les pantalons, les torchons, les serviettes, le savon, le shampoing, le papier toilette ? Celui qui vit comme ça, soit il a un bon compte en banque, ou alors il touche des aides sociales. Sinon, c’est pas possible aujourd’hui sauf à vivre comme en plein Moyen-Âge et se faire arracher les dents gratuitement par un forgeron quand on n’ a pas l’assurance maladie pour aller chez le dentiste. S’il avait une femme Robinson comme lui et des gosses avec quoi il mangeraient et se soigneraient ?
Moi, j’aimerai bien vivre comme ça mais avec un gros compte à la BNP, histoire d’assurer les arrières.