Au moins deux personnes sont mortes et 16 ont été blessées en raison de la tempête Ciaran, qui a balayé la Bretagne, la Normandie, et le Nord, dans la nuit de mercredi à jeudi, puis jeudi, avec parfois des rafales de vent à plus de 190km/h. Le bilan confirme d’ailleurs la place de Ciaran parmi les pires tempêtes que la Bretagne ait connues depuis 1980, même si les prévisions et la vigilance ont permis d’en limiter les dégâts.
Il faut souligner à ce sujet, outre l’énorme travail de Météo Bretagne pour alerter, depuis des jours, sur le risque réel de cette tempête, le gros travail des services de secours toute la journée de jeudi, toute la nuit précédente, mais aussi des techniciens d’Enedis qui sont encore, à l’heure actuelle sur le terrain.
Et parfois confrontés – comme nous l’avons constaté – à des difficultés notamment du fait du peu de réactivité de certains opérateurs téléphoniques pour rétablir les réseaux eux aussi abimés par la tempête.
Pour le bilan, Enedis a chiffré à 1,2 million le nombre de ses clients ayant subi une coupure d’électricité, dont 780 000 en Bretagne. Presque autant qu’en 1987, où 1,25 million d’abonnés s’étaient retrouvés sans courant, dont 550 000 en Bretagne. En 1999, c’était un million de foyers qui se retrouvaient dans le noir au niveau national.
La chaine de solidarité entre les habitants a elle aussi été très importante, dans toutes les communes sinistrées. Place désormais aux réparations, aux travaux, aux déclarations aux assureurs, en espérant ne plus vivre prochainement ce type de tempête infernale. En attendant Domingos, samedi, qui devrait être moins puissante dans le nord breton, mais qui pourrait faire mal, notamment en Morbihan et Loire-Atlantique.
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