Dès leur atterrissage, le 31 octobre dernier, 21 personnes de la délégation de CasaPound Italia qui se rendaient à Athènes pour participer à la commémoration en l’honneur de Giorgos et Manolis, étaient arrêtées par les forces de l’ordre locales et placées dans des voitures blindées sans recevoir aucune explication.
Gianluca Iannone, Président de CasaPound Italia qui conduisait lui-même la délégation de son mouvement et fait partie des personnes arrêtées s’en est exprimé :
“Il est inacceptable que plus de vingt personnes soient arbitrairement arrêtées dès leur sortie d’un avion pour vouloir seulement participer à la commémoration de la mémoire de deux garçons assassinés de sang-froid. L’intervention de la police est arbitraire et contraire au bon sens, a-t-il ajouté, avec un nombre démesuré d’agents à attendre notre délégation. Cette répression est injustifiée et ne nous empêchera pas de rendre hommage à la mémoire de ces garçons assassinés de manière barbare.”
Après presque deux jours en cellule, toujours sans motif délibéré, ils ont été relâchés. Ils entendent poursuivre les autorités grecques en justice pour cet abus « grave et injustifié ».
« Nous considérons la mesure prise insensée et disproportionnée, d’autant plus qu’elle est liée à la tentative d’empêcher la commémoration de deux jeunes assassinés. Nous savons que, malgré cette contrainte injustifiée, la justice est de notre côté et c’est pourquoi nous poursuivrons les autorités grecques qui nous ont maintenus en détention pendant plus de 24 heures. Quoi qu’il en soit, malgré les tentatives barbares de répression, nous avons honnoré Manolis et Giorgos que nous n’oublierons jamais. Et jamais nous ne nous arrêterons ».
Il y a dix an, les deux jeunes hommes Giorgos Fountoulis et Manolis Kapelonis étaient abattus par deux tueurs professionnels à quelques pas du siège d’Aube Dorée dont ils étaient membres. Aucun suspect n’a jamais été retrouvé, et de forts doutes subsistent quant à savoir si l’enquête a été correctement menée. L’organisation terroriste d’extrême gauche Forces Militantes Révolutionnaire Populaires de Combat (Μαχόμενες Λαϊκές Επαναστατικές Δυνάμεις) avait revendiqué l’attentat.
Une marche en leur honneur était prévue le 1er novembre, dans l’après-midi sur les lieux du crime, malgré l’interdiction de la Direction de police générale de l’Attique.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Casapound Italia (photo d’illustration)
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