Avant même que les décorations de Noël ne fassent leur apparition sur les étalages des grands magasins – exposées de plus en plus tôt – elles arrivent, elles aussi : les injonctions à rebaptiser nos traditions. Au nom du sacro-saint multiculturalisme, évidemment. Il faut faire dans l’inclusif, s’annuler pour soi-disant honorer l’Autre. Dommage que ce soit complètement idiot, car non seulement ça ne marche pas, mais en plus les musulmans n’ont religieusement aucun problème avec cette célébration !
Cette fois, la trouvaille provient de l’Institut universitaire européen de Fiesole, en Italie. La très catholique, et très submergée Italie où la tentative serait passée inaperçue (vu l’état apathique de l’Italien moyen), si la Lega n’était montée au créneau. L’idée de renommer « Noël » par « fête d’hiver » pour en effacer la portée chrétienne a fait réagir Susanna Ceccardi, députée européenne, qui a invité le recteur de l’Université à revenir sur ses pas (1) :
« Cette proposition qui peut sembler incohérente, obéit en fait à un courant de pensée politiquement correct qui entend effacer les traits distinctifs de notre civilisation au nom d’un prétendu respect des autres cultures. Mais il ne peut y avoir de respect pour les autres si nous n’apprenons pas à nous respecter avant tout. Je souhaite donc un recul immédiat sur cette décision de la part des dirigeants de l’Institut. »
Mais pourquoi donc une telle volonté de la part de l’Institut européen quand personne n’en demandait tant, pas même les imams les plus radicaux résidant dans la péninsule ? La démarche s’inscrirait dans le ‘Plan pour l’égalité ethnique et raciale de l’EUI’, et lorsque qu’il s’agit de faire du zèle en matière de déconstruction, les universités sont en première ligne. C’est d’ailleurs à se demander si elles ont une autre fonction de nos jours !
Cette petite affaire n’est pas sans rappeler une autre qui avait eu lieu à Rozzano en Lombardie, où un Directeur d’école avait interdit aux élèves de chanter les traditionnelles chansons de Noël pour ne pas heurter la sensibilité des petits mahométans. Une décision qui avait profondément irrité les parents… musulmans, qui racontaient volontiers aux télé-caméras n’avoir aucun problème avec cette fête puisque rien dans le Coran n’interdit la célébration de la naissance de Jésus et que Marie y est la femme la plus citée !
Force est de constater que dans les universités, seule la dhimmitude dépasse l’ignorance !
Si l’on pourra discuter longtemps de l’interprétation à géométrie variable que font les différents musulmans de leur livre saint, la chose à retenir est bien que cette propension, cet empressement à éradiquer tout particularisme social, ethnique ou culturel des Européens provient le plus souvent des Européens eux-même. Un mouvement déconstructeur, qui, comme on vient de le voir, ne brille nulle part ailleurs comme dans le monde enseignant.
Audrey D’Aguanno
(1) En italien, Rinominare il Natale come “Festa d’Inverno”.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Noël, la saison préférée des dhimmis !”
« »L’inclusif » » c’est se tirer une balle dans le pied et payer la corde qui vous fera pendre.
j espere que l on va leur dire d aller se faire ce que je pense
Notez que les vacances scolaires commenceront samedi 23 décembre, tout juste à temps pour préparer Noël.
Remplacer « Noël » par « fêtes d’hiver », c’était le cas en Europe de l’Est et en URSS avant 1989. Donc : retour du communisme, en lien avec une culture païenne..
Y en a marre de tous ces hurluberlus intellos universitaires (ou pas) qui vous inventent des théories woke pour avoir l’impression d’exister..
Qu’ils viennent faire un stage dans le réel sur un chantier batiment…Cà leurs remettra les pieds sur terre et les idées en place.
Je dis ça, et pourtant j’étais 1er en philo en terminale, mais une philo de chantier, normal en lycée technique !
suicide des européens par leurs zélites, ne l’oubliez pas dans l’isoloir