La Suède a revu de fond en comble sa politique sécuritaire et migratoire ces derniers mois. Parmi les dernières mesures annoncées, la restriction des prestations sociales pour les migrants extra-européens.
La Suède à l’heure de l’inventaire sécuritaire et migratoire
Depuis le mois de septembre 2022 et l’élection d’un gouvernement centriste et de droite lors des élections législatives, la nouvelle politique de l’exécutif suédois ressemble à un vaste inventaire après une longue période de désordre. Qu’il s’agisse de la lutte contre la violence des gangs d’immigrés extra-européens, de la menace islamiste, de l’impossibilité d’une intégration en raison de populations d’origine extra-européenne devenues trop nombreuses sur le territoire ou encore de la lutte contre l’immigration illégale, les responsables politiques suédois aux commandes du pays depuis un an doivent traiter de front plusieurs dossiers.
Concernant l’immigration extra-européenne, la Suède a progressivement fermé ses frontières aux migrants. Un changement radical de politique venu répondre aux attentes d’une partie non négligeable de la population, le parti Sverigedemokraterna (SD) (« Les Démocrates Suédois »), connu pour son opposition à l’immigration massive, ayant récolté plus de 20 % des suffrages lors de ces élections législatives de l’année dernière. Aussi, dès le mois d’octobre 2022, le ministre suédois de l’Immigration Maria Malmer Stenergard (parti des Modérés) nouvellement nommé, déclarait son intention de « diminuer le quota de réfugiés accueillis à 900 par an ».
Une réduction drastique comparée aux quelque 6 400 migrants accueillis en 2022 dans un pays où l’intégration des nouveaux individus d’origine extra-européenne est en grande partie un échec. Ce dernier avait par ailleurs été reconnu par l’ancien Premier ministre Magdalena Andersson (encore en fonction à l’époque) au mois d’avril 2022, celui-ci étant membre du Parti social-démocrate suédois, ancré à gauche de l’échiquier politique…
Restreindre les prestations sociales pour réduire l’immigration
Dernière action en date de ce retour à la raison progressif de la Suède, le gouvernement a annoncé le 20 octobre dernier sa volonté de restreindre l’accès des prestations sociales aux migrants non originaires d’un pays de l’Union européenne (UE) dans l’optique de décourager les migrants en question d’atteindre la Suède.
En outre, l’exécutif s’apprête à mettre en œuvre des réformes exigeant que les personnes originaires de pays extérieurs à l’UE apprennent le suédois et soient obligées de trouver un travail.
Dans une tribune publiée dans le quotidien suédois Dagens Nyheter, Ulf Kristersson, le chef du parti conservateur des Modérés et trois autres dirigeants des partis de la coalition à la tête de la Suède ont indiqué que plus de 770 000 individus originaires de pays non membres de l’UE et de l’Espace économique européen ont immigré en Suède depuis 2012.
Selon ces mêmes dirigeants, « avec une politique d’intégration qui n’a pratiquement aucune exigence [envers les immigrés, NDLR] et aucune incitation à s’intégrer à la société, cette forte immigration a créé une Suède divisée » avec notamment un taux de chômage élevé.
Récemment, la Suède a appelé à une coopération à l’échelle de l’UE en ce qui concerne le retour des migrants en situation irrégulière. Selon l’agence de presse Reuters, le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer, a déclaré que toutes les parties concernées de l’UE devaient faire tout ce qui était en leur pouvoir pour garantir le retour des migrants irréguliers dans leur pays d’origine.
En Suède, une obtention plus difficile de la nationalité
Au cours de l’été dernier, l’exécutif suédois avait déjà annoncé des plans visant à renforcer les exigences en matière d’immigration familiale dans certains cas et à limiter la possibilité d’accorder des permis de séjour pour des raisons humanitaires afin de réduire le nombre de demandeurs d’asile.
Selon Maria Malmer Stenergard, « l’objectif de ces propositions est, entre autres, de réduire le nombre de demandeurs d’asile qui s’adressent à la Suède et de créer de meilleures conditions pour un bon accueil et une intégration efficace ».
L’obtention de la nationalité suédoise sera également plus difficile à la suite de la décision de durcir les règles en matière de nationalité. Au mois de septembre 2023, le gouvernement suédois a présenté une mesure visant à réformer le système d’acquisition de la citoyenneté, en menant une enquête sur les moyens les plus efficaces de rendre ces règles plus strictes.
Le ministre de l’Immigration a déclaré à ce sujet qu’en renforçant ces exigences, la valeur de la citoyenneté serait également augmentée, soulignant que ces changements sont également importants pour promouvoir « l’intégration ». Cette dernière est-elle seulement possible, y compris avec un durcissement de l’accès à la nationalité suédoise ?
En attendant, la politique menée par l’actuel gouvernement semble commencer à porter ses fruits puisque le nombre de demandeurs d’asile a diminué de 26 % en Suède au premier semestre 2023 par rapport à la même période en 2022. Une « performance » qui est d’autant plus remarquable que, dans le même temps, le taux de demandeurs d’asile au sein de l’UE a, quant à lui, augmenté de 30 %…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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15 réponses à “Suède. Les migrants extra-européens bientôt privés de prestations sociales ?”
pas de souçis , les cannibales vont rappliquer ici , on leur donne ce qu’ils veulent
Louis écrit qu’ils vont rappliquer ici, c’est une évidence. Pas besoin de monter si haut.
Je suis d’accord avec Louis: »ils » vont rappliquer en France!…Beaucoup d’Algériens, qui ont »combattu » avec le F.L.N., tel le grand-père de la chanteuse Camelia Jordana, sont partis en France, après avoir obtenu »l’indépendance » de »leur » pays…puis au lieu de remercier »les Français » de les avoir instruits,etc.. »ils » crachent sur la France et les Français!Pourquoi ne sont-ils PAS RESTES dans »leur » pays où il n’y a pas de »racistes »?..
Les anciens combattants fells ….en 1962 , les effectifs résiduels avoisinaient les 30 000 hommes .Depuis l’indépendance , le nombre d’anciens combattants n’a cessé de croitre , on en découvre encore chaque année.Pour le gouvernement fell, c’est une rente : je te donne la carte , je te paie , tu votes pour moi!
S’ils le mettent en application…rien n’est moins sûr.
Et nous, quand est-ce qu’un politique aura les c…. pour instaurer cet état de fait ?
Pourquoi pas ? Le Danemark a déjà voté des mesures similaires il y quelques temps. Cela ne va pas à l’encontre du droit européen. Derrière c’est une question idéologique, en France c’est inimaginable, puisque le pouvoir parisien méprise les peuples de France, donc un citoyen français reste un concept purement abstrait (pour pas dire sectaire). Les nordiques ont toujours cette conscience d’eux, comme peuple, cela n’empêche absolument pas l’immigration, faut juste pas faire n’importe quoi comme en France. La France est un état multiculturel, multinational, les peuples bretons, basques, corses, réunionnais, etc, doivent reprendre le pouvoir politique qu’il leur appartient, il n’y a que comme ça, que les choses pourront évoluer. L’immigration par exemple n’a rien à voir à Mayotte, en Nouvelle-calédonie ou à Limoge.
Bravo a la Suede. Par contre, il est bien dommage que la Pologne vienne juste de voter pour un mouvement inverse. Quand le Bielorusse Loukachenko a fait venir des migrants pour nuire a l’Europe, c’est le gouvernement precedent qui a fait front. Avec le nouveau gouvernement polonais je doute fort qu’il aurait resiste.
Le père de Ramzy a combattu au sein du FLN en Algérie, ensuite, comme il n’y avait pas de travail en Algérie et qu’il s’y faisait chier, il est venu en France où il a fait tout sa carrière à Paris comme machiniste à la RATP: Ramzy ne s’en est jamais caché, ça le fait même bien rigoler… Belle mentalité…
l’algérie , pendant des siècles n’a jamais été qu’un repère de pirates qui razziaient sur les cotes de la Méditerranée occidentale , tuant , volant , violant , emmenant en esclavage les hommes et les filles ….ALGER …ORAN…BOUGIE etc ! la régence ottomane fut une galéjade , c’est la France qui en 1830 a sifflé la fin de partie , et fait de ce territoire un pays ….erreur fatale ! et on voudrait que ceux d’aujourd’hui se conduisent autrement que leurs aieux , ils ont ces vices dans leurs gènes !
La Suède, rien que le fait d’en parler et de proposer des nmesures drastiques, montre bien que c’est un pays moins con que d’autres. Suivez mon regard …..
La Suède fait partie comme nous de l’Union européenne. Pourquoi nous dit-on tout le temps chez-nous qu’on ne pourrait pas prendre des mesures identiques sans autorisation de l’Union européenne ?
La Suède a été l’un des premiers pays de l’UE à adopter une attitude de bisounours vis-à-vis des étrangers extra européens, africains, syriens et pakistanais. Ils en payent le prix, avec un échec majeur de l’intégration. Au moins, ils réagissent. En France, nous nous sommes aussi bercés d’illusions. On voit bien que les 3ème, 4ème génération de maghrébins ne s’insèrent plus et son tentés par l’islam rigoriste et le refus de nos valeurs, ce qui n’était pas le cas des deux premières générations qui se sont mieux insérées. Depuis 10 ans, nous importons des noirs africains. Ils sont encore plus en échec à l’école et ils sont plus imprévisibles. On aura des problèmes d’intégration et de revanche sociale avec. Macron n’a pas pris la mesure que problème.
Tout à fait vrai…J’ai lu (et relu !) un bouquin sur les multiples prisonniers anglais, français…suite à un naufrage en afrique du Sud, en Nouvelle Zélande (chez des cannibales), en Méditerranée à l’époque des barbaresques notamment algériens…
Je me souviens d’un chapître justement vers 1830, lorsqu’un Amiral de la flotte britannique était venu à Alger (sous « protectorat » turc à l’époque) pour récupérer les survivants européens dont la moitié avait été « dégommée » par la population après avoir servi d’esclaves.
L’Amiral fût reçu par le Dey d’Alger sur une place « garnie » par 23 têtes d’européens plantées sur des lances !. Devant les tergiversations du Dey, il menaça carrément de bombarder Alger avec sa flotte stationnée devant le port…Les survivants furent récupérés difficilement car ils hésitèrent à sortir de leur prison vu que chaque fois une partie des leurs bastonnée et lapidée y laissait la vie.
S’en suivi l’expédition d’Alger, une campagne militaire, livrée de juin à juillet 1830 par la France contre la Régence d’Alger, menée par un corps expéditionnaire français de 30 000 à 40 000 hommes commandé par le général de Bourmont.
Toutes les mesurettes qui visent à donner bonne conscience à la classe politique et à calmer la plèbe ne servent à rien : le vers est déjà dans le fruit . Tous les migrants qui ont été naturalisés depuis des décennies font passer en priorité le lien du sang ou de la religion avant celui de la citoyenneté du pays d’accueil, ils sont une tête de pont qui servira de « backdoor » pour les prochains arrivants . Comme le dit la maxime : » Il ne sert à rien de serrer les fesses quand on a déjà fait dans son froc. »
Les mesures à prendre pour éradiquer l’invasion ne sont pas envisageables avec la mentalité actuelle des dirigeants . Une des premières serait de contraindre les étrangers déjà installés à se conformer au mode de vie du pays accueillant en renonçant aux tenues vestimentaires communautaires et religieuses . Mais une mesure aussi évidente pour une intégration efficace ne sera jamais prise car nos politicards jouent le jeu des mondialistes .
descartes n’est ni danois ni suédois, pourtant ces deux pays ont compris que donner de l’argent entrainer une invasion migratoire; bruno lemaire devrait y penser mais il est trop occupé à mettre la russie à genou?