Révélations affligeantes en Suède : d’anciens djihadistes de Daesh occupent des postes sensibles dans les institutions éducatives et sociales du pays, mettant en évidence des lacunes dans les services de sécurité.
La Suède paie sa politique migratoire au prix fort
S’il est régulièrement question de la Suède ces derniers temps sur Breizh-Info, c’est peut-être parce que le pays récolte en même temps les divers fruits semés voilà une vingtaine d’années par l’intermédiaire d’une politique migratoire totalement inconsciente.
Parmi ces conséquences, la Suède est notamment confrontée à la guerre que se livrent les différents gangs issus de l’immigration extra-européenne avec plus de 40 personnes tuées par balle dans près de 300 fusillades survenues dans le pays depuis le début de l’année 2023.
Mais la Suède doit également composer avec une importante menace de terrorisme islamiste sur son territoire. Ainsi qu’à des violences engendrées par l’importation de conflits africains, comme ce fut le cas au cours de l’été dernier avec des affrontements s’étant déroulés lors d’un festival érythréen, les incidents faisant plus de 50 blessés. La Suède compte par ailleurs des dizaines de milliers de personnes d’origine érythréenne parmi sa population.
Ces derniers jours, c’est une enquête réalisée par le média suédois Expressen qui vient mettre en lumière une autre résultante de l’importation de populations de confession musulmane dans le pays scandinave.
Une société suédoise « trop naïve »
Le journal en question, après avoir investigué, indique que des anciens djihadistes de Daesh occuperaient désormais des postes dans des centres de loisirs, des écoles maternelles ou encore au sein des services sociaux depuis leur retour en Suède.
Face à cet aveu supplémentaire de l’échec du modèle multiculturel, le ministre suédois de l’Éducation, Lotta Edholm, a déploré une politique inconsciente vis-à-vis du retour et du suivi des anciens combattants de l’État islamique disposant de la nationalité suédoise : « La société suédoise, notamment les écoles, a été trop naïve en ce qui concerne les rapatriés de l’État terroriste Daech », a-t-elle déclaré.
L’enquête a rapporté que 83 de ces djihadistes ayant combattu pour l’État islamique avaient été rapatriés en Suède. Sur ce total, plus d’un islamiste sur quatre (soit 21 individus) s’est vu confier des emplois où il est responsable d’enfants, de jeunes et de personnes socialement vulnérables.
Commentant cette information, Lotta Edholm a affirmé (un peu tardivement) qu’il était « tout à fait inacceptable que des terroristes de Daesh travaillent dans des écoles suédoises, des centres de loisirs, etc. Cela ne devrait pas être autorisé ». À la suite de ces révélations, le ministre suédois de l’Éducation a indiqué qu’il comptait organiser « une réunion avec les autorités compétentes et les parties prenantes sur ces questions ».
Suède : une enquête relève que d’anciens djihadistes de Daesh travaillent désormais dans des centres de loisirs, des écoles maternelles et pour les services sociaux ; la ministre de l’Éducation déplore une politique « naïve » https://t.co/q8xsISEIMC pic.twitter.com/MS8lX3LTbW
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L’efficacité des services de sécurité suédois en question ?
Si cette prise de conscience arrive avec du retard, il est à souhaiter désormais pour la population suédoise que la vingtaine de djihadistes concernés soient démis de leurs fonctions.
Pour autant, il est difficile de ne pas s’interroger sur l’efficacité des services de renseignement et de sécurité suédois suite à ces révélations. D’autant plus que, dans plusieurs cas, ces ex-combattants de l’État islamique ont été embauchés peu après leur retour de Syrie, où ils ont souvent passé plusieurs années aux côtés de l’organisation terroriste.
Lotta Edholm estime pour sa part qu’il revient aux employeurs du système scolaire en particulier de redoubler d’efforts pour vérifier les antécédents de leurs employés : « Il incombe à l’employeur de prendre des références, par exemple, et de vérifier ce qu’une personne a fait avant d’être embauchée. Dans ces cas, cela a clairement échoué », a-t-elle déclaré.
Autre problème à résoudre pour l’exécutif suédois, l’absence de communication entre les autorités afin que la police, les services sociaux et les écoles puissent se parler « sans que le secret ne les gêne », a indiqué le ministre suédois de l’Éducation, en poste depuis le mois d’octobre 2022.
En effet, si les agences de sécurité (Säpo/Säkerhetspolisen/service de la sûreté de l’État de la Suède) avaient porté à la connaissance des employeurs du système scolaire certaines informations concernant les candidats à l’embauche en question, une telle aberration aurait pu être évitée. Avec notamment comme principal risque la volonté des anciens djihadistes d’influencer le jeune public auprès duquel ils travaillent. Suite à la publication de cette enquête par les médias suédois, une enquête a été ouverte.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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5 réponses à “Suède. Des djihadistes de Daesh employés dans les écoles et les services sociaux ? [Vidéo]”
« naive » ce n’est pas le mot qui me vient a l’esprit mais bon restons correcte !😂
Comme dans toutes les démocraties libérales européennes, les services de renseignement étaient contraints de surveiller les milieux nationalistes, au détriment du danger réel….
Ethnomasochisme d’État.
Naïveté ? Ben non , à minima des benoits débiles qui permettent à des barbares de pouvoir un jour dupliquer leurs actes infames dans les écoles suédoises. Fou et masochistes sont ces personnes !!
Finalement, être dirigeant politique est un boulot peinard…Tu dis oui à tout sans te soucier de l’intérêt de ton pays, les supposés opposants trop lâches ou fainéants regardent ailleurs…tu as bonne conscience, tu es généreux, ouvert sur le Monde, pas raciste pour un sou…et tu retournes le soir dans ton quartier bien sécurisé fier de toi et l’âme en paix…
Ah…M…de, ça foire…C’est pas grâve car tu es « responsable mais non-coupable »…De toute façon, même viré, le système complice te trouvera une bonne planque: ambassadeur au Népal comme un conseiller déchu de Truman en 1948, sénateur, conseiller d’Etat…à défaut patron d’un « machin », une agence parmi les 1200 créées (En France), une Fondation, une Haute Autorité inventée spécialement pour toi pour te permettre de « survivre ».
partout les zélites européennes préfèrent lutter contre l’estrêêême droate,