Un important trafic de drogue a été démantelé en Centre-Bretagne lors d’une opération de gendarmerie impliquant le GIGN, avec plusieurs arrestations et saisies de stupéfiants. À Lorient, l’enquête portant sur la tentative de braquage de la société Loomis a conduit à la mise en examen du « petit Turc » et d’un habitant de Seine-Saint-Denis…
Un important trafic de drogue démantelé en Centre-Bretagne
Censé être à l’écart des turpitudes des métropoles, le Centre-Bretagne n’échappe pourtant plus aux maux touchant les grandes villes. Le lundi 16 octobre 2023 à l’aube, une vaste opération de gendarmerie comprenant notamment des gendarmes des antennes régionales du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) ainsi que les Psig (pelotons de surveillance et d’intervention) de Saint-Brieuc, Guingamp et Dinan, a eu lieu dans le sud du département des Côtes-d’Armor.
Le motif de cette intervention : le démantèlement d’un important trafic de stupéfiants avec une série d’interpellations réalisées notamment à Loudéac et Rostrenen après plusieurs mois d’investigation menées sous l’autorité du parquet de Saint-Brieuc.
Au total, la trentaine de membres des forces de l’ordre a procédé à une dizaine d’arrestations puis de placements en garde à vue. Par ailleurs, un individu suspecté par les enquêteurs d’avoir pris part au trafic en question mais se trouvant en détention à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc a quant à lui été extrait de sa cellule afin d’être placé en garde à vue.
Un Centre-Bretagne qui semble manifestement attirer les convoitises des marchands de mort puisque, dans le cadre d’une autre affaire, une autre opération de gendarmerie réalisée le 10 octobre (et impliquant 72 militaires) conduisait à neuf interpellations, dont cinq à Pontivy et quatre à Kerfourn, Ménéac, Saint-Gérand-Croixanvec et Saint-Thélo. Les forces de l’ordre avaient saisi à cette occasion 1 kg d’héroïne, 719 g de cocaïne, 2,3 kg d’herbe ou résine de cannabis et vingt pieds de cannabis, des armes à feu ainsi que des munitions.
Fusil à canon scié et armes de poing
Quant à l’opération de gendarmerie du 16 octobre, une perquisition réalisée au domicile d’une personne présentée comme étant l’un des principaux protagonistes du trafic (et âgé de 29 ans) a permis la saisie de trois armes de poing, 975 euros et des traces de cocaïne. Au domicile d’un second suspect, âgé pour sa part de 39 ans, les gendarmes ont découvert un fusil à canon scié, du matériel de conditionnement, une balance de précision et des stupéfiants.
En définitive, suite aux gardes à vue, quatre individus ont été identifiés comme étant les principaux acteurs de ce trafic de drogue puis entendus en qualité de mis en cause tandis que le procureur de la République confirmait officiellement le 20 octobre le démantèlement d’un trafic de produits stupéfiants en Centre-Bretagne.
Déférés devant le procureur de la République le 20 octobre dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate pour des faits de trafics de stupéfiants, enlèvement et violences aggravées, les quatre prévenus ont sollicité un délai afin de préparer leur défense. Ils vont désormais devoir patienter derrière les barreaux jusqu’au 28 novembre prochain, date à laquelle a été fixée l’audience. Quant aux neuf autres individus eux aussi impliqués dans le trafic mais à un degré moindre, ils seront jugés pour leur part au mois de février 2024.
Braquage à Lorient : « le petit Turc » et « momo » mis en examen
Enfin, le 20 octobre, le quotidien le Télégramme a livré un certain nombre d’informations sur l’interpellation réalisée le 29 août dernier par les équipes du Raid et de la Brigade de Recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Rennes à Lorient.
La cible des forces de l’ordre : un certain « Ilyas C. », présenté comme étant un « Lorientais au RSA de 31 ans» Et par ailleurs surnommé « le petit Turc » après avoir grandi dans le quartier « sensible » de Keryado. Un individu suspecté d’être l’un des auteurs du braquage manqué de la société Loomis, à Lorient, au mois de mars 2023. Des malfaiteurs qui avaient pour ambition de faire main basse sur une somme de 30 millions d’euros si le dispositif de sécurité ne s’était pas déclenché malgré leurs nombreuses précautions…
Avant d’interpeller « le petit Turc », les enquêteurs ont travaillé durant plusieurs mois, suivant l’individu dans ses périples entre la Bretagne, la Seine-Saint-Denis et l’Espagne.
Dans le cadre de cette enquête, deux autres protagonistes seront également identifiés : un dénommé « Diae B. », âgé de 30 ans et résidant à Aubervilliers ainsi qu’un certain « Momo »…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Trafic de drogue. Le Centre-Bretagne, nouveau paradis des marchands de mort ?”
darmanin est ferme ! les policiers arrêtent, les juges relachent, au Salvador, le président a mis en prison des milliers de délinquant, pas de télé, pas de téléphone, pas de … rien ! sauf des barreaux, la population est maintenant tranquille