En Californie, un nouveau règlement à destination de 61 000 professeurs exige de ces derniers qu’ils aillent encore plus loin en matière de diversité, d’égalité et d’inclusion, allant jusqu’à conditionner leur avancement et leur titularisation à cette terreur intellectuelle.
La Californie étouffée par ses délires woke
Face aux tenants du wokisme, certains sont parfois tentés de croire qu’il suffit de leur faire quelques concessions pour qu’ils ne cherchent pas à gagner davantage de terrain…
Une grave erreur de perception dont un exemple en provenance des États-Unis apporte une nouvelle confirmation. L’affaire commence à faire du bruit outre-Atlantique, au point de voir même le quotidien français Le Monde évoquer lui aussi le sujet dans un article publié le 17 octobre.
En Californie, un nouveau règlement édicté par les autorités universitaires en matière de « diversité, égalité et inclusion » (DEI) dans les 116 community colleges (universités publiques à cycle court) de cet État de la côte ouest et destiné aux professeurs en a perturbé plus d’un parmi ces derniers.
En résumé, le texte vient préciser aux enseignants l’attitude qu’ils doivent observer vis-à-vis de leurs élèves sur ces sujets diversitaires, égalitaires et inclusifs ainsi que le contenu des cours à mettre en œuvre dans leur salle de classe. Mais la directive va plus loin en incitant les professeurs à réaliser leur propre autocritique sur les questions « de genre et de race », précise Le Monde.
Déclarer ne « pas être raciste », c’est être « dans le déni »…
Particularité de ces community colleges, au nombre de 1 200 sur le sol américain, ces établissements scolaires proposant des inscriptions à très bas coût « représentent la porte d’entrée vers les études supérieures pour les jeunes issus de milieux défavorisés », ajoute le quotidien français. En Californie, environ 1,9 millions d’étudiants y sont scolarisés.
En Californie, il s’avère que ces établissements scolaires comptent environ deux tiers d’élèves « issus des minorités ». À l’inverse des 61 000 professeurs qui y enseignent, dont la plupart sont blancs.
C’est ainsi que le nouveau règlement publié avant la rentrée scolaire 2023 invite ces professeurs à « manifester une conscience constante et une reconnaissance des identités raciales, sociales et culturelles avec une compréhension de leur signification dans la création de structures d’oppression et de marginalisation ».
Jusqu’à présent, rien de bien nouveau ! Mais le glossaire accompagnant le texte va plus loin. Celui-ci affirme en effet qu’un professeur qui déclarerait ne « pas être raciste » serait « dans le déni ». Autant dire que les choses se compliquent pour les enseignants californiens !
Par ailleurs, ce même glossaire destiné à encadrer le comportement des professeurs explique à ces derniers que faire la promotion du mérite revient ni plus ni moins à faire la promotion du racisme : « Sous le couvert de standards, le mérite protège le privilège blanc », indique le document en question.
Certains professeurs ont déposé plainte
Ces injonctions délirantes concernent également la question du genre. Dans le même glossaire, il est précisé que l’identité de genre est « le sens intérieur qu’a une personne d’être un homme, une femme, les deux, entre les deux ou en dehors de la binarité de genre ».
D’autre part, ces recommandations pourraient prêter à sourire si elles n’étaient pas susceptibles d’avoir une incidence sur la carrière des professeurs californiens auxquels elles sont destinées. En effet, le nouveau règlement en vigueur depuis la rentrée scolaire 2023 précise que l’avancement et la titularisation des enseignants seront conditionnés par leur « compétence en matière de diversité, égalité et inclusion ». À charge pour ces professeurs de se montrer bons élèves auprès de la hiérarchie en faisant concrètement leurs preuves en matière de « compétence culturelle, réflexion sur soi-même et progression personnelle ».
Enfin, selon le site d’information américain The Hill, une action en justice a été intentée au mois d’août dernier par six professeurs de community colleges contestant les nouvelles règles en matière de DEI. Cette action en justice soutient que le règlement en question « impose la conformité des points de vue » et « force les professeurs à approuver le point de vue du gouvernement sur des questions politiquement sensibles concernant la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité ». Et violerait ainsi le premier amendement de la Constitution américaine sur la liberté d’expression.
L’action en justice allègue également que les exigences en matière de « diversité, égalité et inclusion » menacent les professeurs candidats à la promotion et à la titularisation, arguant qu’ils seront sanctionnés s’ils ne respectent pas les définitions de la diversité, de l’équité et de l’inclusion données par l’État de Californie.
En attendant la réponse de la justice, un déménagement en Floride serait peut-être une option envisageable pour ces professeurs…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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5 réponses à “Terreur woke. En Californie, déclarer « ne pas être raciste », c’est être raciste quand même ?”
La démarche aboutira bientôt à son terme : « les blancs sont racistes par nature ». Et un pas de plus : « comme tous les hommes sont égaux, les Noirs aussi sont racistes par nature ». La boucle sera bouclée ! Du wokisme sortira son contraire.
Comme chacun sait, tout au moins j’ai la faiblesse de le penser, la Californie a toujours ete un Etat Gauchisant. Donc rien ne m’etonne de sa part. Quant au racisme, lorsqu’on en parle, c’est toujours le « Blanc » qui est désigné, Faudrait quand même que cela change un peu ….
Une « normalisation » des cerveaux comme dans l’ex-URSS est en cours.
Tout être humain a le droit d’aimer qui il veut, et de détester qui il veut. C’est un droit fondamental. Personnellement, je suis raciste anti-ouoque.
« Particularité de ces community colleges, au nombre de 1 200 sur le sol américain, ces établissements scolaires proposant des inscriptions à très bas coût «représentent la porte d’entrée vers les études supérieures pour les jeunes issus de milieux défavorisés » Comme en France, en Allemagne etc.., une supercheries satanique/très bonne technique juive pour laver le cerveau des goys. Comme d’hab