Des menaces d’alerte à la bombe ont conduit à l’évacuation de plusieurs établissements dans le Finistère ainsi que de l’aéroport de Brest. Pendant ce temps-là, à Rennes, des individus étaient interpellés car suspectés d’avoir enlevé et séquestré un dealer congolais…
Multiples alertes à la bombe à Brest
Dans un climat sociétal explosif, les menaces et autres alertes à la bombe se multiplient en France ces derniers jours. Une fois de plus, la Bretagne n’échappe pas au phénomène ! Le 18 octobre, ce sont pas moins d’une quarantaine d’établissements du Finistère qui ont été les destinataires de mails de menaces d’alerte à la bombe. Parmi ces établissements, se trouvaient 33 écoles, collèges et lycées.
L’agglomération brestoise a été particulièrement visée puisque ce sont une dizaine d’écoles de la ville du Ponant qui ont reçu l’inquiétant message en fin de matinée mercredi. L’École nationale d’ingénieurs de Brest (Enib) faisait elle aussi partie des destinataires.
Quant au contenu du message en question, il contenait notamment, selon le quotidien le Télégramme, les mots suivants : « Nous vous apporterons la mort et la souffrance. Tout le monde mourra quand nos explosifs exploseront dans vos écoles à Brest. Nous sommes la nouvelle terreur en France ».
Suite à la lecture du mail de menaces, l’École nationale d’ingénieurs de Brest a été évacuée tandis qu’une dizaine de gendarmes étaient dépêchés sur place afin de sécuriser les lieux. Les forces de l’ordre finistériennes ont donc eu du travail le 18 octobre puisqu’elles se sont rendues dans l’ensemble des établissements ayant reçu le message d’alerte à la bombe afin de procéder aux mêmes vérifications.
L’aéroport de Brest Bretagne situé à Guipavas a lui aussi été la cible de menaces similaires le même jour. Il a d’ailleurs fait l’objet d’une évacuation en début d’après-midi. Si la mesure n’a pas entraîné l’annulation de vol, les passagers présents sur place ainsi que les équipes de vols et les personnels ont été rassemblés dans une zone de fret lors de l’alerte.
L’aéroport n’a réouvert ses portes au public qu’en fin d’après-midi après le déploiement de gendarmes accompagnés de chiens renifleurs d’explosifs sur le site. Suite à ces multiples alertes à la bombe, le parquet a saisi la police judiciaire.
8 kg de cannabis et des armes à feu à Lorient
Autre fléau touchant la Bretagne, le trafic de drogue, qui s’invite désormais quotidiennement ou presque dans l’actualité judiciaire de la région.
Toujours le 18 octobre, le site Actu Morbihan a fait état d’une importante saisie de produits stupéfiants survenus à Lorient quelques jours auparavant.
Les fonctionnaires de police de la ville ont ainsi mis la main sur 8 kg de résine de cannabis, 248 grammes de cocaïne, 300 comprimés d’ecstasy, 48 cigarettes électroniques au cannabis, la somme de 22 080 euros, ainsi qu’une carabine de calibre 22 munie d’un silencieux et un pistolet de calibre 6,35. Un butin retrouvé au domicile d’une jeune femme située en périphérie lorientaise.
À l’origine de l’affaire, un renseignement porté à la connaissance des policiers de Lorient. Qui vont alors prendre en filature cette femme âgée de 22 ans et soupçonnée de prendre part à un trafic de stupéfiants.
Jugée le 13 octobre dernier devant le tribunal correctionnel de Lorient pour son rôle de « nourrice, préparatrice, collectrice, livreuse et vendeuse », la suspecte a finalement écopé d’une peine de 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis. Elle a depuis été incarcérée à la maison d’arrêt de Brest.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Ensauvagement. Des alertes à la bombe à Brest, 8 kg de cannabis et des armes à feu à Lorient”
Er meas musli !
pas d edoute en bretagne on est en phase avec l’ambiance : 93
nouvelle preuve de violence policière en empêchant des djeunes des quartchiers de travailler et vendre leurs produits !