Il y a 100 ans, le 16 octobre 1923, Walt Disney et son frère Roy O.Disney créaient à Los Angeles Disney Brothers Studio. Un siècle plus tard, forte d’un chiffre d’affaires de 82,7 milliards de dollars en 2022, la Walt Disney Company règne sur le marché mondial du divertissement, tout en ayant totalement renié l’héritage de ses fondateurs, et en ayant fait de cette machine de guerre cinématographique une véritable arme de propagande visant les enfants, nos enfants. Une arme de tyrannie (de propagande) Woke que ne partage plus une large majorité des Français comme le montre un sondage dévoilé ce matin.
Le site dédié au tourisme VoyageavecNous.fr et l’agence spécialisée en data Flashs ont confié à l’IFOP le soin d’interroger plus de 1 000 français sur leur « relation » actuelle à Walt Disney. Les résultats sont éloquents, et confirment la tendance qui se dessine aux USA : les apprentis Woke vont pouvoir aller se rhabiller…ou bien finir à la rue économiquement.
Les chiffres clés de l’étude
- 24% des Français regardent une production Disney au moins une fois par mois ;
- 62% des personnes interrogées sont contre la propagande Woke et l’adaptation des classiques Disney aux valeurs de quelques cerveaux malades en provenance des USA
- 77% des Français ne veulent pas que les nains soient remplacés dans Blanche Neige par des créatures magiques ;
- Une minorité des sondés se laisse intoxiquer par la doxa voulant imposer les « minorités ethniques » jusque dans les films d’animation.
- Plus de la moitié (52%) des Françaises et des Français désapprouvent la perspective d’une princesse Disney lesbienne à l’écran
- Le Roi Lion arrive largement en tête des dessins animés Disney préférés des Français
Pour Gautier Jardon de l’Ifop : « Loin d’être un sujet frivole, les films d’animation Disney apparaissent en France comme un sujet d’éducation fondamental, tant ces œuvres accompagnent les premières années de chaque nouvelle génération. Aussi, alors que l’intérêt premier de Disney semble être de marcher sur des œufs pour ne jamais choquer son public familial, au risque de le perdre, toute stratégie de positionnement semble incapable de faire consensus. A tenter de moderniser ses productions, la firme de Mickey se heurte au rejet d’une large frange de population conservatrice, inquiète d’une révision « wokiste » des classiques de son enfance. Ceci sans pour autant satisfaire pleinement un public plus jeune et progressiste, qui juge ses évolutions trop timorées. Plus que le thermomètre de la stratégie de Disney, cette étude est une nouvelle mise en lumière des fractures d’une société française « archipelisée » (Jérôme Fourquet). Et incite à conclure pour la France, comme Martin Kaplan l’a fait pour les Etats-Unis : « nous sommes tellement divisés aujourd’hui, […] que même Disney a du mal à nous rassembler. »
Les sondeurs ont toutefois oublié de poser une question. Pourquoi « la diversité » n’est-elle pas capable de faire comme les frères Disney ? Pourquoi ce besoin permanent de reprendre la mythologie, l’imaginaire de l’homme Blanc pour massacrer tout cela ensuite au nom du « multiculturalisme » ?
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12 réponses à “Sondage. Les Français très majoritairement contre la tyrannie Woke dans le cinéma et les dessins animés de Walt Disney”
Une Cléopâtre noire ou ne blanche neige latine ça ne marche pas. Ces réalisateurs Woke qui veulent déverser leur idéologie ne comprennent pas qu’ils se heurtent de front soit à la réalité historique, soit à l’imaginaire et aux souvenirs collectifs du public. Un exemple flagrant c’est « Les mystères de l’ouest » version film, très librement inspiré de la série mythique éponyme. Même si on apprécie Will Smith en tant qu’acteur, il ne correspond pas au personnage de James West et les fans de la série sont forcément déçus de ne pas retrouver un semblant de Robert Conrad. Seuls les jeunes qui ne connaissent pas peuvent marcher dans ces combines, mais c’est peut-être la cible visée.
Votre dernière question est très juste. Il devrait apparaître humiliant pour les non-blancs de n’exister culturellement que par introduction au chausse-pied dans un imaginaire blanc. Logiquement (mais la logique a-t-elle quelque chose à voir là-dedans ?), l’ultime soubresaut du mouvement woke devrait être de réclamer l’autonomie culturelle pour les minorités. Une sorte de développement séparé, en d’autres termes un apartheid. La boucle serait bouclée.
Vous rendez vous compte d’à quel point vos propos sont homophobes et dangereux ?
Pourquoi cela serait de la propagande ? A ce moment là les autres films qui vous conviennent sont de la propagande hétérosexuelle, pro-blancs, et validiste.
Si cela ne vous convient pas ne regardez pas tout simplement mais ne nous empêchez pas d’exister, insinuer que les personnes qui croient en des personnages racisés et non hétérosexuels sont des « cerveaux malades » est horriblement dérangeant.
Ne vous énervez pas Anais…Nous les souchiens (encore) normaux, c’est à dire « blancs, hétéros, voire même au-delà de 50 ans », nous sommes des gentils bien civilisés.
Pour ma part, je suis très affectueux…surtout avec les Dames !
Vous imaginez un film sur Martin Luther King ou Nelson Mandela avec dans le rôle de ces personnages l’acteur français du film « Le grand blond avec une chaussure noire ». Quoi, ça vous fait rire ?
Le wokisme sous prétexte de « moderniser » est en train de détruire. Ainsi, la scénariste de « Bambi » Lindsey Anderson Beer, veut apporter des changements importants au chef-d’oeuvre de Walt Disney, notamment une scène où la mère de Bambi est tuée par un chasseur.
Ceci, dit-elle, afin afin de « protéger les enfants » et même « certains parents » qui seraient plus sensibles de nos jours aux scènes tragiques qu’ils ne l’étaient à l’époque. Du grand n’importe quoi quand on voit aujourd’hui comment les enfants sont protégés, à commencer par l’école publique qui dès le primaire, au lieu de leur inculquer les savoirs élémentaires, leur apprend les théories du genre et la sexualité.
On est vraiment tombé bien bas avec ces hurluberlus qui au nom de l’enfance et de la bien-pensance veulent refaire le monde. Mais, n’en doutons pas un instant, ce remake de Bambi où le « vilain chasseur » est écarté par souci de « morale » fera une bonne recette de billets Verts.
Quant à de nombreux personnages de la littérature, de la BD ou du cinéma, le wokisme ne manquera pas au besoin de les déconstruire. Les 7 nains de Blanche Neige trop discriminants sont déjà bannis, Obelix devrait se mettre au régime, manger de la salade et laisser en paix les pauvres sangliers qui ont le droit de vivre. Quasimodo ne devrait plus être bossu et la jolie Jane de Tarzan se devrait d’être bien noire etc. etc…
Brefs, des remakes puants aux relents politiques.
Vous avez dit « woke » ?
Obélix deviendrait donc végétarien et cultiverait des choux au lieu d’aller à la chasse au sanglier. Original, comme le mégot que l’on a enlevé de la bouche de Lucky Luke pour le remplacer par un brin d’herbe « écologique » plus en accord avec la lutte pour le climat.
Quasimodo serait remplacé par un transgenre apte à séduire la belle Esmeralda dont on dévoilerait les préférences sexuelles, ceci afin d’éviter toute discrimination. Tarzan, dans un bon remake du film de Hugh Hudson « Greystoke »(tourné au Cameroun en 1984), revendiquerait le droit du sol puisque issu de parents européens avant de retourner en Afrique où il est né, contrairement aux voies migratoires actuelles. Dans ce remake du film, il prendrait au pays natal une seconde puis une troisième, voire un quatrième épouse qui lui donneraient beaucoup d’enfants futurs hériters de Greystoke.
Toutes ces hypothèses wokes seraient davantage dans l’air du temps, excepté la migration en sens inverse de Tarzan qui a la nostalgie des cocotiers, nostalgie qui ne semble pas partagée par les foules d’immigrés.
Le wokisme est une invention des Trumpistes repris en France par une certaine presse et certains partis politique.
En général c’est pour ’’dénoncer’’ qu’il y a trop de personnages principaux non blancs , trop de personnages gay, trop de femmes dans les fictions , on dit que c’est un mot valise.
Car Ils ne supportent pas le monde réel qui les entoure .
Je partage l avis des français.
Récrire l histoire (reine d Angleterre noire/ cleopatre noire, etc) ou les histoires de leurs auteurs ( petite sirène, blanche neige métis comme la neige, etc) n est que de l appropriation culturelle, et une insulte envers la réalité historique, les auteurs et ceux qu’on efface (les hommes et où les blancs à chaque fois).
Ceux qui le font ne méritent que le mépris, et disney que j adorais il y a encore quelques années, en fait parti.
Blade. Le flic de Beverly Hills. Crying Freeman. Priscilla folle du désert. Lando Carlisian. Rocky Balboa. Appolo Creed. Sarah Connor. Ellen Ripley. Buffy contre les vampires… Ect, ect. On a pas attendu les wokes pour des réalisations multiculturelles et inclusifs, c’est juste qu’on en faisait pas un outil de propagande.
« On n’a pas attendu les wokes » en effet, mais le problème aujourd’hui c’est la DISPROPORTION quand ce n’est pas la DISTORSION, voire la RECONSTRUCTION de la société et de l’Histoire au nom de valeurs dites « humanistes » et « multiculturelles ». Prenez la publicité par exemple pénétrée entièrement par le wokisme. 90% des pubs mettent en scène des couples mixtes. Cette idéalisation constitue pour les tenants du wokisme « une mine d’or qui doit nous conduire à l’échange culturel et au bonheur ». Or, la société n’est pas ainsi constituée dans la vraie vie mais comme il ne faut surtout pas discriminer (mot très à la mode), être montré du doigt et traité de méchant raciste, les publicitaires évitent l’écueil, préférant l’anormalité à la norme. Si le terme « bien pensance » qui sous-tend le wokisme devrait être défini précisément, ce serait ceci : attitude qui consiste à éviter les problèmes épineux, à se flageller, pour garantir sa sécurité physique et sa moralité, en d’autres termes pour préserver son fonds de commerce, comme savent également le faire bon nombre de de politiciens, d’artistes et de sportifs. Les publicitaires en particulier ont très bien compris comment préserver ce fonds de commerce : prêcher une société idéalisée (ce qui ne veut pas dire idéale) où « tout le monde il est gentil ». Sauf que le multiculturalisme porté par les valeurs wokes nous vaut malheureusement beaucoup d’ennuis comme l’actualité récente vient encore nous le rappeler à Arras.
qu’ils ne l’oublient pas dans l’isoloir