Après le « Troidigate » autour de la traduction en breton de la BD d’Inès Léraud « Algues Vertes, l’enquête interdite », le « StollGate » autour de l’immense affaire de « menaces de mort » envers la conseillère régionale macroniste Stéphanie Stoll.
Pour rappel : la militante féministe et conseillère régionale Stéphanie Stoll se serait sentie menacée de mort sur twitter de la part d’un militant du gallo du secteur de Fougères : Ronan Buis. Plainte, procès, celle-ci aura finalement eu gain de cause et obtenu la condamnation du fougerais en question. Rassurée de voir que sa vie n’avait jamais été en danger, Stéphanie Stoll avait ensuite pu en faire des tonnes sur son blog personnel.
Mais la vengeance de l’élue ne devant pas s’arrêter là, le conseil régional de Bretagne a, en effet, voté -à l’instigation du macroniste Bernard Marboeuf- le fait de ne pas accorder une subvention au cercle celtique de Rennes sous prétexte que celui-ci « employait un salarié soutenant quelqu’un qui a été condamné ». Reste à savoir qui est cet individu et a-t-il affiché un quelconque soutien à Ronan Buis. Et puis, en matière de condamnation pour des affaires de toute sortes, la Macronie commence à cumuler un beau palmarès que seuls le PS et l’UMP peuvent lui disputer !
Le journaliste Erwan Chartier, ayant pris l’habitude de se moquer malicieusement du gallo, a voulu apporter sa petite pierre au débat en publiant le texte suivant sur son blog. Hélas, celui-ci s’est pris les pieds dans le tapis en faisant intervenir dans l’affaire des personnes qui n’avaient rien à voir avec les faits. Tel ce jeune nantais désigné implicitement comme « le salarié du cercle celtique » ce qu’il n’a jamais été. La bourde d’Erwan Chartier n’aura d’ailleurs pas tardé à faire réagir le monde du gallo
Du grand journalisme. Je tombe sur cet article de Erwan Chartier dans lequel on apprend que "un salarié du Cercle Celtiques de Rennes" soutiendrait l'accusé dans l'affaire des menaces de mort à l'encontre d'une élue. pic.twitter.com/bJy0yaIO9b
— Anton • Touène 🏳️🌈 (@Tontonig) October 10, 2023
Opportunément, le journaliste trégorrois a supprimé cette allusion fallacieuse à son article. Sans pour autant s’excuser auprès du jeune nantais (et en informer ses lecteurs !) qui est tombé des nues en voyant son visage apparaître dans l’article en question !
En interrogeant plusieurs acteurs du gallo et du breton, on s’aperçoit, en fait, que cet article tombe au beau milieu d’une bataille interne au sein de la Région concernant les subventions. Demandant toujours plus, certains secteurs du breton regroupant étrangement gauchistes patentés, macronistes et individus peu suspects d’être à gauche considèrent que les quelques subsides donnés pour le gallo devraient intégralement revenir au breton. Rien de moins ! D’ailleurs, pour que la Bretagne soit pleinement « inclusive, ouverte sur le monde, multi-culti, celtique et antifasciste« , il faudrait que le gallo ait le bon goût de disparaître ou de rester cantonné dans la sphère folklorique.
Une vision très « suprémaciste » donc, mais qui n’a pas l’air de déplaire à Erwan Chartier, l’antifascisme ayant ses paradoxes que la raison ignore. De là à imaginer que Erwan Chartier joue joyeusement les petits télégraphistes d’une manoeuvre beaucoup plus grande que lui, c’est une hypothèse que nous ne ferons pas…
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5 réponses à “Stollgate : quand un journaliste bretonnant se prend les pieds dans le gallo”
Plus le marigot est petit, plus les crocodiles s’entredévorent. Heureusement, ce sont aussi de tout petits crocodiles.
Il faudra un jour que celui ou celle qui est derrière ces articles pro-gallo sorte de sa cachette et nous expose ses arguments pour la généralisation de ce parler de français en Bretagne !
Tous ces pseudo-militants bretons de gogoche sont des traîtres à la Bretagne. Et puis sur le gallo, c’est tt de même notre héritage, la langue de nos grands-parents, comment peuvent-ils être pour la Bretagne et détester à ce point le gallo ? Ils n’ont qu’à aller vivre en Irlande si les gallos les dérangent
arretez avec ces histoires de clocher .et d’égos ! c’est très contre productif et ça laisse une image déplorable
AUCUNE SUBVENTION aux pseudos parlers « gallos », tous disparus. Il ne rest plus que des expressions dans une langue qui est bien le français. Les derniers véritables gallèsants sont dorénavant tous morts, c’est une évidence. Le breton, lui, a le soutien de TOUTE L’OPINION BRETONNE selon les sondages, que ce soit au couchant qu’au levant. Vive le breton qui lui a une (petite) chance de survive et de redevenir la langue de tous les Bretons.