Breizh-Info est un journal breton. A bloc ! Or Breizh-Info diffuse 95% de ses articles en français. Pourquoi ? Parce que très peu de personnes aujourd’hui en Bretagne sont capables de comprendre correctement le breton ou le gallo, les deux idiomes locaux. Il y a un siècle, pourtant, les curés qui voulaient officier en Basse-Bretagne devaient obligatoirement apprendre le breton pour pouvoir sauver les âmes. Aujourd’hui, un journal enraciné comme Breizh Info est obligé de publier en français pour se faire comprendre de son lectorat.
Constat. Et il est terrible !
En un siècle, la République française a donc remplacé la langue en Bretagne. Acculturation. Il y a quelques années de cela, chez nous, il n’était pas rare de voir des familles où les arrières grands-parents et les petits enfants ne se comprenaient pas car chacun était monolingue dans sa langue à lui : breton ou gallo pour les anciens, français pour les gamins.
La République française a voulu créer « l’Homme indifférencié ». « L’Homme mondial ». Aveyronnais, Bretons, Corses, Basques, Picards ? Envoyez-moi tout ce petit monde travailler à la RATP, ils deviendront d’excellents Français, disait-on il y a un siècle ! Eh bien aujourd’hui, c’est la même chose, mais avec des Soudanais ou des Ivoiriens. Puisque l’Homme est interchangeable. Puisque la France a une mission universaliste par nature. Puisque la République est ravie que la moitié de l’Afrique parle sa langue. Puisque la qualité d’être Français résulte d’un « contrat moral » et non pas d’une origine ethnique. Eh bien, « mondialisons la France » ! Jusqu’à en crever ! La France a « parisianisé » sa propre population depuis des siècles en l’acculturant. En lui arrachant la moindre trace de particularisme et d’enracinement. En la mélangeant dans le melting-pot parisien. La France a tout simplement soigneusement préparé ce qu’elle vit aujourd’hui. Comme une suite de petits remplacements orchestrés produisant un terreau favorable au Grand-Remplacement.
Au lieu de hurler devant CNews en direct live de Lampedusa, interrogez-vous sur vos petits remplacements du quotidien, bordel ! Sur toutes les acculturations dont vous vous rendez complices. Parlez-vous la langue de vos grands-parents ? Non ? Ah mais moi je parle le français, madaaaame pas le patois, parce que le français c’est utile. Eh bien, vous vous êtes auto-remplacés, mais avec « utilité » ! Par contre, n’oubliez pas de mettre vos mouflets dans une école en anglais, car « l’utilité » quand ces derniers seront sur le marché du travail, aura encore changé.
Avez-vous la même vie religieuse catholique que vos ancêtres ? Bah non ? Parce que la religion je m’en branle, mais dans mon salon, il y a tout de même 3-4 statues de Bouddha. Là aussi : acculturation, auto-remplacement, rejet des origines, rejet de toute transcendance pour une spiritualité lotus à 17,99€ chez Jardiland. Et mauvais investissement pour l’avenir ! Car comme l’a prédit Houellebecq, si vous voulez avoir votre place dans la France du futur autant foutre Bouddha à la poubelle et payer une belle burqa « grillage luxe » à Madame. Plus sûr ! Le vrai « investissement malin à moyen terme ! »
Regardez et écoutez bien tous ces ingénieurs et ces savants de l’aérospatiale qui nous font l’honneur de nous envahir à partir de Lampedusa. La plupart parle français ! Beaucoup sont musulmans. Au final les seules séparations qui peuvent réellement exister entre EUX et NOUS restent la religion et surtout la langue. « Mission civilisatrice » oblige, la moitié de l’Afrique parle français maintenant. Mais combien parleront le breton, le corse ou l’alsacien ?
La résistance par la langue, c’est la résistance utile et accessible à tous !
A notre échelle de simples ploucs, nous ne pouvons contraindre le gouvernement a envoyer des navires de guerre en Méditerranée pour envoyer par le fond tous les passeurs et trafiquants d’êtres humains qui veulent aider la terre entière à se présenter au guichet de la CAF. Par contre, nous pouvons lutter au quotidien contre le Grand Remplacement. En renouant avec ce que nous sommes et, en premier lieu, avec nos langues d’origine. Un Malien isolé pourra apprendre le poitevin ou l’auvergnat mais des masses entières de Maliens n’apprendront jamais ces langues qui n’ont aucune utilité économique et aucun sens pour eux.
Réapprenons nos langues, nos cultures, notre religion et ainsi nous mettrons un terme à tous ces « petits remplacements » qui ont fait notre perte. Et ainsi nous pourrons mettre une barrière infranchissable et symbolique entre eux et nous !
Car le symbolique c’est un peu tout ce qui nous reste, en fait…
Anne-Sophie Hamon
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6 réponses à “La meilleure manière de lutter contre le Grand Remplacement est de… [L’Agora]”
La plus grande peur de la caste qui nous gouverne c’est que nous prenions conscience de qui nous sommes vraiment. Vous avez raison de dire qu’il faut réapprendre nos langues et nos cultures ancestrales, mais ça ne sera pas simple. Je le constate dans ma région, la plupart des maires et des élus locaux (surtout dans les villes importantes) on soigneusement étés parachutés. Ils sont là en tant que garants de la dissolution de toute velléité de retour aux sources. Envahis par l’extérieur et trahis par l’intérieur, ça ne vas pas être simple de conserver une identité.
»Nous pouvons lutter, au quotidien, contre le grand remplacement »….en ne votant pas pour des politiciens »de gauche » tel Louis Boyard (député LFI)qui »soutient » les dealers musulmans parce qu’il vendait, lui aussi, de la drogue quand il était étudiant (émission de TPMP du 1er septembre 2023)…Il faut EXIGER le renvoi des OQTF par exemple celui de ce Malien (de 31 ans),qui avait une OQTF(Obligation de Quitter le territoire Français) en août 2022,et qui a, une nouvelle fois, violé une jeune Française, lundi 18 septembre près des Champs Elysées,etc…il faut soutenir nos policiers et nos gendarmes au lieu d’appeler au meurtres de nos F.O.!…
Le problème c’est que nous, vous et moi ne pouvons empêcher l’élection de tous ces bons à rien, car ceux qui les élisent ce sont les dealers et autres magouilleurs des cités.
Pour mon cas, je ne vis pas en Bretagne mais je parle assez bien le breton du pays « fisel » mais j’ai quand même du mal traduire les articles de Breizh Infos en breton littéraire ! C’est pour cela que j’aimerai que ces articles en breton aient également leur traduction en français pour pouvoir progresser !! N’oublions pas qu’il y a à peine 1 siècle, le breton n’était qu’une langue parlée !!
C’est surtout la modernité qui étouffe les langues locales : transports, télévision, radio, internet, etc. Bien sûr l’école et le service militaire national ont joué un grand rôle, mais même dans les pays moins jacobins on observe un reflux des particularismes régionaux. Le principe est malheureusement le même avec l’anglais dans le « village mondial », sauf qu’à ce compte-là les nations anglophones sont favorisées.
Superbe article, M. Anne-Sophie HAMON, bravo ! Vous allez au fond des choses et il est regrettable que l’opposition nationale française qui fait son chemin sur le problème de l’’immigration, n’aborde jamais la question ethnique et religieuse. Lesquelles caractérisent pourtant les fondements de notre identité personnelle et collective. Il est vrai que cette opposition-là demeure jacobine en son essence et ceci explique cela. Mais quand bien même cette immigration se mette à parler breton et fréquenter nos églises, l’identité véritable de notre peuple ne serait pas rétablie pour autant…L’appartenance au socle ancestral requiert une autre dimension. Sauf que celle-ci est niée et combattue par l’idéologie dominante.