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Allemagne. Deux sondages nationaux montrent un soutien record à l’AfD

Pour la quatrième fois au cours des derniers mois, le soutien populaire à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti de droite conservatrice, a atteint un nouveau record. Face à l’avalanche de problèmes auxquels le pays est confronté, notamment la montée en flèche de l’immigration clandestine, la flambée des prix et la stagnation de l’économie, la classe politique allemande de gauche a, jusqu’à présent, refusé de répondre aux préoccupations des Allemands de la classe ouvrière. Mais même eux commencent à changer de discours.

Deux sondages, réalisés par les instituts d’études d’opinion Forsa et GMS, ont révélé que le soutien national à l’AfD s’élève désormais à 23 % et 22 % respectivement, ce qui représente la valeur nationale la plus élevée enregistrée par les deux instituts de sondage à ce jour, a rapporté le quotidien berlinois Die Welt.

Chez GMS, l’AfD a maintenu sa trajectoire ascendante par rapport à son précédent sommet, gagnant deux points par rapport à l’enquête du mois d’août. Avec 23 % pour l’AfD, l’écart entre l’AfD et l’establishment CDU/CSU se réduit à quatre points seulement, l’Union restant stable à 27 %.

Collectivement, la coalition gauche-libérale au pouvoir ne recueille plus que 37 % des voix au niveau national, selon le sondage GMS. Le soutien au SPD, le principal partenaire de la coalition, a baissé d’un point pour atteindre 16 %, tandis que le soutien aux partenaires de la coalition junior, les Verts et le FDP, s’élève maintenant à 15 % et 6 %, respectivement.

Le soutien populaire à l’AfD a également atteint un nouveau record dans les estimations de Forsa, qui, au fil des ans, a évalué le parti à un niveau légèrement inférieur à celui d’autres instituts de sondage. Néanmoins, l’institut estime que l’AfD atteint désormais 22 %, soit une hausse d’un point par rapport à la précédente enquête d’opinion de Forsa. L’Union, quant à elle, enregistre 27 %, tandis que le SPD, les Verts et le FDP obtiendraient respectivement 16 %, 14 % et 6 % si le vote avait lieu ce week-end.

Selon les deux sondages, l’AfD a plus que doublé ses résultats des élections fédérales allemandes de 2021, où elle avait recueilli 10,3 % des voix.

L’ascension électorale de l’AfD persiste malgré la campagne de diffamation menée en permanence contre le parti par la presse grand public allemande ; les agences de renseignement régionales classant le parti et son aile jeunesse dans la catégorie des « extrémistes de droite » ou des « extrémistes de droite présumés » ; le chef de l’agence d’espionnage fédérale BfV appelant les citoyens à ne pas voter pour le parti ; le chef de l’agence de renseignement de Thuringe, le LfV, comparant les électeurs de l’AfD à des nazis ; et le président fédéral et d’autres hauts dirigeants mondialistes de gauche menaçant d’interdire purement et simplement le parti.

Comme l’a précédemment indiqué The European Conservative, les électeurs de l’AfD sont désormais issus de différentes tranches d’âge, de différents niveaux d’éducation et de différents statuts socio-économiques. En particulier, les Allemands qui gagnent plus de 4 000 euros par mois sont les plus susceptibles de soutenir l’AfD.

Et comme l’ascension électorale de l’AfD ne semble pas près de s’arrêter, les partis libéraux allemands semblent avoir commencé à en prendre note. Aujourd’hui, même le parti des Verts, a commencé à appeler à un renforcement des règles relatives à l’immigration clandestine. Les politiciens du parti libéral et libre FDP ont également appelé à de nouvelles mesures pour faire face au problème…

Mais difficile de croire que les électeurs choisiront ceux qui sont jugés responsables des problèmes qu’ils entendent maintenant endiguer sentant le vent tourner.

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Allemagne. Deux sondages nationaux montrent un soutien record à l’AfD”

  1. Dude dit :

    Quand une minorité décide contre l’avis de la majorité, ça donne ça.

  2. mouchet dit :

    L’Europe des bons penseurs idéologues du genre gauche caviar libérale, associés aux intérêts économiques et financiers des grandes multinationales américaines pour scinder l’Europe en lui inculquant paranoïa de la guerre contre la Russie à vécu. Les pays comme l’Allemagne l’Italie la Hongrie veulent l’Europe des mations fédérales et continentales. Au contraire la Russie a lutté contre cette Ukraine dictature génocidaire sous les ordres des USA qui allait massacrer 20’000 enfants dans les zones de l’est . L’interview du pantin Zelensky des USA à la TV en 2015-2017 est sans ambiguïté. Premier génocide de 40’000 personnes le second aurait été de plus de 200’000 personnes russophones. Allemagne Hongrie Italie pays des nations souveraines ont décidé de ne plus obéir à cette UE succursales et filiales des USA. La Pologne à mis aussi des bémols envers ‘Ukraine et d’autres pays vont suivre. La Russie intervient en sous jacent citant les vérités de cette guerre contre le dollars et mettant en standby l’effondrement financier des USA, comme un scénario de film à l’américaine. Celui-ci qui commence à dévoiler les fausses accusations avec les 5/6ème de la population mondiale. On sait très bien que l’Ukraine bombarde ses territoires de l’est depuis 2014. Guerre de dupes pour faire peur avec 375’000 soldats ukrainiens morts pour rien mais pour les USA. Le peuple d’Ukraine accepte l’est russophones, elle approuve la réalité mais il faut se taire. Alors pourquoi nous abreuver de mensonges en désinformation perpétuelle par ces TV à la solde des anglais et des USA.L France et la censure sauront voir le mensonge perpétuel une honte pour notre pays qui cautionne le génocide et a bafoué les accords de Minsk. L’après sera une malaise profond d’état des nation en UE et plus du tout cette Europe destructrice des peuples

  3. patphil dit :

    je ne suis pas si sur que les électeurs allemand ne choisiront pas les responsables de la déconfiture grandissante , comme les français , on leur fait peur et ils y croient

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