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Sécession. Etats et sociétés parallèles : la communauté chrétienne de Padanaran (Indiana)

Une série d’articles vous fera découvrir les états et sociétés parallèles existant à travers le monde. Avec le délitement des sociétés et des institutions occidentales et la guerre ethnique qui s’annonce en Europe et en Amérique du Nord, il est instructif de comprendre comment certaines organisations ont réussi à mettre en place des administrations et des systèmes globaux parallèles au sein même d’états organisés et reconnus. De la simple mise en place de services sociaux pour une population déshéritée et abandonnée au proto-Etat, les situations sont fort différentes et recouvrent des réalités parfois surprenantes. Mais pourraient-elles être appliquées en France, pays sur-administrés s’il en est ? Notre rédacteur en chef, Yann Vallerie, a émis l’hypothèse de la « sécession créatrice » pour les autochtones de l’Hexagone. Rompant à la fois avec les grandes métropoles et avec la République française, créant, par le fait, un « bastion rural » où le Blanc -car il faut l’appeler ainsi désormais- pourra vivre selon ses règles, selon ses lois, selon ses coutumes, selon sa religion et selon sa ou ses langues. C’est dans cette perspective qu’il convient d’étudier ce qui se fait ailleurs. Car nombre de « sécessions » de ce type existent déjà à travers le monde et certaines pourraient correspondre, au moins partiellement, à nos situations.

Je vous propose ici de les découvrir…

Panadaran : la vallée de Dieu

Dans les immensités des Etats-Unis et notamment dans les états les plus chrétiens de la Bible Belt, quantité de communautés chrétiennes protestantes ont existé depuis la fondation du pays. Communautés utopiques fondées par des leaders charismatiques ou, après la révolution culturelle des années 60/70, communautés alliant un vague message chrétien fraternel aux idéaux baba-cools, ces « Villages » (référence au film de Night Shyamalan) auront tous connus des fortunes diverses et finiront généralement par s’éteindre avec la mort du grand leader, devenu patriarche charismatique et omnipotent.

Le cas de Padanaram est différent car la communauté a su s’adapter aux changements du temps et a bénéficié d’un contexte économique longtemps favorable.

L’histoire a pourtant commencé comme une série Netflix : Par une nuit d’automne de 1960, Daniel Wright conduit sa voiture à travers des routes de campagne entourées de collines, de vallées et de forêts vierges de feuillus près de Bedford, dans l’Indiana. Il est à la recherche du paradis pour y fonder une communauté. Né en 1918 et élevé dans l’église des Frères dans l’Iowa, Wright devient pasteur. Mais un pasteur désillusionné par la société américaine et les inégalités en matière de niveau de vie. Dans le contexte des années 60 où les communautés alternatives commencent à apparaître, Wright décide de fonder son propre village qu’il conçoit comme isolé et auto-suffisant. Et surtout régi par les idéaux égalitaires décrits dans la Bible. Comme le pasteur a la sens de l’utopie et du message divin, il la baptisera Padanaran ou Padan-Aram dans la Bible, du nom d’une plaine au nord de la Mésopotamie en Aram, en Syrie actuelle, que décrit abondamment la Génèse.

Et, bien entendu, puisque Dieu est avec lui ce soir d’automne, une voix le guide et lui indique de prendre à droite, ensuite à gauche puis tout droit. Et là, Daniel Wright tombe sur Shaker Hollow, une vallée isolée qu’il baptise aussitôt « La Vallée de Dieu » car l’endroit lui fait penser au Jardin d’Eden. Rien que ça !

En 1966, le paradis est donc acheté pour 5500$ par Wright, sa femme et une douzaine de fidèles de sa congrégation. La communauté d’apôtres commence la vie paradisiaque avec une mule et deux camionnettes. La ferme est délabrée et les fervent chrétiens vivent dans des conditions plus que spartiates. La communauté se nourrit, au départ, de boîtes de conserve, de baies et de viande de chasse, puis commence à planter des légumes parce que le corned-beef ça va un temps…

Mais la Sainte Providence veille et, un jour, en bricolant le patriarche s’enfonce un clou dans l’oeil. Sur la route de l’hôpital, celui-ci a un accident de voiture où il n’est pas responsable. L’argent de l’assurance lui permet de construire une scierie. Compétents, les gens de la communauté s’impliquent alors comme un seul homme dans l’entreprise qui fait florès. Bientôt les gens des alentours deviennent clients de la scierie et dans les années 70, Padanaran attire des menuisiers mais aussi des cols bleus qui en ont marre de la société de consommation, la communauté comptera jusqu’à 200 membres dont 115 enfants.

Au sein de la communauté, les temps de travail alternent avec les temps de dialogue et les séances de prières. Malgré les ragots des alentours qui y voient pêle-mêle une communauté de hippies, des partouzeurs, des drogués et autres fadaises, les gens de Padanaran tiennent bon et, surtout, sont alimentés dans leur utopie par l’argent de la scierie. Chacun a son logement mais beaucoup de choses sont communautaires comme la cuisine qui est faite à plusieurs. Les décisions sont prises lors de grands « meetings », tout le monde a le même salaire, personne n’a de compte courant, les vêtements sont du seconde main et les factures d’électricité réglées par la communauté. Quand quelqu’un a besoin de chaussures, un membre de la communauté passant en ville lui en achète et c’est tout. Les gamins ont des jouets, des balançoires et un lac pour nager mais ne connaissent pas la télévision ni même la radio. L’école est donnée au sein de la communauté et les ados qui le veulent peuvent continuer leur route étudiante dans les universités avoisinantes. En 1985, Daniel Wright déclare à un journaliste que sa ville était « la seule ville d’Amérique où il n’y a ni crime, ni chômage, ni riches ni pauvres », même si cela n’a pas toujours été vrai puisqu’une femme se sera tout de même fait tuer par balles en 76 par un homme de la communauté.

Cependant, bien loin d’être une secte, Panadaran est un lieu ouvert d’où les membres qui ne veulent plus vivre dans les bois peuvent sortir et vivre leur vie ailleurs.

L’une des particularités de Panadaran est que les enfants portent tous des noms étranges : « My Lord », « Charity », « Utopian », « Faith », « Nova Star », … ce qui surprendra beaucoup leurs camarades lorsque ceux-ci arriveront, par la force des choses, à l’école publique de la ville voisine de Shoals.

Loin de nos sociétés occidentales, Panadaran est intégralement blanc et les fantaisies sociétales du moment n’y sont pas acceptées. Daniel Wright déclarera, par ailleurs, que Panadaran était un village gouverné par les hommes car les femmes dominatrices de la société américaine transforment les hommes en mauviettes. On l’accusera même un temps d’avoir hébergé des suprémacistes blancs…

Mais Panadaran dépendait beaucoup trop de l’économie de la scierie qui finira même par devenir trop grande et devra être déménagée dans une autre ville. Au mitan des années 90, le commerce du bois commence cependant à péricliter en raison d’un retournement du marché. Et puis l’utopie commence à changer : au début les apôtres de Wright se contentaient de choses simples, avec le triomphe de la société de consommation, les familles veulent deux voitures et des équipements domestiques modernes.

Le système de l’argent commun fini donc par être aboli, les jeunes partant faire des études de médecine ou de droits et chacun devra payer ses factures.

Petit à petit, ce qui faisait le charme de Panadaran s’est éteint : la communauté a dû fermer la crèche et la cafétéria. Le cheptel bovin vendu pour payer les impôts et les terres louées à des métayers. Certains espaces de vie communs ont été divisés en appartements, dotés de cuisines individuelles. Des compteurs électriques individuels commencent même à faire leur apparition.

Aujourd’hui, tous les 135 habitants de Panadaran ont un portable, internet, la télévision et trois voitures. American Way of Life. Daniel Wright, le patriarche est mort en 2001 et certaines règles ont été abolies avec lui. Quelques spécificités sont cependant restées : les hommes sont souvent bûcherons et les femmes pratiquent des accouchements à domicile et sont reconnues pour leur savoir-faire. Le fondement religieux et communautaire est, lui aussi, toujours présent. Le cadre a été préservé et la délinquance n’existe pas.

Panadaran compte aujourd’hui, entre autres, des avocats et des chefs d’entreprise, des infirmières et des bûcherons. Même si l’utopie de départ a été remplacée par le capitalisme triomphant et qu’il existe désormais de forts écarts de salaire, Panadaran est resté une sorte de paradis préservé au bord d’un lac. Loin des folies sociétales. Loin du chaos racial. Avec de fortes valeurs chrétiennes et ancestrales. Et une ville communautaire préservée.

Modèle pondéré qui pourrait servir d’exemple pour des Européens en quête d’entre-soi rassurant…

Interview de Daniel Wright donnée à l’Université de l’Indiana.

Sécession. Etats et sociétés parallèles : le Kibboutz

Crédit photo : Wikipedia Commons

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 réponses à “Sécession. Etats et sociétés parallèles : la communauté chrétienne de Padanaran (Indiana)”

  1. Rod Askelleg dit :

    « Padanaran attire des menuisiers mais aussi des cols bleus qui en ont marre de la société de consommation »

    Ils rêvaient d’une société différente. D’après l’article, la mise en pratique de leur rêve n’a pas trop mal marché. En tout cas, l’article ne dit pas qu’ils se sont retrouvés dans le colimateur du FBI.

    La situation actuelle est évidemment différente. Notre objectif, en Europe et en Amérique du Nord, n’est plus d’échapper à la société de consommation, mais d’échapper au génocide. Et au fait, critiquer « la société de consommation » revient à critiquer le système matérialiste où on se trouve enfermé, mais notre situation actuelle est pire que ça. Notre gouvernement a autant d’égards pour nous que pour de vulgaires pommes de terre de consommation. Il nous voit comme une société jetable, et comme un produit de consommation pour migrants. D’où l’expression « société de consommation », société à consommer.

    Bref, il est urgent de trouver un coin pour se réfugier. Non seulement, le gouvernement installe des migrants par millions en bas de chez nous, et dans les écoles de nos enfants, mais il nous interdit d’avoir nos propres médias où on pourrait discuter librement entre nous sans se retrouver au tribunal. On a beau être la majorité, on se retrouve isolé face au système anti-blanc.

    N’importe où on se réfugie, on sait que le gouvernement viendra nous faire des ennuis. Mais si un groupe de Blancs décide par exemple de s’installer dans un village, ils peuvent espérer un répit de quelques années pendant lequel élever tranquillement leurs enfants avant que le gouvernement trouve le moyen de leur pourrir la vie. Il n’y a pas besoin de durer cent ans pour que ce soit une expérience positive.

    Le problème de la campagne est le manque d’emplois. Quand des gens se regroupent à la campagne pour créer un environnement propice aux familles nombreuses, je pense que la solution, du point de vue économique, n’est pas de rechercher l’auto-suffisance, mais de réduire son train de vie tout en ayant des membres de la communauté qui travaillent à l’extérieur.

    Si ce genre de regroupements entre Blancs devient plus courant, ça aidera la population générale à comprendre qui tient le pouvoir. Pour l’instant, la plupart sont encore dans les vapes.

    Quand le système anti-blanc finira par tomber, alors en attendant la remigration, on aura besoin, dans les villes, de zones séparées où la sécurité des Blancs sera garantie. Ce sera un autre exemple d’organisation parallèle.

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