Cancer, maladie génétique, accident, handicap… Que ce soit dans la prévention, la détection ou le traitement, les problèmes de santé auxquels nos animaux de compagnie sont confrontés sont de mieux en mieux soignés par la médecine vétérinaire. Mais si cette dernière s’inspire de la médecine humaine et autorise désormais les plus grands espoirs, elle reste encore inaccessible pour beaucoup de maîtres…
Les animaux de compagnie n’ont désormais plus rien à envier aux hommes lorsqu’ils tombent malades, sont blessés ou handicapés. La médecine vétérinaire d’aujourd’hui autorise même à leurs maîtres des espoirs interdits il y a encore peu. Que ce soit dans l’imagerie médicale, la radiologie, le scanner, l’IRM ou encore l’échographie, les progrès permettent d’identifier des maladies mal ou méconnues, d’affiner les diagnostics ou d’opérer de manière peu invasive. Au niveau de la prévention, les analyses génétiques visent à mieux connaître les races à risque et la biochimie, et les biopsies offrent des résultats plus rapides et plus complets facilitant la détection précoce d’une maladie. Pourtant, si tout semble accessible sur le plan technique, le prix à payer pour cette médecine de pointe exclut encore de nombreux animaux. Et les assurances santé en plein essor imposent souvent un plafond annuel au-delà duquel les actes médicaux et traitement ne sont plus remboursés. Une réalité économique qui freine encore l’accès à une médecine vétérinaire de pointe. La rédaction du magazine 30 Millions d’amis fait le point sur les progrès, parfois à pas de géant, des thérapeutiques et matériels, de la prise en charge de la douleur, mais aussi des coûts.
A découvrir aussi dans ce numéro…
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Magazine 30 millions d’amis disponible en kiosque depuis le 1er septembre.
3 réponses à “Jusqu’où peut aller la médecine vétérinaire ? Et à quel prix ?”
les stérilisations sont trop chères ! c’est en grande partie la cause de surpopulation….je nourris des chats sauvages, j’ai toujours réussi à les faire stériliser, mais à présent, vu les augmentations SUR TOUT, pas certaine d’y arriver
Un article pas toujours bien inspiré
«Nuisibles : à qui profite le crime ? Tous les trois ans, la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod), autrefois dits nuisibles, est officiellement rediscutée entre chasseurs et protecteurs de la nature. Le 4 août dernier, le gouvernement a officiellement reconduit celle établie en 2019 autorisant les chasseurs à tirer sans limites ni contrôle. Une aberration alors que la biodiversité est en pleine dégringolade… »
Voilà un propos clairement orienté anti-chasse : l’expression « à qui profite le crime » est explicite. Les chasseurs seraient donc des « assassins » qui « tirent sans limite ni contrôle ».
De même la formule « La liste des espèces est rediscutée entre chasseurs et protecteurs de la nature » laisse entendre que les chasseurs appartiennent au camp du mal, celui des destructeurs de l’Environnement.
Ces accusations bien rodées dans la bouche des écolos radicalisés sont d’une malhonnêteté outrancière.
1) N’en déplaise aux Ayatollah Verts, le chasseur est un protecteur de la Nature. Il est en première ligne pour la préservation des espèces endémiques par le repeuplement et l‘entretien permanent de l’espace naturel (ouverture des milieux, débroussaillage, création de chemins pédestres, de pistes, cultures faunistiques etc..). Le chasseur est un individu de «terrain», disponible au besoin toute l’année, y compris les week-end, et bien sûr bénévole à 100 %, qui paie de ses propres deniers un travail de longue haleine et qui n’est pas subventionné aux frais du contribuable comme le sont nombre d’Associations anti chasse. Et ajoutons, qui met à disposition des non chasseurs les terres et les bois que ces derniers revendiquent pour les loisirs ou la cueillette des champignons et dont il est propriétaire à plus de 80%.
Pendant que le chasseur entretient le milieu naturel et en maintient l’équilibre, les détracteurs de la chasse ont le C** sur une chaise quand ils n’investissent pas illégalement ou ne saccagent pas en toute impunité des propriétés privées. Récemment, des anti chasse ont scié les pieds de miradors de tir pour le grand gibier alors que ces dispositifs sont installés dans un souci de sécurité. Cet acte de vandalisme qui devient coutumier en France a provoqué la chute d’un chasseur. Une tentative d’homicide qui s’est heureusement soldée par un blessé et que les anti chasse seront ravis de comptabiliser au nombre des victimes de la chasse.
2) Le chasseur tirerait « sans contrôle ». Encore un énorme mensonge. La chasse est une activité strictement encadrée et pas seulement pour des raisons sécuritaires. Les espèces qui peuvent être prélevées le sont en fonction de quotas nationaux ou européens. Celles qui ne font pas l’objet de quotas, ne sont aucunement menacées de disparition et se portent très bien, à l’image du pigeon ramier (classé Esod) dont les effectifs sont au contraire en augmentation. Certaines sociétés de chasse, localement, sont même encore plus restrictives que ne l’impose le législateur et limitent les prélèvements de leur propre chef, en fonction de la densité des espèces.
Il est donc trop facile de pointer du doigt la chasse. « La dégringolade de la biodiversité » : voilà une expression agitée comme un épouvantail, exactement comme les extrémistes verts le font pour le climat. Tomber dans l’exagération, faire peur, alarmer à tors et à travers, culpabiliser à outrance… voilà des procédés éprouvés qui sont inscrits dans les gènes des plus grands menteurs de la Planète . Plus c’est gros, mieux ça passe… Si la Planète est en danger, c’est assurément la faute du méchant chasseur !..
C. Fourcade, le Gascon
Le prix à payer chez le vétérinaire est effrayant, chaque praticien ayant son propre tarif. C’est bien plus cher qu’une visite chez notre médecin généraliste, même pour un petit bobo du toutou qui nécessite seulement 1 comprimé. Bref, vétérinaire est un métier qui rapporte gros !
Un rappel de vaccination annuelle coûte 55,00 €.
Mon chien, lors d’une promenade dans les bois (pas en action de chasse), a été blessé par un sanglier : une déchirure à l’épaule peu profonde et sans gravité. Nettoyage, désinfection et suture de la plaie a nécessité une intervention bénigne d’environ 10 minutes. Coût 135.00 € + 36 € d’antibiotique et… revenez la semaine prochaine (avec le porte-monnaie) pour voir si tout va bien. Et ça c’est le tarif en semaine, parce que le dimanche ou un jour férié, préparez un gros chèque !
Quand c’est plus grave et que l’intervention est plus sérieuse, ça peut se chiffrer à 1000 € et parfois plus.
Les assureurs, généralement, couvrent un chien en cas d’accident, à hauteur de 400 € maximum. Le reste à votre charge. Il vaut mieux assurer son chien, surtout s’il court souvent les bois peuplés de gros sangliers fortement armés et pas très commodes. Les chasseurs parviennent heureusement à limiter la population des suidés, sans quoi ces gros cochons entreraient dans la salle à manger ou la chambre à coucher !
C. Fourcade, le Gascon