Saint-Malo va taxer les résidences secondaires dès 2024

Vers un premier pas, modeste, contre la crise du logement qui frappe actuellement la Bretagne et qui empêche les autochtones de pouvoir se loger à des prix décents sur leurs propres terres ? La municipalité de Saint-Malo a voté l’augmentation de 45% de la taxe sur les résidences secondaires, et cette mesure sera appliquée dès 2024, si le conseil municipal valide définitivement la chose le 25 septembre prochain.

Reste à voir désormais à qui va profiter la surtaxe : une recette estimée à 2 millions d’euros par an pour la ville (qui compte entre 26 et 27% de résidences secondaires) mais pour faire quoi ? Pour financer du logement social et y installer des familles non autochtones ? Ou pour permettre l’accession à la propriété des jeunes locaux ?

Pour pouvoir appliquer une surtaxe sur leurs résidences secondaires, les 2200 communes autorisées par le nouveau décret publié au Journal officiel, vendredi 25 août, à effectuer une surtaxe sur les résidences secondaires ou logements vacants, vont devoir prendre une délibération et la faire voter par leur conseil municipal avant le 1er octobre prochain.

D’autres communes de la région malouine (Cherrueix, Hirel, Le Vivier-sur-Mer, Saint-Benoît-des-Ondes, Saint-Briac-sur-Mer, Saint-Coulomb, Saint-Suliac, Saint-Méloir-des-Ondes) ont la possibilité de surtaxer leurs résidences secondaires, mais le choix n’a pas encore été fait

La liste des communes qui pourront surtaxer

Crédit photos :  DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Une réponse à “Saint-Malo va taxer les résidences secondaires dès 2024”

  1. Éric Letty dit :

    la taxation des résidences secondaires ne résulte pas d’une volonté de loger les autochtones, mais de la suppression de la taxe d’habitation (il fait bien que les municipalités compensent…), qui est elle-même un effet de l’ideologie macronie ne, hostile à la propriété immobilière, autrement dit de ce qui est local et enraciné, par opposition à la fortune mobilière (anonyme et vagabonde comme on disait naguère). Lisez le livre de F. Rouvillois sur la parenté entre macronisme et saint-simonisme. Résultat, les Bretons qui ne peuvent pas bosser au pays paieront le double. Une bien belle idée !

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

RENNES, Sciences, ST-MALO

Les Mardis et Jeudis de l’Espace des Sciences : une programmation captivante pour janvier 2025 à Rennes et à Saint-Malo

Découvrir l'article

ST-MALO

L’Hydro, un musée maritime innovant au cœur de Saint-Malo : une immersion dans l’histoire et les enjeux maritimes

Découvrir l'article

JERSEY, ST-MALO

Liaison Saint-Malo – Jersey : DFDS remporte le contrat au détriment de Condor Ferries…et plonge la Bretagne dans l’inconnu

Découvrir l'article

Economie, Social

Les meilleures villes pour les seniors en France et en Bretagne : Où s’épanouir pleinement après 60 ans ?

Découvrir l'article

Culture & Patrimoine, Patrimoine

A la découverte des Saints Bretons. Le 15 Novembre c’est la Saint Malo (Maloù)

Découvrir l'article

RENNES, Sciences, ST-MALO

Conférences de Novembre à l’Espace des Sciences de Rennes et de Saint-Malo : Santé, Génétique et Environnement au programme

Découvrir l'article

ST-MALO

Deux radars incendiés près de Saint-Malo : le symbole d’un ras-le-bol fiscal grandissant ?

Découvrir l'article

Ensauvagement, Local, Société, ST-MALO

Sous-Préfet de Saint-Malo : « je crois beaucoup à la mixité sociale, mais…»

Découvrir l'article

ST-MALO

Saint-Malo : Vague d’incendies volontaires sur des voitures, les riverains sous le choc

Découvrir l'article

ST-MALO

Tentative d’agression au couteau dans un lycée de Saint-Malo. « Je suis algérien, nique la France » : le PV qui accable

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky