Au cimetière Saint-Jacques, situé près de l’hôpital psychiatrique du même nom et du quartier dit « sensible » du Clos Toreau, au sud de Nantes, au moins trois vols avec violence ont été subis cet été par des personnes venues se recueillir.
L’un d’eux a été commis le 27 juin dernier vers 14 heures, une heure où le cimetière, non surveillé, est désert. Un homme « seul, jeune, qui portait un jogging et une capuche », selon le témoignage de la victime paru dans les colonnes de nos confrères d’Ouest-France (25.08) aborde la victime et lui retire de force plusieurs bracelets et sa gourmette, avant de fuir devant l’arrivée d’une autre personne, en passant par dessus le mur à l’arrière du cimetière.
Depuis, explique la victime, « je ne viens plus jamais seule au cimetière. Je sors avec une bombe de poivre dans la poche. On sait que cet homme rôde, mon frère et sa compagne l’ont repéré en août, il tentait de se cacher derrière des tombes ». Deux autres vols, au moins, ont été commis dans des circonstances similaires en août et en juin dernier, le dernier, le 11 août – et les trois fois, le voleur s’est attaquée à une femme isolée dans un cimetière désert.
Un renforcement des patrouilles a été opéré, et un descriptif de l’auteur diffusé. Quant aux nantais, ils sont priés de ne pas oublier que la délinquance nantaise les poursuivra toujours, même au royaume des morts – le seul endroit à Nantes qui en est (pour l’instant) exempt, c’est le bureau de Mme Rolland qui peut continuer à clamer à qui veut l’entendre que Nantes est la ville de France où il fait le mieux vivre.
Louis Moulin
Crédit photos : DR
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