Le Christ rouge, les guerres de religion, L’école à deux vitesses, Charette, Si nous ne faisons rien : la sélection littéraire hebdo
Le Christ rouge
Nul ne peut servir deux maîtres… Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Mt 6, 24). À travers les nombreuses paraboles des intendants, l’Évangile ne se prive pas de critiquer vigoureusement l’asservissement par l’argent et s’oppose à la propriété comme jouissance exclusive, de même qu’il rejette le pouvoir perçu comme maîtrise d’autrui. Selon le Christ, nos biens et nos statuts ne nous appartiennent pas vraiment mais sont des dons à partager.
Notre autorité ne légitime pas notre domination mais oblige au service des autres.
Dans bien des cas, pourtant, cet enseignement n’est guère accueilli ; pour nombre de chrétiens une foi authentique s’accommode fort bien de privilèges indécents.
Comment briser la logique mortifère de l’appropriation et de la privatisation du monde ? S’inspirant des textes évangéliques, Guillaume Dezaunay invite à raviver en nous la soif de justice, à participer à la construction d’un autre régime économique et à déployer une spiritualité de la désappropriation et de la mise en commun. Jusqu’à parler d’un « Christ rouge ».
Professeur agrégé de philosophie, Guillaume Dezaunay enseigne cette discipline dans un lycée à Metz ainsi qu’en maison d’arrêt. Il est l’auteur d’un roman publié en 2018 aux éditions Balland : La mort est un problème à résoudre.
A commander chez Salvator
Les guerres de religion
Les « guerres de Religion » désignent ordinairement les conflits qui se déroulèrent en France dans la seconde partie du XVIe siècle. Pourtant les affrontements qui se développèrent dans les cantons helvétiques autour de 1530, puis dans le Saint-Empire dans les années 1540 et 1550, constituent eux aussi des guerres de Religion, et les anciens Pays-Bas basculèrent à leur tour dans la guerre à partir de 1566. Quant à l’Angleterre, elle connut des troubles, sans sombrer dans la guerre civile, ce qui ne l’empêcha pas de participer aux conflits européens, tout comme la monarchie catholique espagnole et les puissances italiennes, à commencer par la papauté. C’est pourquoi les auteurs de ce livre dirigé par Nicolas Le Roux proposent une approche globale, à la fois nationale et transnationale, de ces terribles affrontements religieux, en soulignant le poids des échanges à travers l’Europe mais aussi les spécificités de certaines rivalités ou solidarités. En cela ils offrent une nouvelle histoire de l’Europe au XVIe siècle.
A commander chez Passés Composés
L’école à deux vitesses
La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont concernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l’entre-soi. C’est cela, l’« héritocratie ».
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s’est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour –‑prétendument – l’empêcher.
L’égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l’intérêt des « bons élèves », qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l’évaluation permanente des « compétences » ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l’enseignement n’est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d’encenser le « vivre ensemble ». Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d’un pays qui fut jadis l’exemple de l’efficience scolaire.
Monter le niveau d’exigence, c’est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire.
Paraissant à la rentrée 2023, un essai choc de Jean-Paul Brighelli, contre l’exclusion scolaire et fustigeant la faillite du système éducatif, par l’auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
A commander chez l’Archipel
Charette
Mars 1793 : poussé à bout par la persécution religieuse, les bouleversements politiques et la décision parisienne d’enrôler trois cent mille jeunes gens pour la guerre révolutionnaire, l’Ouest de la France se soulève. Les insurgés du pays de Retz et du Marais breton portent à leur tête un ancien officier de marine, François-Athanase Charette de la Contrie. Seul parmi tous les généraux vendéens et chouans, Charette osera employer les mêmes méthodes que l’adversaire, et répondre à la violence par la violence. Cela ternira son image… Mais séduisant, héroïque, doué d’un sens aigu de la stratégie, fidèle envers et contre tout, jusqu’à la mort, à la cause qu’il a choisi de défendre, Charette finit par incarner l’âme même de la Vendée qu’il défend jusqu’à son dernier souffle. Fait prisonnier au terme d’une traque impitoyable, il est fusillé à Nantes le 29 mars 1796, à l’âge de trente-trois ans, et la révolte s’achève avec lui.
Au-delà de la légende, Anne Bernet s’attache à faire revivre l’une des personnalités les plus emblématiques et pourtant l’une des moins connues de la contre-Révolution. Edition revue et augmentée.
A commander chez Perrin
Si nous ne faisons rien
Aboutissement de 25 années de défense de la cause blanche, “Si nous ne faisons rien” (“If We Do Nothing”) est un recueil des meilleurs essais et analyses de l’ethno-nationaliste Jared Taylor.
Taylor expose ici les vérités fondamentales du réalisme racial et dissèque brillamment l’idéologie libérale (au sens américain du terme, c’est-à-dire “gauchiste”) qui règne aujourd’hui.
Le recueil comprend des articles devenus des classiques de la littérature politique de droite, tels que “Les manières de notre peuple” ou “L’Afrique, chez nous”, ainsi que des observations personnelles sur la littérature, le sport, les catastrophes écologiques et leurs conséquences dans un pays cosmopolite.
La crème de la pensée de cet intellectuel engagé est contenue dans l’ouvrage que vous tenez dans vos mains, “Si nous ne faisons rien”…
C’est aussi une invitation au militantisme, au courage et à la résistance
A commander aux éditions dirigées par Daniel Conversano
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine