Des maires de gauche dénonçant l’immobilisme d’un gouvernement dit d’extrême droite sur le thème migratoire ? Cela peut, à première vue, paraître contradictoire, mais c’est pourtant ce qu’il se passe actuellement en Italie. Preuve que la question dépasse bien les clivages des politiques actuels…. et qu’on aurait tort de se fier à ces derniers pour la résoudre. Une question gravissime, qui met en péril la survie même de notre civilisation.
Il est évident que ce n’est pas sous cet angle que le problème est mis sur la table, mais plutôt sous celui des difficultés tangibles qu’il crée aux entités locales. Nous l’avons évoqué plusieurs fois, et les choses ne se sont pas arrangées depuis, bien au contraire. L’actualité italienne ferait pâlir un abonné à Fdesouche : viols, agressions, crimes en tout genre, dans de nombreux centres-villes règne un véritable Far West, où les gangs de migrants s’affrontent, quand ils ne s’attaquent pas aux autochtones. Mais il faut compter aussi avec l’urgence sanitaire – des maladies comme la gale ont fait leur retour -, et l’urgence en matière de logement : à cause du programme de redistribution, des petites villes se retrouvent à devoir gérer l’arrivée de centaines de migrants d’un jour à l’autre, sans avoir les infrastructures nécessaires, ni la possibilité réelle de les créer. Inutile d’évoquer les programmes d’insertion : l’insertion est un leurre quand on est face à de telles quantités. Les mineurs non-accompagnés sont de l’ordre de 12.000 depuis le début de l’année et posent particulièrement problème, aucune administration n’étant à même de trouver de solution satisfaisante.
Plusieurs maires ont donc vivement critiqué la faillite du gouvernement en la matière, rappelons qu’à ce jour les débarquements ont plus que doublé par rapport à l’année précédente sur la même période… et enregistré une hausse de 216 % sur celle de 2021 ! Ce qui est un comble quand on sait que le gouvernement de Giorgia Meloni avait été élu en grande partie pour son opposition manifestée à l’immigration-invasion et pour ses appels aux blocus navals pour y mettre un terme.
Le président de la région des Pouilles, Michele Emiliano, du Partito Democratico a donc raison de dire que « sur la gestion du phénomène migratoire, le gouvernement n’a aucune stratégie« . Quant aux maires, c’est via Matteo Biffoni, maire de Prato en Toscane et délégué à l’immigration de l’Association Nationale des Communes, qu’ils ont décrit l’état dans lequel se trouvent nombres de leurs localités : « Nous sommes dans la plus grande urgence jamais vécue. Avec ces quantités, les autorités locales ne pourront pas garantir le respect des conditions fixées par la loi, la responsabilité incombe à l’Etat central« .
Bref, les entités locales et étatiques se renvoient la balle. Le mécanisme de l’accueil et le flux ininterrompu d’arrivées ont fait croître les difficultés d’un phénomène déjà difficilement gérable. L’accueil premier, à la charge de l’État, qui, à travers les préfectures prévoie la création de Centres d’accueil extraordinaire (CAS) ne fonctionne plus : le souvent, ils étaient confiés par appel d’offres à des sujets privés, qui jusqu’à hier se gavaient d’argent public. Mais avec les réductions induites ces dernières années, plus grand monde ne se bouscule pour parquer les migrants, pour quelques kopecks, dans des structures qui seront endommagées par ces derniers. Les gros sous, qui faisaient dire qu‘avec les migrants on gagne plus qu’avec la drogue, étant moins gros, plus grandes sont les plaintes. Quant au niveau local, les administrations en charge du système de permanence et d’intégration (y compris des mineurs non accompagnés) croulent sous le nombre et les problèmes de sécurité.
Les polémiques sur la mauvaise gestion du gouvernement augmentent donc de toutes parts. Des contestations aussi légitimes qu’insupportables, puisque, souvent, elles proviennent de ceux-là mêmes qui approuvent et promeuvent l’immigration de masse incontrôlée… jusqu’à ce que cela ne vienne compromettre la tranquillité de leur commune.
Audrey D’Aguanno
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6 réponses à “Immigration : les maires italiens dénoncent l’inaction du gouvernement Meloni”
Mais bien sûr !!!!!!!!!!!!!!!!
Bien sûr que politiquement parlant, l’immobilisme est de rigueur, et ce, quelque soit la tendance ! Tout autant, rappelez-vous que la Meloni, bien qu’aux rênes du pouvoir, elle a les mains liées par un environnement des plus Gauchiste. Ce qui me donne l’occasion de preciser ma pensée sur ces outrances d’immigration non voulues : Tant que l’on ne torpillera pas les bateaux de « passeurs » encore en mer, et donc entrainnant un nombre considerable de noyés, le flux migratoire ne baissera pas. En revanche, au premier bateau transportant ces illegaux, torpillé, immédiatement le flux migratoire s’estompera.
En un mot : Guerrir le mal par le mal.
très bien dit c’est malleureux l’australie la fait et non pas été montré du doigt comme chez nous si nous le faisions
Le Pen version italienne, la Meloni bien occupée à se rendre fréquentable en frayant avec les instances européennes et même avec Zélensky a trahi ses électeurs.
Ces politicards sont vraiment des sous-merdes tout juste bons à piquer dans les caisses.
Il faudrait que le mépris quasi général pour ces ordures se traduise par un coup de balai général mais ne rêvons pas …
Outre que les gauchos italiens, comme les français, sont des faux-culs !
Quant à Méloni, a vouloir ménager la chèvre et le choux, elle récupère ce qu’elle mérite…
Elle s’est faite élire sur une illusion de programme !
Quant à nous, on est encore moins bien lotis !
méloni a été élue sur un programme simple, qu’elle a vite oublié! ce genre de politiques devraient être renverser par un référendum d’initiative populaire (que jamais nous n’auront). ainsi va la « démocratie » occidentale
Les choses me semblent évidentes . Faire grossir la masse des migrants jusqu’à ce que leur nombre soit suffisant pour pouvoir passer à l’offensive et qu’ils éradiquent les européens de souche . Ceux qui attendent une solution des gouvernements n’ont juste pas compris qu’ils sont la cause de ce foutoir mortifère . Notre survie et nos libertés ne seront préservées que par le courage, la force et les armes. Tout le reste c’est du pipeau.