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Charlie Weimers (Démocrates de Suède) : « Nous sommes entièrement derrière la ligne du gouvernement suédois en matière de soutien à l’Ukraine » [Interview]

Charlie Weimers est député européen du parti nationaliste suédois Sverigedemokraterna (Démocrates de Suède). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

Breizh-info : En Suède, les Démocrates de Suède ne font pas partie du gouvernement de centre-droit composé de trois partis politiques, mais le soutiennent de l’extérieur.  

Charlie Weimers : Oui, nous avons conclu avec ces partis l’accord de soutien externe ou « accord de Tidö », du nom du château au sein duquel les quatre dirigeants de partis ont négocié.

Breizh-info : Ce soutien extérieur constitue-t-il un bon choix et les Démocrates de Suède peuvent-ils ainsi faire pression sur le gouvernement afin de restreindre l’immigration ? 

Charlie Weimers : Cette solution était la seule possible, dans ce cas de figure, car les trois partis de l’actuel gouvernement et les Démocrates de Suède sont majoritaires ensemble. Deux des trois partis gouvernementaux sont, au niveau de l’Union Européenne, au Parti Populaire Européen (PPE) – les conservateurs-libéraux du Parti modéré de rassemblement et les démocrates-chrétiens – et un est membre de Renew Europe. Or, ce dernier, le parti libéral, dénommé Les Libéraux, n’était pas prêt à prendre part à un gouvernement à nos côtés et a eu auparavant une coopération avec les sociaux-démocrates. C’était donc la seule solution pragmatique. En échange du fait que nous ne recevons aucun poste dans le gouvernement, nous avons obtenu une forte influence sur la politique effectivement conduite. L’accord contient explicitement l’affirmation que la Suède doit avoir la politique migratoire la plus restrictive de l’Union Européenne. Cela constitue un grand changement pour la Suède. Nous resserrons les règles en la matière, depuis le regroupement familial jusqu’aux quotas de personnes habilitées à venir en Suède. Nous parlons désormais de 900 individus par an, au lieu de plusieurs milliers auparavant. En matière de criminalité, nous sommes engagés dans un processus de préparation de renforcement de la législation suédoise dans le domaine des peines. Depuis les années 1960 et 1970, nous avons eu droit, au sein du pays, à une vision très progressiste dans ce domaine. Les punitions ont été faibles durant de nombreuses années. L’objectif consistait plus à rappeler à l’ordre les auteurs des délits que de voir les délinquants payer pour leurs crimes. Et maintenant cela change. Cela n’aurait pas été possible sans la pression de mon parti. Nous revenons à une vision plus traditionnelle de la justice occidentale. La Suède a, en ce moment, la politique la plus conservatrice des cent dernières années. De plus, nous avons toujours la possibilité de nous retirer, si nous ressentons que les autres n’honorent pas notre accord. En ce sens, oui, nous faisons donc bien pression sur le gouvernement.

Breizh-info : Les Démocrates de Suède ont-ils des maires ? 

Charlie Weimer : Oui, nous en avons. Avant les dernières élections municipales, en 2022, notre parti disposait de maires dans des petites villes du sud de la Suède, qui est un bastion des sociaux-démocrates, mais maintenant nous avons des maires dans de plus grandes villes, de plus de 100.000 habitants, situées plus dans le nord du pays. Donc l’influence du parti est aussi visible là.

Breizh-info : Comment percevez-vous les partis patriotiques des pays voisins : Norvège, Danemark et Finlande ? 

Charlie Weimers : Nous regardons les partis patriotiques conservateurs des pays nordiques comme des partis frères. Et nous avons formalisé une coopération au sein du Conseil nordique, qui est l’équivalent du Benelux en matière de coopération, et l’appelons Liberté nordique. Les (Vrais) Finlandais, le Parti du Peuple danois et les Démocrates de Suède en font partie, mais malheureusement pas le Parti du Progrès (Norvège), mais nous entretenons de bonnes relations avec lui. Et bien sûr, à Bruxelles, les (Vrais) Finlandais sont revenus au sein du groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens). Donc nous y siégeons dans le même groupe qu’eux. Le Parti du Peuple danois reste, en revanche, dans le groupe ID (Identité et Démocratie). À l’issue des élections européennes de juin 2024, nous verrons si nous avons un parti patriotique danois au sein du groupe ECR et aussi au Parlement Européen, car cette tendance politique est désormais fractionnée en différents partis : le Parti du Peuple danois, les Démocrates danois, la Nouvelle Droite. De nombreux partis se partagent les voix de cette tendance politique. Regardons d’abord qui gagnera cette compétition lors des élections européennes.

Mais, j’attribue une haute valeur à nos relations parmi les Nordiques car nous partageons la même conception de défense de la souveraineté nationale, tout en désirant garder l’Union Européenne aussi mince que possible. Bien sûr, nous n’avons pas gagné ce combat comme vous le savez – avec le fonds Corona –, mais c’est quelque chose qui définit les partis patriotiques nordiques. Nous nous sentons plus proches d’eux que d’autres partis, qui sont peut-être d’accord avec nous en matière de souveraineté nationale, mais votent en faveur d’un plus gros budget pour l’Union Européenne et du fonds Corona car cela amène de l’argent à leur État. En tant que représentant d’un pays contributeur net, il m’est facile de dire : « OK, diminuons le budget européen ! » Car il s’agit de notre argent et de nos impôts. Mais, idéologiquement, j’encourage tous les partis patriotiques conservateurs d’Europe centrale et de l’Est à réévaluer leur conception du budget européen car ce qui est arrivé avec le fonds Corona est très dangereux. Pour la première fois, l’Union Européenne a contracté un emprunt pour payer des États-membres et a placé les générations futures dans la dette. Et cela doit être payé par les taxes européennes. Maintenant nous allons avoir des taxes de l’Union Européenne, ce qui constitue un transfert majeur de pouvoir vers Bruxelles. Cela va à l’encontre de la souveraineté nationale. Ensemble avec les Nordiques, j’espère convaincre plus de partis sur le continent d’être plus durs en matière de budget de l’Union Européenne car il s’agit des deux faces de la même pièce : souveraineté nationale et budget de l’UE.

Breizh-info : Quelle est votre position à propos de la guerre en Ukraine ? 

Charlie Weimers : Nous sommes entièrement derrière la ligne du gouvernement suédois en matière de soutien à l’Ukraine. Nous pensons qu’il s’agit d’une guerre injustifiée servant les ambitions personnelles et la gloire du président Poutine et nous soutenons l’accession de la Suède à l’OTAN. Le fait que le groupe ECR soit très dur vis-à-vis de la Russie est la raison pour laquelle les (Vrais) Finlandais sont passés du groupe ID, au sein duquel siège le Rassemblement National (France), vers celui-ci.

Breizh-info : Quelles sont relations avec les partis politiques patriotiques des États baltes ? 

Charlie Weimers : Nous n’avons pas formellement de partis frères dans les États baltes. Bien sûr, nous entretenons de bonnes relations avec les partis baltes qui sont dans l’ECR et, tout particulièrement, avec certains élus. L’Estonie est le pays balte le plus proche des pays nordiques. Elle est presque similaire à la Finlande. Au cours de l’histoire, elle a été suédoise et cette période, au cours de laquelle les agriculteurs étaient libres, est bien vue en Estonie, contrairement à l’époque des tsars de Russie. Donc, bien que nous n’entretenions pas de liens officiels avec des partis des pays baltes, nous avons de bons contacts avec les partis politiques membres de l’ECR et de ID de ses pays.

Breizh-info : Après les élections européennes de 2024, pensez-vous qu’un grand groupe regroupant les partis patriotiques verra le jour ? 

Charlie Weimers : Non et la raison en est simple : la guerre. Elle divise les partis en Europe de telle manière qu’il est impossible de former un groupe commun. C’est ce que je pense.

Breizh-info : Êtes-vous contre l’introduction de l’euro en Suède ? 

Charlie Weimers : Nous défendons la couronne suédoise. Nous croyons fortement que la Suède doit faire campagne pour obtenir une dérogation formelle de l’Union Européenne car la Suède est liée officiellement par le fait de devoir adopter, dans le futur, l’euro. Comme le Danemark, elle n’a jamais négocié de dérogation et cela dérange nombre d’entre nous au sein des Démocrates de Suède. Mais aussi, à chaque fois que l’Union Européenne rappelle à la Suède qu’elle doit adopter l’euro, tout le monde est furieux en Suède car nous avons voté contre cela : « Pourquoi Bruxelles nous dit-elle ce que nous devons faire ? » En fait, le gouvernement suédois a été très faible de ne pas négocier cette dérogation officielle et nous devons arriver à l’obtenir et à garder la couronne suédoise car si nous entrons dans la zone euro, nous ne pourrons plus en sortir. Nous serrons enfermés dans une veste étroite et, si nous désirons nous en aller, nous payerons les pots cassés en ayant une économie malade et nous serons endettés. Donc, nous devons rester à 10.000 km de l’euro.

Breizh-info : Mais vous désirez rester au sein de l’Union Européenne ? 

Charlie Weimers : Nous avons une approche pragmatique de l’Union Européenne. Nous acceptons le fait qu’une large majorité des citoyens suédois désirent rester en son sein. Mais nous voyons aussi qu’une très large majorité des Suédois sont opposés à plus de transferts. Nous devons nous demander ce que nous pouvons faire concrètement afin de renforcer nos positions lors de négociations et nous devons regarder l’exemple britannique qui a introduit, il y a plus de dix ans, une législation appelée « referendum lock », qui a pour objet que, si les traités sont modifiés dans le sens de transférer plus de compétences à l’Union Européenne, cela sera soumis à un référendum populaire, avant qu’un Premier ministre suédois se rende à Bruxelles, boive du champagne, mange des petits fours et finisse par laisser tomber une partie de la souveraineté nationale.

Le fonds Corona est un bon exemple de ce qui doit être soumis à un référendum. Le commissaire Paolo Gentiloni a proposé une union fiscale, ce qui signifie dans les faits les États-Unis d’Europe. Si Bruxelles contrôle le porte-monnaie, elle contrôle tout. Si cela est près de voir le jour, cela doit être soumis à un référendum. Nous avons mis cette situation en avant. Nous pensons que, lors des prochaines négociations budgétaires, la Suède doit tenter de former une alliance afin de réformer le budget de l’Union Européenne pour le limiter. Nous estimons que la Suède peut le faire en restant membre de l’Union Européenne.

Breizh-info : Que pensez-vous des décisions prises à la majorité ? Êtes-vous totalement opposé au fait qu’une majorité puisse imposer ses vues à la Suède ? 

Charlie Weimers : Nous sommes en faveur du maintien de tous les vétos naturels qui peuvent exister. Bien sûr, les grands groupes au sein du Parlement européen, les groupes centralistes – PPE, S&D, Renew Europe, écologistes, communistes – sont ligués en vue d’abolir les vétos naturels mais aussi de changer le système de vote à la majorité qualifiée en un système à la majorité simple, ce qui signifie que 50 % est assez afin d’imposer la législation européenne. Et cela donnera tout le pouvoir au monde à la Commission européenne, ce qui signifie un plus gros changement que celui issu du traité de Lisbonne et nous y sommes opposés.

Breizh-info : Quelle est l’attitude des Démocrates suédois par rapport au système social suédois ? 

Charlie Weimers : Si j’étais Allemand, je dirais que notre parti est favorable à l’économie sociale de marché. C’est un parti conservateur en faveur d’une nation, qui s’inspire de Benjamin Disraeli et d’Otto von Bismarck qui ont introduit la sécurité sociale, mais qui ne désire pas étendre le système de protection sociale. Nous avons aussi une approche pro-marché. Nous réalisons le besoin d’un équilibre : la sécurité sociale avec une aspiration à un marché libre. Nous sommes de ce point de vue plutôt de centre/centre-droit, mais pas thatchériens.

Breizh-info : Pensez-vous qu’en Suède votre parti puisse gouverner, au niveau local par exemple, avec les sociaux-démocrates ? 

Charlie Weimers : Non, je ne le pense pas car notre objectif principal est de défaire le marxisme culturel et de rétablir les traditions familiales concrètes et la gauche hait celles-ci. C’est le conflit majeur entre elle et nous. Mais si la gauche se réformait et commençait à devenir patriotique et à, de nouveau, promouvoir la famille, si elle renonçait au marxisme culturel au sens gramscien du terme, nous pourrions entamer une conversation avec elle. Mais dans un futur prévisible, je ne vois pas cela arriver. Nous sommes trop éloignés l’un de l’autre.

Breizh-info : Au Danemark, les sociaux-démocrates ont totalement changé leur ligne politique. 

Charlie Weimers : Le Danemark n’a jamais eu Olof Palme, c’est une différence fondamentale. Les sociaux-démocrates du Danemark ont réalisé qu’il est impossible de maintenir leur idée de système de protection sociale dans une société trop hétérogène, trop diverse. Les sociaux-démocrates suédois doivent arriver maintenant à cette conclusion. Mais je vois chez eux des tendances à prendre conscience en Suède de la situation migratoire, mais à Bruxelles, ils votent contre les contrôles frontaliers et en faveur de l’immigration. Donc le parti a un long trajet à réaliser avant qu’il n’atteigne le bon sens et la sobriété qui caractérisent les sociaux-démocrates danois. Nous pouvons aisément gouverner avec les sociaux-démocrates danois, mais pas avec leurs alter-egos suédois. 

Breizh-info : Mais vous ne voyez pas pour le moment de possibilités de changement à l’intérieur du parti social-démocrate suédois ? 

Charlie Weimers : Avec le temps, ils devront peut-être changer, mais, pour le moment, ils sont en faveur de l’attribution de fonds gouvernementaux à des organisations islamistes connectées aux Frères musulmans. Ils envoient leurs députés à une conférence du Hamas à Malmö. Évidement, lorsqu’ils perdent les travailleurs suédois en notre faveur, ils doivent les remplacer et ils s’adressent aux personnes d’origine arabe et aux migrants issus de pays musulmans. Tant qu’ils seront dépendants de ce type d’électeurs, ils ne seront pas en mesure d’effectuer cette rupture qui leur permettra d’effectuer en toute confiance ce qui sera pour eux un nouveau départ.

Propos recueillis par Lionel Baland

Crédit photos :  DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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10 réponses à “Charlie Weimers (Démocrates de Suède) : « Nous sommes entièrement derrière la ligne du gouvernement suédois en matière de soutien à l’Ukraine » [Interview]”

  1. GERARD. dit :

    La fiche Wikipédia du lascar, ne mentionne rien, dans la rubrique : « Vie privée » Cela peut être signe qu’il s’agit d’un homosexuel ou d’un wokiste. Dans les deux cas, il ne faut pas s’étonner qu’il soutienne l’ Ukraine, sans faire référence aux agressions subies par les russophones depuis 2014, ni la violation désormais établie officiellement, des accords de Minsk. Si l’on ajoute à cela, qu’en « bon politicard », à fortiori à la solde de l’U E, un ramassis de non-élus qui font la loi, il doit absolument se ranger dans le camp, autoproclamé du bien, il n’est dès lors, pas déraisonnable de considérer sa position partisane, comme… hautement suspecte ou à tout le moins… ultra-opportuniste…

    • Gillic dit :

      Excellent votre commentaire, tout y est dit !!!

    • Brunrouge dit :

      D’accord avec Gérard et cela me faisait penser au hollandais Gert Willers. Tous les partis d’extrême-droite qui commencent à être reconnus sont souvent dirigés par des homosexuels islamophobes. Ce qui nous change de Frédéric Mitterrand. Tous sionistes comme d’ autres partis comme Zemmour, et UE compatibles. Dites moi à quel moment de l’analyse et de la réflexion, doit-on se réjouir?

    • Dédé dit :

      Gérard, tu sais…tu as aussi des gens homos qui sont d’extrême-droite et pro-Poutine….non ? Philippot par exemple…et là, les homos, ça passe mieux pour toi ?

  2. Gaï de Ropraz dit :

    Je me range derrière Gérard : Tout est dit et bien dit. Et si j’avais été Suédois, non, je n’aurais jamais voté en faveur de Charlie Weimers. Il a une tête qui ne me reviens pas. Et puis les Homos, tout sympathiques qu’ils peuvent être, ce n’est pas vraiment mon genre …

    Et quant à l’Ukraine, moi le Russe, tout au moins d’origine, vous vous doutez bien de mon opinion. Et puis je l’ai suudffisament clamée sur l’espace « Commentaire » » de Breizh-Info, qu’au passage je remercie de m’en redonner l’occasion.

  3. Brounahans l'Alsaco dit :

    Voilà un mec qui est un parfait serviteur du « en même temps » et du « quoi qu’il en coûte » cher au triste sire qui croit gouverner (au sens noble du terme) la France. Tant que la soupe est bonne, on bouffe à tous les râteliers. C’est donc un économiste de choc … ,et de toc ?

  4. Alienor dit :

    rien à ajouter aux précédents commentaires qui ont déjà tout très bien dit, juste une question : on a demandé leur avis aux Suédois ???????

  5. KC dit :

     » les points noirs avec ce genre d’abrutie sexo-cosmo-politique c’est qu’ils s’imagine être au paradis … Alors qu’ils ne font que d’alimenter les flammes de l’enfer dont nous somment les charbons ardents . Qu’ils profites bien de leurs dernières heures . « 

  6. Michel MOULIMARD dit :

    Le jour où Poutine lui enverra un suppositoire nucléaire, il chouinera: Si j’aurais su, j’m’aurais tu. Facile de tortiller du fondement, qu’il aille aider son idole le matamore BHL en Ukraine, la reconquête sera plus rapide, je suppose que s’il ne sait pas piloter un F16, il a du apprendre à se servir d’un pistolet à eau à la garderie.

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