Lorsque l’on trouve un animal, il est difficile de déterminer au premier abord s’il s’agit d’un animal errant, d’un animal abandonné ou d’un animal perdu. La marche à suivre dépendra avant tout de l’état de stress de l’animal en question et de s’il se laisse approcher ou non.
L’animal ne se laisse pas approcher
Dans le cas où le chien ou le chat se montre agressif et ne peut pas être approché, la première chose à faire est de signaler sa présence à la Mairie, à la gendarmerie ou au commissariat.
L’animal se laisse approcher
- Vérifiez si le chien ou le chat porte un collier avec les coordonnées de son propriétaire pour pouvoir le contacter directement
- En l’absence de coordonnées, vérifiez si l’animal est identifié par puce (généralement sous la peau, dans le cou) ou par tatouage (dans l’oreille ou sur la cuisse) afin de le signaler à l’I-CAD (organisme qui gère le fichier d’identification des carnivores domestiques). Si vous ne parvenez pas à trouver le numéro d’identification contactez un vétérinaire, une association de protection animal ou la fourrière, qui sont équipés de lecteur de puce
- Diffusez une annonce « chien/chat trouvé » au format papier près du lieu où vous avez trouvé l’animal et misez sur la viralité des réseaux sociaux.
- Si vous ne pouvez pas garder l’animal le temps d’effectuer des recherches pour retrouver le propriétaire, vous pouvez le confier à une association de protection animale ou emmener l’animal à la fourrière. La Mairie, la gendarmerie ou le commissariat peuvent également s’en charger.
Bon à savoir : s’il n’a pas été réclamé sous huit jours ouvrés, l’animal en fourrière est officiellement déclaré comme abandonné. Après avis vétérinaire, le chien ou le chat est soit remis à une association qui pourra s’occuper de le mettre à l’adoption, soit euthanasié.
En France, identifier son animal de compagnie est obligatoire pour tous les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgé de plus de 4 mois et pour tous les chats nés après le 1er janvier 2012 âgés de plus de 7 mois. Tout propriétaire de chien ou de chat non-identifié risque une amende de 750€.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Que faire si vous trouvez un chien ou un chat ?”
Entre chiens et chats
Si je trouve un chien, je lui donne à manger et à boire puis je l’amène à la mairie. Si je capture un chat errant (chat haret) je le mets dans une caisse et je l’amène à 150 km de chez moi, sur le parking d’une grande surface et je le libère au lieu de lui « faire la peau ». Ces chats sont des prédateurs en puissance qui détruisent chaque année en France des millions de nichées et sont responsables de la disparition de nombreuses espèces de passereaux et autres oiseaux, au point que certaines espèces sont menacées d’extinction (**). Tant pis pour les âmes sensibles qui vont s’indigner, qu’elles se consolent que le chat ne soit pas exécuté ! Les propriétaires de chats devraient les faire pucer (comme pour les chiens), leur mettre un collier et les garder chez eux au lieu de les laisser divaguer dans la nature. Et oui !.. sur le parking de la grande surface, au centre ville, il aura du mal à détruire les nichées. Un amoureux des chats le récupèrera peut-être, le fera pucer, vacciner, stériliser et le déclarera à son assurance au lieu de s’indigner.
** Le gouvernement australien n’y est pas allé par quatre chemins : il a éradiqué des millions de chats sauvages, responsables de la disparition d’espèces endémiques. En France, B. Bardot a crié au scandale. Qu’elle les recueille tous chez elle à St Tropez. De même, il a suffit que Willy Schraen, président de la FNC, soulève cette question et parle de capturer les chats errants pour les faire stériliser puis relâcher (et non de les tuer) pour qu’il soit menacé de mort, lui et sa famille, sur les réseaux sociaux.
Les propriétaires de chats qui les laissent dehors se reproduire à qui mieux mieux sont des irresponsables et devraient être condamnés.
« Dans le cas où le chien ou le chat se montre agressif et ne peut pas être approché, la première chose à faire est de signaler sa présence à la Mairie, à la gendarmerie ou au commissariat. »
Tout ça, c’est du blabla !
Il y a un hameau en France qui compte 16 habitants et où on dénombre pas moins de 97 chats qui se baladent dans la nature. Bien entendu, ils n’appartiennent à personne mais viennent manger la gamelle laissée à leur intention devant certaines portes.
Alors on fait quoi, mesdames et messieurs les défenseurs de la cause animale ? Les gendarmes vont venir les attraper ?
Arrêtez de dire « euthanasié » pour un animal ou pour un être humain dans le coma. L’euthanasie et l’acte de tuer quelqu’un avec son consentement. Or une personne dans le coma ou un animal ne sont pas capables de donner un accord formel !
Utilisez donc un autre terme, comme tuer éliminer, faire passer à trépas (!), etc.
L’euthanasie consiste à provoquer la mort d’une personne pour des raisons médicales. La question du « consentement » se pose effectivement et vous avez raison de dire que ce terme n’est pas approprié pour un animal qui ne peut pas donner son avis.
Néanmoins, on emploie ce terme par extension ou plutôt par « euphémisme » en parlant des chats ou des chiens car ce sont des animaux proches de l’homme pour lesquels on peut éprouver de l’affection. Quand il s’agit de se « débarrasser » des rats qui infestent les villes (Paris entre autre) on ne les euthanasie pas, on les « éradique » sans demander leur avis. Pour les chats errants (chats harets) qui mettent en péril des espèces d’oiseaux et les menacent de disparition , il faudrait employer le terme exact pour les empêcher de nuire : à savoir « éradication » ou « élimination ». C’est ce que le gouvernement australien a fait en lançant un plan de sauvetage d’oiseaux et reptiles endémiques qui prévoit d’éradiquer 6 millions de chats indésirables. Les Australiens à 90% ont compris le problème et approuvent ce plan.
En France, les défenseurs de la cause animale, montent au créneau, comme ils l’ont fait quand W. Schraen a parlé de « capture et stérilisation » des chats. Même quand il s’est agi d’éliminer les rats de Paris, des associations de protection de l’animal (subventionnées) ont crié au scandale !
La France est un pays bien particulier où des « détraqués du cerveau » refusent de tuer tout être vivant, y compris les tiques, les puces, les cafards et les poux… L’ermite Saint Macaire l’Ancien (350 ap. JC) avait erré tout nu dans le désert pour avoir « écrasé une puce avec trop de colère ». On n’a guère évolué, en France, sur certaines questions. Alors pour les chats !..